"Baal" Bael Mephiston [Fini]

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J'ai toujours été quelqu'un de chaleureux avec mes amis et un adversaire sans pitié avec mes ennemis.
Je reconnais volontiers que certains sujets me mettent salement en rogne, comme j'aime le dire « Le respect est la seule chose qui nous sépare des cadavres en colère. Alors autant y tenir ».

Il est donc logique que me manquer de respect, c'est se prendre un coup de latte ou se faire envoyer bouler. Après tout, on a bien mieux à faire que de se faire insulter. Ce n'est pas comme s'il fallait rebâtir une ville, réinstaurer l'ordre ou bien tuer une armée de morbacs suceurs de cervelle.

Non, absolument pas, donc perdons notre temps à baver des inepties pendant que le reste de cette ville continue à puer la charogne et la bile.
En parlant d'inepties... Visiblement, une secte s'est spécialisée dans leur production de masse. Encore une perte de temps à régler plus tard, sans compter les « hyènes ».
Des junkies et des tarés illuminés...

Comment négocier avec ça ?

J'espère que d'ici là, on pourra produire des munitions en masse. Histoire de prouver qu'on a de quoi maintenir le peu d'ordre qu'on a établi ou qu'un peu de persuasion ne devienne nécessaire.

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Bael est d'assez grande taille par rapport à la moyenne, faisant 1m94 pour 112 kilos. Ses cheveux blonds sont coupés relativement court, étant brossés à l'arrière en temps normal ou attachés en une courte queue de cheval en patrouille.
Son entraînement intensif chez les RPIMA et ses multiples affectations n'ont pas arrangé son compte de cicatrices et son caractère.

Sa passion pour l'escrime médiévale et les sports de combat n'ont fait que renforcer son endurance au cours des années, le rendant difficile à vaincre au corps-à-corps.
Des tatouages couvrent son dos et ses bras, celui qu'il regrette doit être la ligne de crânes, un terroriste tué par crâne en une mission.

La leçon qu'il en a tiré ?
Ne plus jamais se faire tatouer ivre. Ça donne des tatouages du plus mauvais goût et au plus mauvais prix.
 

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Bael est venu au monde dans une famille de militaires, mère, père, frères et sœurs.
Son prénom vient d'un roi dans une série de livres que ses parents aimaient.
Son nom de famille, à la base venait du démon Méphistophélès, un de ces ancêtre se croyant possédé, il se renomma donc pour "apaiser" l'entité. Bien sûr la génération suivante changea le nom en "Mephiston" pour retirer tout sens "démoniaque" mais garda la base pour ne jamais oublier cette tragédie.
Son père était un haut gradé des commandos de marines, RAPAS à son époque.
Il a donc choisi de suivre les pas de son paternel, il aimait tirer, il aimait sa famille et adorait son père. D'autant que c'est un bon objectif de faire partie de l'élite de l'armée, ça sent la classe en gros.

Avec le temps, il s'est rendu compte que la « classe » avait un prix, il a perdu au combat des amis, de la famille et tout semblant d'innocence.
La guerre était devenue son quotidien, l'enfer son terrain de jeux. Une fois chez les RPIMA, il savait qu'il était devenu bon à ça.
Il a vu de quoi les terroristes étaient capables sur le champ de bataille, attacher des bombes à des enfants pour en faire des armes vivantes. Ces années en enfer lui ont valu le rang de sergent des forces spéciales et le surnom "Baal" inspiré d'un dieu de la guerre antique.

Lorsqu'il revint en France avec son escouade, le calme était étrange, envoûtant, dérangeant, le même silence lourd servant de compte à rebours entre deux bombardements.
Puis le chaos, le bordel infâme, celui qui vient de nulle part pour venir s'exploser comme une bouse sur ton quotidien enfin pénard.

Puis un ordre, celui de rejoindre la facilité le plus proche pour attendre plus de détails sur la situation.

Il a choppé son équipement, repartant au front et maintenant le voilà coincé ici. Tuer des macchabées vindicatifs, parfois calmer des gamins un poil trop motivés, entraîner des gars et surtout protéger les « blouses » du vilain monde extérieur.

Sa haine s’éveilla le jour où il vit un zombie en particulier, sa femme, son amour, enceinte d'un enfant qui ne verra jamais le jour... Sa fille, son trésor...

Il vit le trou ayant pris la place de son ventre, les restes d'un petit corps. Son souffle devint un râle sourd, ses yeux des puits rougis de larmes.
Il se retourna et saisi son parang avant de donner un ordre qui semblait plus être un grognement qu'une phrase.

« Couvrez-moi ! »

Et il chargea, tranchant avec précision et brutalité les mâchoires, crânes et cous de ses ennemis cadavériques.
Enfin, il se trouva en face d'elle, il a chargé pour une raison et une seule : si quelqu'un doit mettre fin à cet outrage d'existence, alors ça sera lui ! Elle était sa moitié alors si quelqu'un devait l'achever... C'était lui et lui seul.

Il entendu le son produit par cette parodie écœurante de son aimée, leva son arme et trancha le cadavre mouvant dans la longueur.
Se retournant vers les autres macchabées, il lança la hache pour reprendre son SIG 552 modèle commando et commencer la curée, tirant des rafales pour s'extraire sous le feu nourri du reste de son unité.

Derrière l'écran