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 En détresse - Julien Larkin

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Alicia Margaret


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MessageSujet: En détresse - Julien Larkin   En détresse - Julien Larkin Icon_minitimeVen 2 Oct - 2:41

Cela faisait quelques jours que les bombardements sur Paris ont eu lieu, une décision militaire lourde qui a dû être prise pour éloigner les "civiles" du centre de recherche et ainsi éviter tout risque de contamination...? Du moins c'est ce qui était censé se passer, malheureusement, la maladie se répondit dans le centre de recherche: des scientifiques émérites, des militaires... Beaucoup y passèrent, ces pertes n'ont fait que baisser le morale de ceux qui restaient en vie, les chercheurs étaient obligé de continuer leur travail, non seulement ils ne voudraient pas que tout ce qui a été fait jusqu'à maintenant soit perdu, mais en plus, ils savaient que dehors ils n'allaient pas survivre, ils n'avaient reçu aucun entrainement, que ce soit dans le maniement d'armes à feu ou autre chose, leur durée de vie dehors serait compromit, c'est donc une bénédiction et une malédiction de se retrouver entre les mûrs de ce centre. Les militaires faisaient de leur mieux pour se débarrasser des infectés et des corps de ceux qui se sont transformés, quant aux autres, chacun se demandait quand est-ce que ce sera son tour d'être contaminé...

A Ces moment là, Alicia ressentait la peur, à chaque fois qu'elle manipulait du sang ou n'importe quel matériel biologique contaminé pour l'analyser; elle ne dormait presque pas, le Virus étaient partout autour d'elle même dans ses cauchemars il la hantait, elle revoyait tout ces gens qui travaillait normalement puis se transformaient soudainement, tout ceux qui ont été hospitalisé pour se transformer au final malgré un traitement symptomatique censé améliorer l'état des victimes, la jeune femme essayait tant bien que mal de les aider, mais rien à faire, ils succombait tous. Au final, elle abandonna tout espoir, et fini par euthanasier chaque cas grave avant qu'il ne se transforme.

Un jour, se sentant un peu fiévreuse, craigant le pire, elle s'enferma à clé dans un placard non utilisé, ainsi surement si elle se transformera, elle espère juste "pourrir" sans faire de mal à quiconque. Les heures passaient, son coeur battait la chamade... ce n'est qu'une certaine effervescence au niveau des couloirs du centre qui la fait sortir, en effet, il y avait des hurlements, voir même une bagarre, mais aucun coup de feu, la jeune femme sortie par curiosité lorsque le calme s'installa, elle vit plusieurs médecin en blouse blanche devant la porte fermée d'une chambre où étaient censé être hospitalisés les volontaires des essaies cliniques pour leur suivit médical. Alicia ne pu voir ce qui se tramait dans cette chambre mais apparement, il y avait des militaires dedans, elle entend deux médecins en parler:

-C'est un contaminé, il commence à perdre la tête

-Je vois pas pourquoi ils nous l'ont ramené ici

La jeune femme se racla la gorge pour montrer qu'elle était présente, les deux médecins se tournent pour la voir et lui file le dossier du "patient" pour s'en débarrasser.

-Tiens Margaret, ce patient sera pour toi.

-Une overdose de morphine comme toujours hein ?!


Le regard plein de méprit, elle se saisit du dossier de façon brusque sans dire mot... Elle était certes l'une des rares à euthanasier ces personnes, mais ce n'est jamais facile de le faire, c'était selon elle, la façon la plus digne pour un humain de mourir s'il n'a autre choix qu'une transformation en un être pourrissant, les autres médecins ne le faisait pas, non pas par "respect de la vie" mais uniquement pour une question de législation, en effet, si il y aurait restitution de l'état et des structures juridiques, elle sera envoyé en prison pour ces actes, même en période de crise, il faut dire que l'humain n'est pas très à l'aise avec cette question,à noter que, dans le code pénale français, il est toujours relié à l'homicide, même durant cette pandémie. la conscience d'Alicia lui dictait que c'était plus juste de procéder, ainsi alors elle le fait tout simplement, contrairement aux autres, elle n'était pas hypocrite.

Finalement, elle enfile une combinaison anti-virale et entre dans la chambre, les militaires portaient des masques et étaient entrain de s'acharner sur un autre militaire (selon ce qu'il porte) qui semblait très agité, ils voulaient le faire s'allonger dans le lit mais il se laissait pas faire, alors ils tentent de l'attacher pour le maintenir stable et le contenir afin qu'il se fasse examiner par le médecin, au moment où la jeune femme arrive, il était attaché juste par une main, il semblait aussi dans un état de délire. Elle prépare une seringue en la remplissant d'une substance transparente. Elle ordonne aux hommes de le tenir fermement, devant son air sérieux, ils s'exécutent, d'un mouvement vif, elle lui injecte dans la Jugulaire le produit qui n'est autre que du Valium, un tranquillisant qui allait faire son effet dans les secondes qui suivront, mais pas assez pour le maintenir dans cet état pendant longtemps, juste le temps de l'examiner, (à noter qu'il conscient durant toute la durée d'action du médicament, l'effet étant de calmer le patient)

-Vous pouvez sortir maintenant, je vais continuer seule

Adresse t'elle aux hommes qui étaient resté, elle pouvait lire en eux de l'inquiétude pour leur camarade, bizarrement, ceux là ont gardé leur humanité contrairement aux scientifique...

En professionnelle elle exerce son rôle, elle note son inspection de l'état de l'homme lors de son admission, maintenant elle lui retire le casque qui protégeait son visage, toute son humanité apparait tout à coup même s'il était dans les vapes. Les muqueuse oculaires étaient un peu pâles, les pupilles réagissaient à la lumière, sensibilité à la douleur superficielle positive, réflexe proprioceptif positif, température légèrement élevée surement à cause de son agitation.

Au final, après son examen, l'effet de l'anxiolytique s'estompe. Il se retrouve dans un lit plutôt confortablement installé, torse nu, mais avait quand même un drap sur lui, relié à des appareille qui surveillent sa respiration, son coeur et sa tension, ainsi qu'une perfusion contenant une solution réhydratante.
La jeune femme le voyant se reprendre ses esprit après avoir été calmé, se penche sur lui pour vérifier la réaction de ses yeux face au faisceau de lumière qu'elle leur projette. elle commence donc à le questionner:

-Comment vous sentez vous? ... Vous rappelez-vous de votre nom ? Est-ce que vous-vous souvenez de ce qui s'est passé avant qu'on vous hospitalise ?


Elle essaya d'être chaleureuse et douce dans son comportement avec lui, elle ne savait pas quelle serait sa réaction.
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MessageSujet: Re: En détresse - Julien Larkin   En détresse - Julien Larkin Icon_minitimeJeu 8 Oct - 22:32

Larkin s’éveilla doucement dans la chambre, la senteur du désinfectant lui agressant les sens, son œil gauche s’ouvrit lentement, laissant apercevoir son iris grise, puis l’autre laissant voir cette fois son iris marron, presque immédiatement une lumière passa sur ses yeux, un grognement fut la seule réponse qu’il parvint à répondre, attrapant au passage le bras de son agresseur. Ce ne fut que quelques temps après qu’il se rendit compte que c’était un médecin, ou plutôt une femme médecin. Il lâcha donc son bras avant d’examiner son propre corps mais heureusement il ne vit rien de très grave à part un énorme bleu sur l’épaule dû aux nombreux tirs qu’il avait dû faire dans la journée. C’était peut-être son travail mais tirer plus de cent cartouches par jour n’était pas chose courante, et le choc de la crosse avait fini par marquer son épaule de façon assez visible.
Lentement, le sniper observa l’environnement prenant conscience de là où il était, et que visiblement on l’avait trainé ici de force, sa veste et quasiment tout son équipement trainait dans un coin de la pièce. Et comme il ne se souvenait de rien il s’attendait au pire


-Je crois que j’ai déliré doc, je suis resté là combien de temps ?

Car oui, au vu de la situation actuelle, il n’était vraiment pas le moment pour rester dans un lit à attendre, il fallait encore protéger le laboratoire des infectés, qui devenaient de plus en plus nombreux. Cela faisait quoi ? Une semaine ? Deux jours ? Le major ne comptait plus vraiment, quoi qu’il en soit il avait l’impression d’avoir passé une bonne partie de sa vie à éliminer des infectés. Enfin des infectés…. Et d’autre chose qu’il n’avait pas vraiment envie de se rappeler. Fort heureusement une bonne partie de ses souvenirs étaient partis au moment où la bombe avait soufflé sa position, ses seuls réels souvenirs étaient bien avant ça, quand les zombies avait commencé à envahir les grands axe. D’après ses déductions s’il était ici c’est que la situation devait être grave. Soudain une appréhension le prit à la gorge, le visage du militaire devint très pâle.

-Je suis infecté c’est ça ?

Parmi ses affaires il trouva le pistolet que le militaire portait tout le temps, en voyant les seringues dans le fond il eut un mauvais pressentiment, prenant l’arme par le canon il la tendit à la jeune femme, l’arme était froide, la lumière se reflétant à peine sur la peinture. Tous le pistolet était marqué par l’usure, signe que l’arme avait beaucoup servit ces dernier temps. Avec un regard presque suppliant il lui dit.

-Pas de seringue s’il vous plait, si vous devez faire ça, faite moi le plaisir d’utiliser quelque chose que je connaisse, je crois que je n’ai jamais eu trop confiance dans ces machins chimiques.

Il termina sa phrase avec un sourire qui se voulait plutôt joyeux bien qu’un peu tendu, plus tôt ce serait fait mieux ça serait pour tout le monde

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MessageSujet: Re: En détresse - Julien Larkin   En détresse - Julien Larkin Icon_minitimeSam 10 Oct - 0:17

Le patient s'éveilla peu à peu après avoir été calmé par le Valium, ses yeux hétérochromes une fois ouverts donnaient à son visage une certaine beauté, et était pour ainsi dire, agréable à regarder mais soudainement, son agressivité revient, en effet, il saisit le bras du médecin, devant cet accès de rage qui ne dura que quelques secondes, elle tenta de maitriser la situation aussi calmement que possible, mais heureusement, ce ne fût que de courte durée et Alicia n'eut pas a utiliser davantage de substance hypnotique pour maitriser ce drôle de personnage. Elle s'éloigna de lui sans parler plus, il semblait confus, elle le laisse donc reprendre ses esprits comme il le faut tout en l'observant.
Finalement, il posa deux questions pratiquement en même temps... Comme tout patient se trouvant dans une chambre de ce style, il avait peur, et un besoin de réponses, elle tente donc de lui répondre au travers de sa combinaison anti-virale qui pouvait la rendre inhumaine :

-Ça ne fait que quelques minutes que vous êtes là, quant à savoir si vous êtes où pas infecté ... Je ne peux vous répondre sans des analyses.

Il chercha dans ses affaires qui étaient juste au pied de son lit et en sorti un pistolet qu'il lui tendit, était-ce un signe de menace ? Pour la jeune femme, non, apparemment, la vue des cartons de seringue l'effraya et cherche dont un moyen de se protéger, décidément, ce type allait être compliqué à gérer, mais bizarrement, il rappela à Alicia les enfants en bas-âge qu'elle eut à traiter avant. Pour la première fois elle ria de bon coeur face aux dires suppliants de cet homme militaire peureux des piqures. Elle s'approche de lui, s'assoit à côté de lui sur le lit pour le rassurer, Elle ne pouvait lui prendre son pistolet car craignant une réponse violente du jeune homme, elle avait un regard de compassion :

-J'ai vu des gamins de 5 ans plus brave que vous ! Dit-elle en riant puis continua: Ne vous inquiétez pas, je n'utiliserais pas de seringue contre vous !

Non, bien sur, elle n'en avait pas besoin, il était déjà relié à un cathéter qui lui permettrait d'injecter éventuellement des substances ou même de remplir un flacons de son sang pour les acheminer au laboratoire dans le but de les analyser.

-Et si vous me racontez votre plus beau souvenir sur terrain ? Pendant ce temps, je vérifie juste le cathéter s'il est bien accroché pour qu'il ne tombe pas ! Je suis pas très douée, j'avoue ! Dit-elle sur un ton plaisantin

Par là, Alicia voulait qu'il se détente et qu'il pense à un souvenir agréable qu'il a passé, ça allait le distraire le moment de pratiquer un prélèvement sanguin mais grâce au cathéter il n'allait rien sentir, à part peut être sa main un peu engourdie mais rien de bien méchant, elle essayait de le fixer du regard pour qu'il se concentre sur elle pendant que le prélèvement se faisait et qu'il ne voit pas le sang remplir le tube, généralement, les gens ne supportent pas cette vue. Cependant, une chose est sur, son expérience avec les enfants la rendait particulièrement douce dans ce genre de pratiques, Larkin n'avait donc rien à craindre, elle espérait avoir sa confiance.


Dernière édition par Alicia Margaret le Sam 10 Oct - 2:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: En détresse - Julien Larkin   En détresse - Julien Larkin Icon_minitimeSam 10 Oct - 1:53

La réponse du médecin parvînt presque à détendre Larkin, presque si ce n’était le fait qu’il ne se savait pas encore condamné ou pas, en somme il n’avait qu’à attendre et mourir ou vivre selon le cas ,quoi qu’il en soit cela le persuada pendant un petit moment de baisser le pistolet de le poser à côté de lui. Examinant tout ce à quoi il était branché, il parvint juste à se paniquer encore plus, loin d’être stupide le major avait deviné que ce genre d’appareillage n’était pas anodin. Prenant une grande inspiration, il tenta néanmoins de paraître détendu, après tout être percé de pars en pars et relié à des produits inconnus était commun ! Larkin prit néanmoins assez mal la remarque du médecin.

-Ce n’est pas une histoire de seringue doc’ , c’est juste que je n’aimerai pas mourir dans un lit comme un petit vieux, si ça doit arriver je préfère que ce soit au moins de la façon dont je le choisis, une histoire de conviction enfin vu ce qui se passe en ce moment, je dois vous apparaître comme un fou, et qui sait peut être que vous avez raison.

Laissant la susceptibilité de côté , il préféra se concentrer sur la question du médecin, qui au final semblait avoir autant de préjugé que lui, notamment sur les légendes des soldats avec pleins d’histoires à raconter. Il lui adressa un petit sourire cette fois, au moins parler lui ferait oublier qu’il était relié à un réservoir de produit chimique. S’appuyant contre le coussin de son lit commença donc doucement

-En fait je crois que vous voyez les militaires comme ceux que l’ont à dépeins il y a des années, combattants les « méchants » : des terroristes, des extrémistes ou d’autre truc dans le genre. Ceux qui ont de belles histoires n’ont probablement pas vu ce qui se passe dehors, c’est le chaos total, on ne sait pas sur qui on tire, la chaine de commandement est coupée, je me suis retrouvé major du jour au lendemain… Non franchement doc’, les seuls qui auront de belles histoires à raconter seront ceux qui s’en tireront et qui plus tard verront ça comme une vaste blague

Alors qu’il parlait, Larkin sentit son bras s’engourdir, intrigué il regarda le tube se remplir de sang avant de réaliser que c’était le siens. Néanmoins il resta impassible devant le spectacle, conscient que pour le moment on ne tenterait pas de le tuer. Il se mit donc à regarder fixement le médecin, cherchant quelque chose à dire.

-Et vous ? Je veux dire vous devez avoir eu des temps plus joyeux non ? Une belle histoire d’enfant arrivés malades et repartant guéris ou quelque chose dans le genre ? Je ne suis pas très doué pour raconter les histoires, ça viendra peut-être quand je devrais raconter tout ça mais pour l’instant je préfère que vous me parliez de vous, au pire mon dossier devrait vous être accessible pour les détails de service

Encore une fois il tenta un sourire qui se voulait amical, car tant qu’il était coincé ici autant tenter de faire bonne figure
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MessageSujet: Re: En détresse - Julien Larkin   En détresse - Julien Larkin Icon_minitimeDim 11 Oct - 0:12

Ce n'était pas la première fois qu'Alicia recevait sa gentillesse en pleine poire, en effet, si elle l'avait comparé à un gamin de 5 car c'est généralement cette tranche d'âge qui ont peur des seringue et tout ce qui peut se rapporter au matériel médicale, mais en même temps, ils pouvaient se montraient très matures et compréhensif lorsqu'on leur fait comprendre que c'est pour leur bien qu'ils doivent subir ça, ce n'était pas dans le sens péjoratif mais juste pour détendre l'atmosphère qu'elle émit cette allusion, même chose quand elle lui demanda de lui raconter un bon souvenir sur terrain, il est clair que ça ne devait pas rigoler pour un militaire exerçant sur le sol, mais rien n'est tout noir non plus ! A en juger par les réponse du jeune major, on pouvait conclure qu'il avait subit des traumatismes non pas que corporels mais aussi psychologiques, la jeune femme le comprit immédiatement et préféra donc garder pour elle ses sarcasmes et les remarques cinglantes qu'elle aurait pu lui balancer du genre "Je n'ai pas que ça à faire que de me soucier de votre façon de mourir" ou un "Si vous voulez mourir, j'ai assez de morphine pour que vous ne verrez plus jamais le soleil se lever" ou même "Arrêtez de vous lamenter sur votre foutue vie, vous n'êtes pas le seul qui en bave" voir " La vie est une chienne, une fois qu'elle vous a mordu vous ne pouvez que vous allonger sur le sol et crier votre douleur en espérant que les humains ne vous piétinent pas à même la terre" mais surtout "Si vous n'arrêtez pas de m'appeler "doc' " je vais vous étouffer avec votre coussin ainsi on trouvera notre compte tous les deux"... Oui c'était un gros travail qu'est de se maitriser de ce côté là et de réprimer toutes ses pensées, mais elle ne savait même si ce type allait survivre au lendemain donc autant lui redonner un bon morale pour le temps qu'il lui restait à vivre, car même s'il ne finira pas dans ce lit, un jour ou l'autre quelqu'un le descendra, que ce soit un prédateur zombi ou un humain malfaiteur surtout s'il reste avec ce brin de folie qui ne fera que dégénérer.

Ses priorités étaient donc de l'écouter comme un psychologue, et lui répondre gentiment comme si elle était payée pour ça... Tout à fait dans ses cordes. Elle ria à la dernière phrase du jeune homme naïvement avant de le regarder avec un grand sourire et lui répondre... Elle semblait détendue et presque aux anges, elle espérait lui transmettre ses sentiments positifs à travers ses paroles

-Oui, je me souviens, il y a beaucoup d'histoires qui ont fini bien, une petite gamine avec un cancer des os qui, une fois bien soignée a pu réaliser son rêve de participer à un concours de danseuse étoile catégorie junior. Un autre avec cancer du cerveau a pu intégrer une prestigieuse école, des nourrissons gravement malades ont pu survivre et grandir le plus normalement du monde ... C'est vrai que les patients sont tristes quand ils se retrouvent, comme vous, dans une chambre pareille, qu'ils soient jeunes ou âgés, se retrouver devant une blouse blanche n'augure rien de bon, mais c'est la volonté individuelle qui détermine si tel ou tel va s'en sortir ou pas. L'esprit humain peut affronter et surmonter les pires des situations et s'en sortir !  

Bien sur, elle sous entendait l'état de confusion dans lequel se trouve le major, elle imaginait les situations dans lesquelles il a pu se trouver, surement pas réjouissantes mais il devait passer outre malgré tout, c'est du travail en perspective, mais il en va de sa vie: à quoi bon survivre au Virus si c'est pour se faire tuer par des humains mal intentionnés à cause d'une erreur de jugement émit par un esprit malade, fou et dégénéré ?

Tout n'est pas noir, ni blanc, la vie est faite des deux, Alicia choisit de lui raconter ces histoire qui avaient une bonne fin plutôt que d'autres plus malheureuse, qui soit dit au passage, sont les plus répondu dans le domaine, pour le lui prouver. cependant, elle savait qu'il n'était pas dupe et qu'il pouvait se rendre compte par lui même que des gamins en bas âge ou adolescents qui commencent leur vie avec des pathologies, ne pouvaient finir "bien", il est logique de voir des gens tomber malade en prenant de l'âge, mais des humains qui viennent à peine à la vie avec des maladies... c'était juste affreux, il n'y a pas que dans l'armée où les ténèbres règnent, les médecins d'ailleurs travaillent contre la Grande faucheuse à chaque seconde, c'est un perpétuel combat même si on sait que c'est perdu d'avance, quelques fois, on s'acharne.

La jeune femme avait vu des cas critiques qui gardaient le morale jusqu'à la fin, et d'un autre côté, d'autres qui sombraient au fur et à mesure jusqu'à ce que la mort les délivrent de leur vie. En y repensant, c'est vrai que tout est une question d'équilibre, la vie et la mort, le bien et le mal qui s'entre-balancent , si on commence à penser qu'au négatif, il ne faut pas s'étonner qu'on en soit entouré, d'où le fait qu'il faut toujours être dans le positif, et ceux, même après cette pandémie; c'est le but d'Alicia en parlant de ces cas "joyeux". Elle était là dans ce centre depuis plusieurs mois déjà, travaillant sans relâche, et essayant d'affronter chaque nouveau jour en gardant un bon moral autant qu'elle le peut, même si quelques fois, en voyant le désarrois des gens, il était difficile...

La jeune femme sourit de plus belle, prend le tube qui se trouve maintenant remplit du sang du jeune homme pour le faire analyser et ainsi déterminer s'il était infecté ou pas, elle prend soin de l'étiqueter et de bien noter : nom du patient, examens demandé sur l'échantillon... Après cela, elle se dirigea vers la porte de sortie.

-Ainsi donc, vous n'avez aucune histoire pour moi ?

Etait-ce une sorte de défie qu'elle lui lança ? "Soit tu me racontes quelque chose, ou bien je parts !" mais non ! Elle devait remettre l'échantillon de sang le plus vite possible, et justement, devant la porte d'entrée, il y avait des boutons, l'uns d'eux appèlerais une sorte d'aide soignant qui allait transporter ce tube au laboratoire d'analyses, elle l'attendait donc. Mais libre au patient d'interpréter cela comme bon lui semblait
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MessageSujet: Re: En détresse - Julien Larkin   En détresse - Julien Larkin Icon_minitimeSam 17 Oct - 23:33

Une foule d’expression passa dans les yeux de la jeune femme, expression que Larkin préféra tout simplement ignorer, autant pour lui que pour ne pas ruiner le sérieux apparent du médecin, médecin qui détenait en plus le moyen de le tuer assez facilement. Le major ne se mit à réagir que quand il comprit qu’elle attendait quelque chose l’observant sur le pas de la porte, visiblement cette histoire n’allait pas pouvoir attendre. Était-ce la mort ou bien un problème plus caché qui lui donnait envie de retenir la jeune femme avec lui ? Il ne savait pas, pourtant, à son grand étonnement il s’éclaircit la voix et lui fit signe de s’asseoir près de lui.

-Une histoire vous voulez une bonne histoire ? Je ne sais pas vraiment de quoi je pourrai parler, les conflits récent ne recèlent pas vraiment d’héroïsme, il n’y as pas de héros qui résistent envers et contre tout et ces derniers temps nous ne pouvons pas nous targuer d’être des chevaliers protecteurs de la veuve et de l’orphelin. Enfin asseyez-vous je trouverai bien quelque chose à vous raconter d’intéressant.
Cette histoire, je ne l’ai pas vécue, à l’époque je n’étais même pas dans l’armée, mais des hommes eut y ont été. Notre histoire se passe dans le désert, le genre d’endroit où l’on peut faire cuire un œuf sur le capot d’un véhicule. Dans cet endroit qui ressemblait plus à l’enfer qu’autre chose se trouvait des légionnaires, coincé ici par le mauvais sort.
A l’époque des rebelles parcouraient toute la région et au vu de leurs puissance de feu, une petite unité comme celle-ci n’était pas de taille, néanmoins suite à un facteur imprévu tout le monde se retrouva coincé dans un oued, encerclé par les rebelles.
Les forces ennemies en voyant l’unité s’empressa de fondre dessus, envoyant ses combattants dans le but de surpasser les légionnaires, à vingt contre un, et pourtant ils tinrent, tous ensemble, tirant jusqu’à la dernière cartouche et ramassant les armes des morts, le commandement refusait même d’envoyer des hélicoptère pour les évacuer. Ce ne fut qu’au bout du quatrième jour qu’un officier envoya l’état-major se faire voir et détourna son hélicoptère pour les chercher.
Fort heureusement tout le monde s’en tira, et le pilote n’eut même pas de sanction quant aux légionnaires, tous reçurent les honneurs militaires.
Voilà le genre de chose qu’on ne fait plus ces jours-ci, je suis désolé je crois que le chaos ambiant m’à fait perdre mon inspiration pour les belles histoires. Je ne vous ferai pas l’affront de vous demander de m’en raconter une, mais si vous voulez bien me parler… je crois que si ce sont mes dernières heures à vivre j’aurais pu avoir une pire compagnie.


Il y avait surement un double sens dans cette dernière phrase, mais quitte à mourir ici, oublié de tout le monde, le major n’en avait vraiment rien à faire. Au moins il partagerait ses dernier moment avec quelqu’un pas comme les milliers de personne qu’il avait vu mourir plus tôt

-Au fait, je ne connais toujours pas votre nom ? Vous avez déjà dû le lire sur les rapports, mais je m’appelle Julien Larkin, Tireur d’élite dans…. Peut importe où en fait je crois que dire que je suis dans l’armée suffira amplement vous ne pensez pas ?
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MessageSujet: Re: En détresse - Julien Larkin   En détresse - Julien Larkin Icon_minitimeMar 20 Oct - 22:04

Finalement, "l'aide soignant" qui n'est autre qu'un autre médecin affecté au service d'analyse du sang arriva et prit l'échantillon, bien sur, se trouvant dans une pièce isolée contenant éventuellement le fameux pathogène dangereux, Alicia dû mettre le tube qui contenait le sang du militaire dans un compartiment spéciale qui, une fois fermé, allait se stériliser et de l'autre côté, l'autre scientifique avait la possibilité d'ouvrir le compartiment à l'extérieur de la pièce et de récupérer l'échantillon, sans risque de contamination, même si ce dernier portait la combinaison anti-virale par précaution.

Le jeune militaire se montra plus coopératif tout à coup, il lui demanda de revenir prés de lui pour lui raconter cette fameuse histoire même si elle avait l'impression de lui avoir forcé la main, mais n'était-ce pas nécessaire pour qu'il parle de quelque chose de plus gaie afin qu'il puisse oublie ce qu'il a pu traverser dans le chaos de dehors ? Bien sur, "oublier" est un bien grand mot, mais lui changer les idées c'est toujours ça.

Alicia s'assit sur une chaise prés du jeune homme qui était toujours allongé dans sur son lit et qui commença a conter son histoire, même s'il ne l'avait pas vécu en personne, mais et tout au long de sa narration, le ton qu'il utilisait pour s'exprimer, sa voix lors des rebondissements, on pouvait sentir quelque chose, une certaine force, un certain attachement, une certaine passion pour son travail, il en fallait beaucoup pour traverser et endurer les ténèbres de dehors, en sortir indemne (quoique) sans renier la cause qui l'a fait se retrouver là bas: son rôle en temps que militaire. Elle admirait cette qualité,car elle même, quand elle se laisse aller, elle pouvait avoir des doutes et souhaiterais ne jamais être entrée en fac de médecine et ne jamais s'être retrouvée ici en ce centre, préférant surement se retrouver entourée de sa famille plutôt qu'avec ces humains étrangers, mais lorsqu'elle se ressaisit, elle se dit qu'elle a de la chance de faire partie d'une équipe d' ici, là où se trouve surement le dernier espoir de l'humanité aidant de son mieux pour trouver un remède contre cette malédiction... C'est contradictoire mais l'esprit humain est ainsi fait ... Quand on est bien on s'accommode, et quand ça va mal on aimerait fuir, mais le jeune militaire lui montra que même si ça va mal, il reste fidèle à son job qui est surement une seconde nature pour lui

Alicia écouta avec attention l'histoire, elle était souriante et son regard se voulait apaisant pour son malade, elle fut étonnée de l'entendre s'excuser, mais elle le rassura aussitôt avec un petit rire timide :

-Ne vous inquiétez pas ! Je trouve votre histoire très belle, ça montre que même dans les situations désespérée, on peut trouver de l'espoir !

Elle aurait aimé le taquiner sur le fait qu'il aurait pu trouver pire comme compagnie en lui répondant : "comme des sans âmes par exemple ?" Mais elle jugea qu'il n'était pas encore prés pour ce genre d'humour.
Il lui demanda au sujet de son nom, ce à quoi elle rétorqua :

-Je m'appelle Alicia Margaret, évitez de m'appeler Margarette et on s'entendra comme les meilleurs amis du monde ! Dit-elle toujours avec un grand sourire aux lèvres, puis elle continue dans sa lancée: J'ai effectivement vu que vous faites partie de l'armée. Vous allez me trouver lourde surement mais j'aime connaitre les gens, ce qu'ils ont traversé dans leur vie, disons que j'écris un livre et que je m'inspire de personnes réelles pour mes personnages  ... Et puisque on est coincé ici tous les deux et qu'apparement j'adhère à votre façon de conter les histoires, j'aimerais savoir : pourquoi l'armée ? Pourquoi avoir choisi ce chemin ?

En réalité c'était là un stratagème de surveillance du patient le temps que les résultats d'analyses se dévoilent, le malade devait rester sous surveillance constante de la part d'un praticien, le fait de susciter le cerveau pourrait éventuellement révéler des signes de la maladie, cependant, la jeune femme ne reste pas avec lui que pour cette raison, elle était vraiment intéressée par l'humanité qui se dégageait de cet homme, en effet, la surveillance ne nécessitait pas spécialement de parler au patient, elle aurait très bien pu l'observer grâce à la vidéo surveillance, mais au fond elle ne voulait pas le laisser livrer à lui même.
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MessageSujet: Re: En détresse - Julien Larkin   En détresse - Julien Larkin Icon_minitimeDim 1 Nov - 0:14

Bon alors en plus d’être branché à un appareil médical inconnu il allait falloir parler de lui. Larkin n’avait rien contre Alicia mais il détestait vraiment ça. Néanmoins conscient que tant que cela ne serait pas fait il ne pourrait pas sortir il obtempéra sans trop se plaindre. Déjà une bonne chose, que dire ? Car son histoire n’avait rien de passionnante.

-Je n’ai rien à dire en particulier, je me suis engagé dans l’armée à mes dix-huit ans sans savoir vraiment où j’allais. L’armée était un objectif que j’avais depuis que j’étais gosse. Et une fois que je me suis engagé je me suis retrouvé perdu. Comme lorsqu’un de vos rêve s’accomplit et que vous réalisez soudain que vous n’aviez même pas prévu d’aller jusque-là. Enfin de compte avant de réaliser où j’en étais, cinq ans se sont écoulés, passés en formation, en opération ou en casernement. Je ne suis devenu tireur d’élite que par hasard, un des instructeurs ayant remarqué que je tirais mieux que la moyenne des soldats. Et après encore des mois de formation je me suis retrouvé à mon poste. Les cinq ans jusqu’à maintenant n’ont pas été plus palpitant, car je cherchais juste un nouvel objectif à ma vie, et tout ce foutoir a commencé. Comme je ne suis même pas sur de survivre jusqu’à demain je ne saurai pas vraiment vous en dire plus.

Les différentes sondes branchées dans son bras le démangeait de plus en plus, et il se retenait de les arracher sur le champ, encore une fois persuadé qu’agir de la sorte le condamnerais à rester là plus longtemps, même si le médecin ne se révélait pas aussi ennuyant que ce qu’il l’aurait imaginé au premier abord

-Au fait, je suis obligé de garder ces machins là, ce n’est pas que je n’aime pas ça hein… mais si les prises de sang sont faites j’aimerai bien pouvoir les enlever considérez ça comme une phobie personnelle.

Laissant une petite pause il finit par aborder le sujet du livre de la scientifique

-Mais au lieu de parler de moi, raconter moi un peu les détails de votre livre ! Il est avancé ? Vous vous êtes inspiré de beaucoup de gens ? Je veux dire des militaires ? Des civils ? Et pourquoi écrire un livre ?

Oui c’était à son tour de la bombarder de question, preuve que la discussion n’était pas à sens unique
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MessageSujet: Re: En détresse - Julien Larkin   En détresse - Julien Larkin Icon_minitimeDim 1 Nov - 19:21

Il existe des gens froid, et d'autres plus chaleureux qui aiment et s'intéresse à leur semblables, Alicia faisait partie de ces derniers, mais en temps que médecin elle cherchait à faire parler son jeune patient pour observer et voir s'il pouvait souffrir d'une quelconque d'atteinte nerveuse. Ce dernier ne semblait pas vraiment apprécier ses questions, peut être était-il habitué aux médecins de l'armée? expéditifs et ayant la réputation de n'écouter leur patient que 15 sec. La jeune femme ne sous-estimait pas le pouvoir de l'écoute car une bonne écoute pouvait, à elle seule, diagnostiquer plusieurs maladies. Lorsque quelqu'un parle et qu'un autre l'écoute, ça oblige les deux parties à savourer l'instant présent, mais vu qu'il détestait l'avalanche de questions posées par la scientifique, celle-ci préféra en rester là, elle ne comptait pas lui poser davantage de question.

Elle l'écoutait malgré tout d'une oreille attentive et prenait note dans son petit calepin de tout ce qu'il disait, pour lui, peut être que ce n'était pas palpitant, mais qui a dit qu'elle avait besoin d'entendre des aventures passionnantes? Officiellement, elle voulait juste tester ses souvenirs, mais officieusement, elle souhaitait découvrir quelqu'un de nouveau ... Pas besoin qu'il ait vécu des aventures trépidante ou qu'il soit un héros, mais juste connaitre son histoire et essayer de l'aider comme elle le peut se basant surtout sur le fait que les gens aiment parler d'eux en générale.

Il lui parla ensuite des files auxquels il était bronché depuis son admission dans le centre, et comme quoi il voulait s'en débarrasser, elle allait faire un effort et le débarrasser de sa perfusion, en effet, son état de déshydratation n'était plus important, maintenant, il lui restait juste des électrodes placées sur son torse qui enregistrait les battements de son coeur (une sorte d'électrocardiogramme), qu'elle retira également pour le confort de ce patient.

Puis, il lui posa diverses questions sur son "fameux livre" qu'elle avait commencé à écrire au début de l'épidémie.

-Pour être franche, ça fait longtemps que j'ai abandonné l'idée d'écrire ce livre, depuis le commencement de cette épidémie, on a vu défiler beaucoup de personne infectée par le virus, la peur les faisait chercher n'importe quelle forme de réconfort, personnellement, je restais à leur côté pour leur tenir la main durant leur traitements, certains se mettaient à me raconter leur vie, j'essayait de tout faire pour qu'ils se sentent bien sachant que leur mort était inévitable. je voulais que mes patients ne soient jamais oublié donc je faisais en sorte de graver à jamais leur vécu en écrivant cela, chaque personne devenait un personnage de ce livre ainsi... comme si je leur accordait une nouvelle vie... Mais je pense que dans tout ça, je me réconfortais moi même ... J'ai toujours peur de la mort ...

Sa voix changea lors de ses dernières phrases devenant presque mélancolique, des souvenirs lui reviennent à l'esprit, heureusement qu'elle savait se maitriser et retenir ses larmes. Elle adressa un sourire au jeune homme et continue:

-Je vais vous laisser, je pense vous avoir assez importuné, tachez de vous reposer ! Si vous avez un problème, vous pouvez biper n'importe quel médecin !

Dit-elle en lui indiquant de la tête une petite commande faites dans ce but, elle ne pouvait décidément plus rester ici, non seulement elle n'était plus d'humeur à causer, mais en plus elle ne voulait plus avoir à "forcer" son patient à lui parler de lui étant donné qu'il semblait détester ça.
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MessageSujet: Re: En détresse - Julien Larkin   En détresse - Julien Larkin Icon_minitimeDim 8 Nov - 22:20

À croire que le médecin ne comprenait pas vraiment l’inconfort de la situation, il n’était pas question que Larkin n’aime ou n’aime pas parler, mais plutôt que discuter tranquillement alors que l’enfer régnait dehors était une chose que le soldat ne pouvait pas accepter. Sa mission était d’aider les gens dehors pas d’être ici en train de raconter sa vie. En d’autre temps et d’autres lieux il l’aurait fait avec plaisir mais pas maintenant. Trop de chose était en train de se jouer, des actes encore trop compliqué pour son raisonnement. Alors que tout le matériel médical lui était retiré, il commença lentement à se lever. Larkin dut faire plusieurs tentatives, car la longue période passée dans le lit l’avait considérablement affaibli. Néanmoins au bout du troisième essai il finit par réussir à se remettre sur ses pieds.
Les résultats n’étaient pas encore arrivée, mais allez savoir pourquoi, le sniper avait l’intime conviction qu’il allait devoir supporter ça pendant encore un petit moment et par conséquent ses services n’étaient pas encore réclamés ailleurs.
Il remit le haut de son treillis et commença à resangler son équipement, le pistolet regagna son étuis, et son gilet tactique se retrouva sur ses épaules et son cher fusil retrouva ses mains. Les soldats qui l’avaient déposé là semblaient connaitre son attachement pour ce morceau de bois et de métal.
Plus loin le couloir était encombré de blessé et de caisses diverses fournitures médicales, on entendait les tirs provenant de l’extérieur. En passant dans le couloir, Larkin attrapa au passage des munitions qui étaient disposé là pour les soldats, la porte était illuminée des tirs des militaires au dehors. L’interne qui allait devoir lui annoncer les résultats trouverait surement une chambre vide. Néanmoins il passa devant la salle ou était encore Alicia
Voyant qu’elle était seule il s’appuya contre le montant de la porte, commençant à enfiler son masque à gaz


-Alicia, tout le monde a peur de la mort, mais ne vous inquiétez pas vous ne mourrez pas ce soir, vous comme tout le monde ici, on va faire en sorte que ça se termine bien au moins ici, quand ça sera plus calme je vous raconterai bien d’autre chose promis

Laissant le médecin à sa salle et conscient de son discours cliché, il sourit intérieurement en passant la double porte de l’hôpital pour retrouver le chaos extérieur
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