On trouve de tout, même un ami(Infecté, mais quand même...)

Le centre commercial était très alléchant pour tout ce qu'on pourrait y trouver, mais il fallait s'occuper des infectés qui avaient envahi l'endroit. Il y en avait énormément, franchement, et se rendre au centre était déjà très difficile. J'ai faillit me faire voir plusieurs fois, mais heureusement, ces imbéciles ne savent pas comment ouvrir une porte ou monter à une échelle. D'ailleurs, je me suis introduit dans le centre par une échelle de secours qui donnait sur le toit. Y'avait personne sur le toit, d'ailleurs. Des portes, y'avait que ça, des putains de portes. La plupart étaient verrouillées, mais j'ai tout de même réussit à m'infiltrer en trouvant une porte qui donnait sur la place centrale du centre. J'étais au premier étage et évidement, il y avait des infectés, mais moins que je le pensais, car il y en avait énormément qui gisaient par terre.

-Qui a fait ça?....

Question un peu stupide, par-ce que bon, le centre commercial n'était sans doute la pas cible d'une seule personne. Il doit y avoir un groupe quelconque qui ont juste tué tout le monde pour se barrer avec le maximum de trucs possible. Cependant...est-ce qu'ils allaient me tuer moi aussi, s'ils me voyaient?...Je préfère ne pas y penser. La vérité pourrait me rendre triste.

-Bon voyons voir...ou est-ce que je suis?

Je regardais un peu partout autour de moi pour voir une carte ou quelque chose qui pourrait me dire ou je suis et après quelque secondes, j'avais trouvé un kiosque d'information avec quelque dépliants sur lesquels le centre était inscrit sous la forme d'un plan pour s'y retrouver, avec tous les magasins présents....et coup de chance, l'un des magasins que je cherchais était au premier étage.

-Bon...ça devrait être sur la droite.

Le couloir dans lequel je m'engageais était calme. Il y avait une espèce de librairie à ma gauche, mais, c'était grillé. Heureusement, par-ce qu'un de ces enragés a foncé dedans, et franchement, j'ai crut que mon coeur allait me sortir de la poitrine, tellement il m'a fait peur cet enfoiré. Je le laissa avec sa grille et continua mon chemin.

-Chasse et pêche......chasse et....!! Ah, le voilà!

J'avais trouvé le magasin qu'il me fallait! J'entra alors en vitesse.

Vive le vent, vive le vent, vive le vent d'hiver !

J'adore tuer, c'est fou non ?
Quelle belle journée, un bon réveil, un soleil réchauffant un peu, beaucoup de zombies bien mort . Le centre commercial était à l'époque un des plus grand de Paris, maintenant plus qu'un amas de ressources entouré d'un gros tas de maccabés désirant votre cervelles plus que les habits en soldes...
J'étais avec mes hommes, des solitaires comme moi, enfin, plus trop solitaire du coup, mais bon, ils cherchaient quelqu'un pour les commander et ne vouler pas entrer dans un clan, alors je me retrouve avec cinq gars sous mes ordres, pas grands choses mais c'est déjà ça.

Monsieur le juge, vous voulez quelque chose en particulier ?

Qu'ils sont serviables ! Je le regarde tandis que j'écrase le crâne d'encore quelques zombies puis réponds

Eh bien, il me faudrait du thé, je suis terriblement en manque... Allez y vous cinq, moi je dois faire un tour chez chasse et pêche.

Ils partent avec leurs armes sur l'épaule tandis que j'entre dans la petite boutique déserte. Seule la vendeuse à une réclamation à faire mais je ne comprend pas très bien donc son crâne finit éclaté contre un mur.

Que ce que je cherchais moi déjà ? A oui, des vêtements, des bottes, mais surtout...

Voilà, dans Chasse et pêche, il y a Chasse, donc fusils. Bon après, ils ont tous étaient pillés, mais pas toute les balles, c'est bon ça...

Hmm ? Un bruit ?

J'entends quelque chose, quelqu'un court... Je prend mon marteau et le fait tournoyer, si c'est un infecté, il va voler loin...

Qui est là !

J'entrais dans la boutique, tout fier d'y être parvenu, quand soudain, une voix me fit sursauter. ''Qui est là?''

Mon regard se porta sur un mec qui avait l'air de sortir de l'époque de la renaissance. Il brandissait un marteau que je n'avais jamais vu de ma vie et bon sang, ma rate tapait du pied pour aller jouer dehors, mais compte tenu de la situation, j'allais pas me moquer d'un mec qui a l'air de tout sauf saint d'esprit. Malgré tout, la seule question qui me vint en tête fut celle-là.

-Vous vous prenez pour Napoléon avec cette perruque?

Bordel de con...non vraiment, je jouais avec le feu, mais ce fut plus fort que moi. Le voir faire tournoyer son marteau avec son apparat de maréchal...j'avais trop envie d'éclater de rire.

Voilà donc qui viens dans ma boutique pendant mes emplettes, un jeune homme, normal à priori mais avec un léger détail me frappant, ses yeux sont rouges sang, ce qui n'est guère rassurant. Je continue de faire tournoyer mon marteau, on ne sait jamais qui est allié ou ennemi. Puis à ma plus grande stupéfaction il dit :

-Vous vous prenez pour Napoléon avec cette perruque?

Je me retiens de ne pas lui écraser le crâne vitesse grand V mais ma colère doit certainement se lire sur mon visage. Je m'approche de lui et projette mon marteau dans un étal qui est démolis sur le coup. Étal vide je précise, je ne suis pas fou au point de gâcher des bonne ressources.

Écoutez moi bien jeune homme, je ne suis pas spécialement tatillon, mais je vous prierez de ne pas être si impoli, je me qualifierais pas de Napoléon, je n'ai guère son style et son aisance, plutôt comme Cambronne, brillant, mais assez impulsif, ne mâchant pas mes mots...


J'étais à deux doigts de lui faire mal mais bon, il faut se calmer et se résigner dans la vie... Je ramasse mon marteau et le pose sur mon épaule :

Mais dites moi, que faites vous ici, tout seul dans le centre commercial, c'est pas le meilleur endroit pour vivre...

Et oui, ma connaissance sur Napoléon m'a encore sauvé la vie, plutôt ma dignité, que ce que je l'adore...