Sujet: La vie n'est pas un long fleuve tranquille TERMINE Lun 27 Juil - 17:37
Le bunker était franchement déprimant, des murs en bétons, des néons blafard éclairait à mal le laboratoire et pourtant, dans cette installation qui présageait de la ruine de la ville, on pouvait trouver des hommes et des femmes qui continuait à vivre le plus normalement possible. C'est dans une des pièce du complexe de recherche que se trouvait le major Larkin, un des tireur d'élite affecté à la défense de ce bâtiment. L'homme était assis sur une chaise simple et se penchait sur la table avec un chiffon huilé. Sur celle-ci se trouvait divers pièce d'une arme à feu démontée. D'un côté il y avait une crosse en bois évidée, et à côté tout son contenu. Différent ressort, des pièces métalliques portant des traces d'usure ainsi que le verrou du fusil, un cylindre surmonté d'une poignée noire qui luisait faiblement sous les néons. De l'autre côté on pouvait apercevoir le canon de l'arme en deux partie, le tube noire mat était une pièce non réglementaire, plus lourde que ce qui avait été monté à l'origine, ainsi qu'un cache flamme qui semblait avoir beaucoup servi, la peinture s'étant enlevé sur les orifices du petit cylindre percé.
Larkin inspectait chaque pièce avec un œil d'expert jaugeant d'un simple regard ; l'état de celle-ci. A côté de lui était posé un carton qui contenait des centaines de pièces identique, de quoi tenir des centaines d'année sans ravitaillement. Une fois le tri fait c'était avec une patience méticuleuse qu'il appliquait de la graisse sur chacune d'elle avant de les remettre en place, comme un peintre aurait disposé des couleurs sur une toile. Au bout de quelques heure, l'arme auparavant démontée reprit sa forme originale. Le major vérifia le verrou, celui-ci glissait silencieusement sur sur rail sans aucune friction.
Satisfait de son travail le tireur d'élite prit ensuite bien soin de vérifier à l'aide d'une cartouche inerte le fonctionnement, le percuteur claqua, il réarma et tout fonctionna comme il le devait. Ses yeux de différente couleur scrutèrent les contours de cette arme qui était la sienne, un authentique Fr-f2, une arme qu'il avait reçu une dizaine d'année auparavant et que depuis il n'avait plus lâché. De nombreuse fois on avait voulu le former pour des armes plus lourde d'un calibre plus gros, mais ce fusil restait sa seul préférence.
Larkin mit ses deux pied sur la table avant de s’étirer le dos dans un bâillement, ce son fut le premier à sortir de sa bouche depuis des heures. Au loin, un réveil sonna indiquant sûrement une heure importante, le déjeuner ? Le dîner ? Il ne savait pas, cela faisait-il quelques heures ou bien quelques minutes qu'il s'était retranché ici pour entretenir son fusil. Dans tous les cas cela attendrait il y avait encore beaucoup à faire, et d'un mouvement fluide il sortit des pochettes plastiques remplies de munition qu'il ouvrit avec soin avant de toutes les alignée sur la table, il y avait du travail, beaucoup de travail.
Anna Vignet
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Sujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille TERMINE Lun 27 Juil - 19:43
La vie n'est pas un long fleuve tranquille « La vie est dure quand on vit dans un centre de recherche... Mais ça pourrait être pire. »
Fichu temps parisien. La sortie du matin aurait dû être rapide, efficace. Le plan était parfait. Il s'agissait juste de tester un nouveau sérum sur un infecté, ce n'était pas si compliqué. Ça aurait du prendre trente minutes. Ils étaient trois, Anna et un autre militaire pour escorté une jeune scientifique. Ils lui avaient rappelé les règles de sécurité : 1- Ecoutes les ordres 2- Pas de bruit 3 - On fait au plus vite 4 - faire passer sécurité avant la mission.
Rien de bien compliqué. Ils étaient sortis de bonne heure, trouvé un infecté et injecté la solution. Pas d'effet, bon, tant pis, on note que ça ne marche pas et on rentre. Mais à encore dix bonnes minutes du centre, le trio fut surpris par un gros orage et une pluie diluvienne. La luminosité avait baissé d'un coup. Anna et le militaire avaient déjà vécu ce genre de situation, mais pas la scientifique qui s'était mise à paniquer. En pleine crise de panique, elle commença à devenir bruyante, à attirer l'attention. Anna lui plaquait la main sur la bouche, la calmait comme elle le pouvait, mais ce n'avait pas été suffisant. Une petite meute leur était tombée dessus. Cinq infectés énervés par les éclairs. Ô joie.
Des dizaines de munition gâchées mais heureusement pas de perte humaine. Plus de peur que de mal. Une fois en sécurité, le militaire avait passé un savon phénoménal à la scientifique, promettant qu'elle ne mettrait pas les pied dehors de si tôt. Anna l'avait laissé faire. Il n'avait pas tort. Elle s'était dirigée vers les cuisines, avaient pris un plateau mais sorti du réfectoire. Elle voulait un peu de calme. Et surtout, SURTOUT, elle ne voulait pas croiser Avery qui allait se moquer d'elle. La pauvre ressemblait à un caniche mouillé.
Elle ouvrit une porte au pif et pénétra dans la pièce. Il y avait un autre militaire, mais ce dernier semblait trop absorbé par son arme. Elle s'installa non loin de lui sans ajouter le moindre mot. Le seul bruit était le "pluic pluic" des gouttes qui dégoulinaient le long de sa combinaison pour atterrir sur le sol.
Sujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille TERMINE Lun 27 Juil - 20:48
Il y avait du travail ça oui. Larkin ne tirait que des balles qu'il avait personnellement refait, il les démontaient donc une par une à l'aide d'une pince sans abîmer la chemise, et déversait le contenus dans une doseuse à poudre qui était marquée à une certaine hauteur. Pourquoi ne pas tirer de simple balle réglementaire ? La 7,62mm était très bien pour le tir de précision à faible portée mais passé le kilomètre, elle manquait de puissance, le sniper contournait donc le problème en augmentant la charge de poudre. Le major s'arrêta dans son travail pendant un moment, un courant d'air parcourra sa nuque accompagné du grincement caractéristique de la porte. Le pas était rapide, ce qui indiquait un certain agacement mais le pas était léger et allongé, une seule personne correspondait, le Lieutenant Vignet. Cependant comme elle n'avait pas hurler un ordre, le major se douta que ça ne devait pas être important. Le goutte à goutte qui tombait d'elle était assez agaçant à la longue. Il continua donc lentement de démonter sa pile de cartouche, puis au bout de quelques minutes finit par dire
-Bonjour Lieutenant désolé de ne pas vous saluer mais je préfère ne pas me rater dans le dosage des munitions, trop peu de poudre pourrait rendre la balle imprécise, et trop de poudre ferait exploser l'arme lors du tir.
Positionnant la première série de munition dans sa presse à main et enfonça l'embout pour former ses premières munitions. Chacune d'elle était ensuite marquée à la craie puis rangées sur des lames de cinq balles. Il en restait encore beaucoup. Les stocks du laboratoire en munition était certes limité en munition de FAMAS mais les caisses de transports regorgeaient de munitions de 7,62, qui elle n'était utilisées que par lui. Ce qui lui laissait une grande marge pour expérimenter à sa guise mais au bout d'un certains temps, la bonne combinaison était à portée de main.
Finalement Larkin se retourna pour voir l'officier tenter de manger un des repas qui avait l'air aussi ignoble que d'habitude, ce qui s'apercevait au regard qu'elle portait à son plat. Le major jeta une cartouche vidée de sa poudre dont ses pièces serviraient plus tard dans un carton déjà plein. L'étui et sa pointe tintèrent sur la pile, faisant résonner le son dans toute la pièce
-Puis-je vous aider mon lieutenant ?
Anna Vignet
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Sujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille TERMINE Mar 28 Juil - 10:00
La vie n'est pas un long fleuve tranquille « La vie est dure quand on vit dans un centre de recherche... Mais ça pourrait être pire. »
Anna mangeait sa purée lentement, grimaçant comme un enfant de 3 ans. Ou était-ce sa compote ? Elle ne parvenait pas à différencier les deux. Elle mangeait parce que c'était un besoin vital, sinon elle aurait envoyé son plateau à la poubelle depuis fort longtemps, croyez moi ! Elle jurait intérieurement à chaque heure de repas. Les militaires n'étaient pas doués en cuisine, elle en avait à présent la certitude.
Elle releva la tête pour observer un peu ce qui se passait autours d'elle. Elle était seule avec le deuxième militaire. Le complexe était déserté à une heure pareille, tout le monde allait avaler sa dose de bouillie... Bon appétit. L'homme travaillait sur ces munitions. Anna prit un moment à reconnaître le visage. C'était le sniper, le mec qui restait posté sur le toît. Elle ne le croisait pas si souvent "ici bas". Mais elle décida que ce n'était pas le moment de le déranger et recommença à manger en grimaçant.
D'ailleurs, il ne fit que le confirmer. Elle préférait avoir un soldat appliqué qu'un soldat poli et ne lui répondit que par un léger signe de la tête. De plus, elle avait de cette purée/compote plein la bouche et parler n'aurait pas été beau à voir. Elle avala le béton avec difficulté et baissa les yeux. Il restait encore tout ça à manger...ô misère...
« Puis-je vous aider mon lieutenant ? »
Elle leva les yeux vers lui et lui fit un léger sourire (déjà un exploit pour elle).
« Vous savez cuisiner Première Classe Larkin ? Parce que sinon, je crains que vous ne me soyez d'aucune utilité. »
Elle avait eu un gros doute sur son grade. Après tout, la hiérarchie avait été pas mal... secouée ces derniers temps. La preuve : Anna qui n'était qu'une pauvre officier subalterne, un lieutenant de la marine se retrouvait co-chef de tout un groupe de militaire principalement de l'armée de terre. Elle était bien loin l'époque où elle était sur l'eau. Ça lui manquait. Beaucoup de chose lui manquaient, y compris les pizzas. Et si ce soldat n'était pas capable d'en faire une, alors il ne pouvait pas l'aider.
Elle poussa le plateau et croisa les bras sur la table, devant elle. Elle avait bien mérité une pause et elle commençait à prendre un peu froid. Une petite flaque d'eau s'était formée sous sa chaise.
Sujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille TERMINE Ven 31 Juil - 23:30
Les balles glissaient doucement dans leurs chargeurs, un léger clic signifiait leurs mise en place correct dans le compartiment. C'était un travail long, très long que beaucoup ne faisait pas. Mais c'était un des moyens qu'avait trouvé Larkin pour passer le temps quand il était enfermé dans le laboratoire, inspecter ses armes et préparer son équipement. Si beaucoup le traitait de maniaque, au moins il avait de quoi s'occuper. Venait enfin l'étape finale qui consistait à répartir le matériel dans son sac, un tache complexe car nécessitant une bonne concentration pour placer les objets de façon à ce que le mouvement ne les fasses pas se cogner. Un sac ainsi fait ne faisait pas de bruit quand son porteur marchait, et la discrétion était une des armes des tireurs d'élite, même si les sans-âme avait transformé cette nécessité vitale en un jeu souvent trop simple. Le lieutenant continuait de manger son plat qui de toute façon était ignoble, à croire que les cuisiniers avaient décider de tous les faire mourir d'empoisonnement plutôt qu'à cause du virus ou des zombies. Même si le lieutenant s'était trompé sur son grade, et que cela relevait d'une certaine hérésie, Larkin laissa le tout couler, après tout au point où ils en était. Il s'était retrouvé major suite à une lettre parachutée peu après les bombardement, qui contenait une lettre de félicitation ainsi que ses galons qu'ils portaient aux épaules.
-Major Larkin, mais je dirais que n'importe quel idiot sait cuisiner, et c'est là le soucis, c'est n'importe quel idiot qui cuisine, ce qui nous aide pas mal à détester ce que l'on mange.
Le fusil reprit sa place dans sa house, sanglée à la partie supérieure du sac, et enroulé dans un filet de camouflage gris, le paquetage finit était de la taille d'un sac à dos standard mais contenait ce qu'il fallait pour tenir trois ou quatre jours dehors, et bien entendu six jours de munitions, ce n'était pas une pratique courante en temps normal, mais bien vite, tout le monde s'était rendu compte que les cibles étaient beaucoup plus nombreuses qu'avant. Larkin prenait toujours le double de munitions prévu ainsi que le double de canon de rechange, juste au cas où. Malgré ce qu'on pouvait en dire, le lieutenant, ou peu importe ce qu'elle était restait humaine, il pu le dire en l'entendant remuer d'inconfort sur sa chaise. Négligemment il lui tendit une serviette provenant des stocks.
-Restez pas mouillée lieutenant, vous risquez de chopper la mort, et si les hommes n'ont pas leurs chef, rien de bon ne sortira de tout ça. A ce propos, quelle nouvelle du dehors, l’expédition à l'aire de s'être mal passée. Les scientifiques sont-ils aussi mauvais sur le terrain qu'ils en ont l'aire ?
Anna Vignet
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Sujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille TERMINE Sam 1 Aoû - 2:41
La vie n'est pas un long fleuve tranquille « La vie est dure quand on vit dans un centre de recherche... Mais ça pourrait être pire. »
Elle ne savait pas le Première Classe Larkin si appliqué, si seulement certains pouvaient prendre exemple sur lui. Elle soupira. Non, elle n'était pas non plus à plaindre, les hommes sélectionnés pour cette mission faisaient parmi des meilleurs du pays. Le problème, c'était leur nombre. De plus, le monde extérieur était inconnu, imprévisible, impossible de préparer une équipe pour ce genre de chose. Pourtant, elle n'avait pas l'impression de perdre le contrôle de la situation. Tant que le centre était là, tout irait bien. Sauf la bouffe. Elle détourna le regard de son plateau avant que l'envie de vomir ne lui vienne.
« Major Larkin, mais je dirais que n'importe quel idiot sait cuisiner, et c'est là le soucis, c'est n'importe quel idiot qui cuisine, ce qui nous aide pas mal à détester ce que l'on mange. »
Merde, elle s'était trompé de grade... Ca pouvait être considéré comme une véritable insulte par certains mais fort heureusement pour elle, Larkin n'avait pas l'air de s'en formaliser. Elle eut envie de lui dire qu'elle ne savait pas cuisiner, mais se retenu. Elle ne voulait pas se faire traiter de "n'importe quelle idiote". Et puis, elle était sûre qu'elle pourrait faire quelque chose... Elle n'avait juste jamais essayée. Un trouvait de la nourriture toute faite en ville, pourquoi s'en priver ?
Elle observa le Major ranger délicatement son arme. C'était un homme dévoué à son métier. C'était surement pour ça qu'elle ne le croisait pas tellement ici. Elle-même ne s'attardait que rarement dans les salles communes.
Sa combinaison encore humide devenait dérangeante. Elle était fait en un matériel très souple et élastique mais qui avait une légère tendance très désagréable une fois gorgée d'eau. Elle remua en tirant un peu sur le tissus. Elle se sentait compressée et mal à l'aise. Elle ne grogna pas devant le soldat mais en avait envie. Elle se refusait de se changer. Hors de question d'apparaître en tenue décontracté pendant le service. Elle devait s'entraîner après manger.
« Restez pas mouillée lieutenant, vous risquez de chopper la mort, et si les hommes n'ont pas leurs chef, rien de bon ne sortira de tout ça. A ce propos, quelle nouvelle du dehors, l’expédition à l'aire de s'être mal passée. Les scientifiques sont-ils aussi mauvais sur le terrain qu'ils en ont l'aire ? »
Elle releva la tête. Il lui tendait une serviette qu'elle attrapa et commença à s'essorer les cheveux avec. C'était gentil de sa part et assez inattendu. Les gens d'ici avait tendance à se montrer assez distant avec Anna, principalement à cause de son grade mais également parce qu'elle même n'était pas des plus amicales. Un peu gênée mais tentant de le cacher, elle le remercia.
« Merci Major. Excusez mon erreur de tout à l'heure. »
Elle épongea son vêtement rapidement, continuant à parler.
« Vous connaissez l'extérieur autant que moi, il n'y a rien à espérer. Le sérum n'a pas fonctionné, ils tentent de nouveaux mélanges. Vous devriez continuer vos occupations. Je ne voudrais pas vous déranger. »
Lorsque la serviette fut plus mouillée qu'elle, elle la jeta en boule dans un coin. Elle irait la mettre à la laverie plus tard, elle n'avait pas envie de bouger, seulement de profiter un peu du calme de sa pauvre. L'envie de compagnie se fit un peu plus forte et elle reprit la conversation soudainement.
« Ce n'est même pas de l'incompétence à ce niveau, je veux dire la gamine à eu peur d'un orage. D'un fichue orage ! On à faillit perdre un homme à cause d'elle. Première Classe Gapet était furieux... »
Elle soupira. Depuis le temps qu'elle demandait à ce qu'on forme tous les scientifiques aux expéditions... Non, ce n'était pas qu'un gaspillage de temps, elle en avait eu la preuve aujourd'hui encore ! Mais le conseil ne semblait pas près à changer d'avis.
Sujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille TERMINE Dim 2 Aoû - 0:34
Au final la soi-disant tyrannique chef du petit groupe de miraculé du centre n'était pas si méchante et se révélait plutôt humaine... Le tonnerre grondait fort, et le craquement de la foudre se faisait parfois entendre malgré les épaisseurs de béton armé, faisant trembler les murs. Cela rappelait un bombardement en règle, sauf qu'ici il ne s'agissait ni de bombe ni d'obus mais bien d'authentique éléments naturels. Pour Larkin tout cela semblait être différent comme si ce qui s'était passé avait altéré les événements naturels pour les rendre plus cauchemardesque. Le lieutenant était visiblement aussi déprimé que tout le monde ici, persuadée dans une certaine mesure que la lutte était vaine.
-Ne vous en faites pas j'avais fini, je dois retourner à mon poste la-haut même si je doute croiser grand chose, les pillards ne sortent pas par ce temps, et les infectés se font rare aux alentours.
Il se leva, étirant ses membres pour leurs faire oublier la position qu'ils avaient pris durant les heures précédentes. Les articulations endormis craquèrent en guise de protestation. L'air ambiant était lourd d'humidité, ce qui était profondément dérangeant, le sniper se serait volontiers jeté sous la douche s'il n'avait pas fallu assurer la garde. D'ailleurs en regardant l'heure il vit que ce n'était pas encore son tour, en fait, il n'avait pas vraiment eu de créneau de garde, en tant que sous-officier, ce devoir était souvent purement intentionnel. Haussant les épaules il se rassit sur le siège en face d'Anna. Écoutant ce qu'elle avait à dire sur le fiasco d'aujourd'hui.
-Les scientifiques sont des scientifiques et le resteront, nous avons chacun nos méthodes pour tenter de soigner l'infection, certains sont persuadés que sa peut se guérir, moi je me contente d'éliminer ceux que je vois, je soigne l'infection une balle à la fois.
Il fit un geste en direction de la montagne de caisse de munitions et de pièce de fusil qu'il était le seul à pouvoir utiliser, et ce avec un sourire assez étrange.
-Et j'ai de quoi travailler, une balle par infecté et au vu de la population j'ai de quoi faire.
Larkin reprit son sérieux, pour aborder un sujet qu'il s'était retenu de poser plus tôt. Depuis quelques semaines, durant ses sorties, il avait croisés des groupes de survivants pacifiques qui s'étaient installés un peu partout dans la ville, et de plus en plus souvent ces gens manquaient à l'appel quand il repassait quelques semaines plus tard. Dans un monde peuplé par des sans-âmes cela n'aurait choqué personne, mais les marques de couteau ou d'objet contondant suivit du pillage systématique des locaux ne correspondait pas vraiment à un comportement d'infecté.
-J'ai remarqué des choses étrange dernièrement, des groupes de survivant disparaissent, surtout ceux en bordure du 12ème arrondissement. Ce n'est pas un coup des infectés, eux ne pillent pas les cadavres. Vous en pensez quoi ?
Et une autre de ses questions était évidement de savoir quel comportement adopté si les coupables étaient trouvés....
Anna Vignet
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Sujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille TERMINE Lun 3 Aoû - 7:50
La vie n'est pas un long fleuve tranquille « La vie est dure quand on vit dans un centre de recherche... Mais ça pourrait être pire. »
Essuyée mais pas sec, Anna grelottait un peu dans sa combinaison. Elle tentait contenir les frissons mais ce n'était pas chose facile. Elle avait l'air d'un caniche avec les cheveux collés à son front mais au moins elle ne gouttait plus.
Elle fixait la table sans rien dire. Elle n'avait pas grand chose à ajouter.
« Ne vous en faites pas j'avais fini, je dois retourner à mon poste la-haut même si je doute croiser grand chose, les pillards ne sortent pas par ce temps, et les infectés se font rare aux alentours. »
Il était vrai. C'était souvent par vague. Ils pouvaient affronter 300 infectés en une journée puis ne plus en voir pendant des semaines entières... Elle ne l'expliquait pas. Elle s'en foutait. Peu importe l'extérieur, ces murs étaient tout aussi solides que les hommes prêt à les défendre.
Elle entendit un bruit de chaise, Larkin ne semblait pas prêt à partir finalement. Tant mieux, un peu de compagnie ne pouvait que rendre cette journée un peu moins pourrie.
Elle continua à l'écouter. Elle n'avait jamais remarquée ses yeux. Décidément, elle ne prenait pas assez de temps pour rencontrer les hommes qui étaient sous ses ordres... C'était la première fois quelle était assez proche de lui et avec assez de lumière pour constater la différence. Elle ne pouvait détourner son regard du sien. Elle réussissait à enregistrer ce qu'il lui racontait malgré tout.
Ca lui faisait plaisir, cette discussion. Non pas qu'elle était contente d'enfin rencontrer Larkin ou qu'elle avait un terrible besoin de parler. Non, juste qu'il lui prouvait qu'elle n'était pas invivable, terrifiante mais bien une jeune femme atteignable.
« Vous en pensez quoi ? »
Elle sorti de ses rêveries. Oui, le 12ème, les disparitions. Elle eut un petit temps de latence, le temps de remettre tout en ordre. Elle se racla un peu la gorge, histoire de se montrer sérieuse. Elle savait exactement de quoi il parlait.
« On soupçonne un groupe de taré. L'ordre est d'éviter le secteur lors des explorations. »
Si ces gars avaient trouvé un avantage à vivre dans l’apocalypse, alors ils s'opposeraient sans aucun doute à leurs recherches. Plutôt que de prendre le combat de front, mieux valait se faire discret pour le moment et voir comment les choses se déroulent. Ils ne pouvaient pas lancer une guerre : Si les militaires perdraient trop de monde, alors plus personne ne pourrait s'occuper du laboratoire. C'était un soucis complexe.
« Au fait, plus de sortie sur le toît. Interdiction de sortir jusqu'à la fin de l'orage. »
Elle avait dit ça d'un ton neutre, détaché, mais c'était un ordre. Sortir par un temps pareil ? C'était plus dangereux qu'autre chose. Avec une tels arme, il risquait de servir de paratonnerre plus que sniper. Elle grimaça en s'imaginant retrouver le corps quelques jours plus tard. Ca plus l'odeur du repas qui régnait dans la pièce... Elle eut un haut le cœur et fit la moue de plus belle. Ça serait dommage, si ce n'est con, de perdre un de ses meilleurs hommes ainsi.
Sujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille TERMINE Ven 7 Aoû - 17:21
Ainsi des survivants avaient décidé de s'en prendre aux autre, et ce sans raison apparente, voilà qui préfigurai des ennuis en devenir pour tous les militaires présent. Le laboratoire représentait en effet une source assez importante d'arme, de munition, de médicament et de nourriture, et même s'il était bien protégé, les pillards finirait fatalement par tenter leurs chance. Les prochaines missions allait donc être légèrement plus tendue avec ce paramètre supplémentaire. Au final l'interdiction de remonter sur le toit était une bonne chose. Larkin accueullit la nouvelle avec un grand sourire enjoué.
-Si ce sont les ordres alors je ne vais pas essayer de m'y soustraire
Au contraire, sortir par ce temps pour se tremper jusqu'aux os était une épreuve dont il se passerait bien aisément, cela lui laisserait tout le temps de.... et bien jsutement il n'y avait pas grand chose à faire c'était ça le plus ironique, le travail finissait non par être une corvée mais véritablement une occupation vitale. Tant qu'il avait l'un des plus haut gradés sous la main il comptait bien en profiter pour se renseigner.
-D'ailleurs mise à part ce groupe de pillard, y à t-il certains groupes dont nous devons nous mefier plus que d'autre ? Voir tenter d'éliminer ?
Car oui tant qu'à savoir les groupes en présence autant essayer de savoir ceux qui voulait leur mort. Pour lui entre éliminer un zombie et eliminer un humain menaçant, il n'y avait qu'un pas qu'il franchirait aisément, il l'avait déjà fait bien des fois avant l'épidémie. Cependant, le sniper avait une autre question à poser au grand chef, quelque chose qui ne le concernait pas vraiment car il s'était trouvé immunisé mais cela le tarraudait
-Les scientifiques travaillent sur un remède, mais ils ne devraient pas surtout se pencher sur un vaccins pour nous ? Cela nous permettrait de sortir sans masque à gaz.
Car oui si les militaires étaient immunisés, ils pourraient éventuellement essayer de sortir pour aider les groupes le nécessitant le plus car malgré leurs rôle de garde de laboratoire, il restait les gardiens de la population, enfin selon lui. Certains petit groupes de survivant étaient vraiment intéressants, notamment les sauveurs qui tentaient par tout les moyens de soigner les enfants abandonnés lors de l'apocalypse. Avec un peu de chance les scientifiques qui semblaient brasser de l'air pourraient enfin être utiles
Anna Vignet
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Sujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille TERMINE Dim 9 Aoû - 7:30
La vie n'est pas un long fleuve tranquille « La vie est dure quand on vit dans un centre de recherche... Mais ça pourrait être pire. »
Larkin semblait trouver son compte dans l'injonction d'Anna, ce qui l'étonna un peu mais au final la soulageait : ce mec était facile à vivre. La plupart des hommes seraient aller grogner dans leur coin ou serait aller parlez de l'injustice d'Anna avec d'autres. Il fallait être efficace avant d'être aimé, elle s'était faite à l'idée.
Elle répondit au première classe par un sourire ainsi qu'un petit mouvement de la tête, mélange de 'OK' et de 'Merci'. Elle répondit ensuite à sa question, réfléchissant tout en parlant.
« Les groupes évoluent trop vite. On ne cherche pas à les connaître, on n'a aucun rapport sur eux... Mais d'expérience, je peux déjà te dire qu'il y a un clan assez... conséquent qui se montre inoffensif, voir amical. Il y a un petit groupe religieux aussi... Agressif sans être une réelle menace. »
Elle prit un air un peu plus féroce en évoquant ce deuxième. Cette femme en combinaison... Elle l'étranglerait bien si elle le pouvait. Malheureusement, non. Mission : protection de la population. Ce qui signifiait qu'elle ne pouvait tuer des personnes seines qu'en cas de danger imminent. Elle était même surprise que Larkin demande si on devait en éliminer... Bien sur que non. Les ordres avaient été clairs. Certes, la situation avait évoluée, mais...
Anna ne pouvait accepter l'idée de devoir s'en prendre au peuple qu'ils tentaient de sauver. Oui, elle avait donnner l'ordre du bombardement, mais alors le calcul était simple : en tuer peu pour en sauver beaucoup. Mais maintenant, c'était même à sa demander s'il existait beaucoup de survivant en dehors de leurs ennemis.
Elle réfléchissait à beaucoup de chose en même temps. Ces vieux démons remontaient à la surface et son visage trahissait ce mélange de peur, haine et de regret. Elle ferma les yeux, soupira un coup pour reprendre son sang froid et continuer la conversation.
« Le vaccin, c'était la première idée. Malheureusement, impossible de trouver l'anticorps responsable de l'immunité. Personne ne comprend ce qui se passe ni pourquoi les jeunes ne peuvent contracter cette maladie. Les seules pistes qu'on a sont pour soigner la maladie. »
Elle levait les yeux vers le soldat. Elle l'observait sans sentiment précis dans les yeux. Sans masque, tout serait plus simple, Larkin pensait la même chose qu'elle. Elle avait tendance à ne pas s’intéresser à ses hommes. Ils ne comprenaient pas, ne cherchaient pas à comprendre, se montraient perdue sans ordre précis. Mais ce gars là était en train de lui prouver qu'elle avait sûrement tord. Un peu de communication ne ferait de mal à personne ; après tout, ils étaient tous enfermés sous terre.
Sujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille TERMINE Mar 11 Aoû - 14:49
Ainsi donc on avait quand même commencé à identifier des groupes précis, et si le large groupe inoffensif commençait à être connu, les religieux ne disaient absolument rien au sniper, peut être car il n'allait pas dans leurs quartiers de prédilection. Quoiqu'il en soit il faudrait qu'il fasse ses propres petites investigations sur ce groupe amical, après tout peut être qu'un peu de communication aiderait tout le monde. Par contre l'expression qu'afficha Anna en parlant des religieux lui faisait clairement comprendre une chose à défaut de tirer à vue il fallait les éviter le plus possible. De toute façon cela ne serait sûrement pas un problème pour lui. Ce n'est que lorsqu'il demanda ses ordres de tir qu'il vit le lieutenant prendre une expression assez étrange, pour calmer le malaise il leva les mains avec un sourire chaleureux.
-Vous savez je demande au cas ou hein ! Mieux vaut demander car si ça vous paraît horrible ou inhabituel, d'autre considère ça comme normal, enfin chacun son truc.
Malgré ça l'officier semblait soucieux, comme si elle regrettait quelque chose, le bombardement peut être, selon lui ça avait été un mal nécessaire mais il préférait ne pas trop s'attarder la dessus, cette attaque avait laissée quelques séquelles que le tireur d'élite essayait d'oublier même s'il elle revenait le hanter. Cela devait être pareille pour elle après tout Elle commençait à expliquer le soucis, et malgré son peu d'instruction en biologie il comprenait le principe. Les anticorps étaient donc introuvable... enfin si il y en avait quelque part, chez un certains soldat qui se tenait devant elle mais il doutait que cela serve à quoi que ce soit pour le moment, il n'avait pas envie de rendre paranoïaque la moitié du laboratoire à cause de ça. Et dire que si la bombe n'avait pas explosée près de lui, en lui arrachant son masque durant ces jours fatidiques, Larkin n'aurait même pas su son immunité, la vie était ironique parfois....
-Oui je vois, je ne pourrais vraiment pas aider, au niveau médical je n'ai que la formation de premier secours et je doute que cela serve sur ces trucs !
Le sniper avait lancé ça sur le ton de la plaisanterie pour cacher sa nervosité, Anna semblait perdue dans ses pensée comme si elle était étonnée qu'un de ses hommes puisse la considérer autrement que comme le symbole du commandement. Il joua un petit moment avec la sangle de son fusil avant de dire.
-Vous savez vos hommes aussi râleur qu'ils puissent être restent des humains qui ont besoin de parler, je le sais bien avant qu'une enveloppe tombée du ciel ne me nome major, j'étais sergent d'une escouade , à croire qu'il avait besoin de major... enfin vous savez la logique de l'armée reste propre à l'armée il ne vaut mieux pas chercher à tout comprendre, enfin quoiqu'il en soit je pense que vous gagneriez à discuter un peu avec eux, et bon avec moi aussi
En parlant il éclata de rire devant l'absurdité de la situation, tout le monde était coincé sous terre, et pourtant tout le monde semblait refuser de parler
Anna Vignet
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Sujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille TERMINE Jeu 13 Aoû - 12:04
La vie n'est pas un long fleuve tranquille « La vie est dure quand on vit dans un centre de recherche... Mais ça pourrait être pire. »
Elle le regardait sans se rendre compte que ça pouvait être un peu gênant de se faire scruter de la sorte. Elle ne faisait que l'observer, examiner son visage sans chercher à transmettre une émotion. Lui en revanche, souriait, bougeait. Il avait l'air détendu et amical. A l'opposé du caractère d'Anna en bref ! Pourtant, il sembler chercher à la détendre. Vains effort mon pauvre.
« Oui je vois, je ne pourrais vraiment pas aider, au niveau médical je n'ai que la formation de premier secours et je doute que cela serve sur ces trucs ! »
Elle fit un petit sourire et fit un petit mouvement de sourcil. Malheureusement, il n'était pas le seul à ne pas pouvoir aider. Anna comprenait le vocabulaire des chercheurs mais ses connaissances s’arrêtaient là. Il y avait toujours ce mur entre scientifiques et militaire. Peu de communication et de lien. Eux, c'était la sécurité. Le vaccin, c'était le boulot des scientifiques. Elles se sentaient tellement nulle à devoir attendre qu'ils aient besoin d'elle...
Première classe Larkin commença à parler des autres hommes et femmes de l'armée. Elle l'écoutait sans rien dire, comme un enfant à qui on fait la morale. Elle savait que c'était à elle de faire le premier pas. Ce n'était pas dans son caractère, voilà tout. Pour l'instant, elle était au première stade : discuter avec lui. Peut être un jour elle se tournerait vers les autres, mais elle n'était pas encore convaincue. Ils avaient tous l'air franchement chiant, soyons honnêtes deux minutes... Julien devait très certainement être l'un des seuls sympathique avec qui on pouvait parler. Mais, quoi qu'elle dise, il avait raison : la logique de l'armée est quelque chose d'unique et indescriptible. C'était un monde à part entière et cette catastrophe n'avait fait qu'accentuer la frontière.
Elle fit une petite grimace.
« Je vais me contenter de vous pour aujourd'hui. Si je ne vous dérange pas. »
Elle baissa les yeux, ils rencontrèrent le plateau repas. Il n'était pas vraiment entamé, mais elle n'avait quand même plus faim. Les purées avaient eu un effet brique sur son estomac.
« Vous ne mangez jamais, première classe ? »
Ce mec devait être un fichu robot : faire ses munitions, monter sur le toit, tirer, tuer, descendre et recommencer. Ne jamais manger, dormir ou même aller aux toilettes. Elle eut un léger rire en pensant à sa propre connerie mais se repris aussitôt. Elle se racla la gorge et repris son visage neutre, regardant le soldat dans les yeux.
Sujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille TERMINE Jeu 13 Aoû - 22:29
Malgré tout ce que pouvait faire le major, la commandante semblait rester un peu trop stricte peu importe la méthode, poussant un long soupir de découragement avec un petit soupir. Non bien sur qu'elle ne le dérangeait pas, les journées restaient désespérément longues et ce peut importe la quantité de munition qu'il faisait. Larkin avait même tenté de se fabriquer deux ou trois gadget, mais son imagination l'avait quelques peu abandonnée depuis le temps, un pile d'objet divers s'entassaient dans un coin de la pièce, des mines fait maison, des grenades artisanales, plein de chose faites avec des matériaux de récupération
-Pas de soucis commandante, après tout je crois que nous somme tous les deux vraiment désœuvrés. Vous devriez essayez de venir tirer sur du zombie un de ces jours à défaut de s'ennuyer sa occupe toujours et sa entraîne, vus les montagnes de caisses de munitions que l''ont à stocker ici, on pourrait facilement tenir un siège de plusieurs dizaines d'année, enfin si la bouffe ne nous tue pas avant.
Anna paraissait parfois amusés, si bien que pour le sniper la moindre expression faciale de la commandante en révélait beaucoup. Au final la commandante restait humaine, seulement ses émotions étaient beaucoup plus dure à trouver. Elle finit par lui demander si il mangeait de temps en temps, elle eut une expression qui devait se traduire par de l'amusement avant de se reprendre. Cette fois ce fut à son tour de rigoler, il s'appuya contre le dossier de la chaise.
-Bien sur que je mange mais...
Larkin pointa du doigt le plateau repas à peine entamé
-Mais je ne mange pas ce genre de truc.
Le major se pencha sous la table pour en tirer une énorme caisse de munition qui devait bien faire la taille d'un bureau en longueur, le cadenas était sur la table preuve qu'elle avait été ouverte il y avait peu. D'un coup de sa botte il souleva le couvercle qui s'ouvrit avec un grincement. La caisse était remplie de boite de conserve plus où moins vieilles qu'il avait été récupérer dans les ruines. Il y avait vraiment de tout et pas seulement des boites de conserves parfois des plats encore sous plastique qui avait résister au temps, des paquets de gâteaux sec et même des bouteilles de soda. Il indiqua la pile de caisse qui avait recouvert le mur, des marquages à la craie désignait les produit dedans.
-Cette pièce est le dépôt de munition pour mon fusil, j'ai donc fini par en faire ma chambre, et comme il fallait bien que je fasse quelque chose de ces caisses vides j'y ai stocké tout ce que je récupère quand je sors. Il y à encore beaucoup de chose dehors si on prend la peine de chercher. Et comme les produits sont fermés hermétiquement pas de risque de contamination. Bref tout ça pour dire que je refuse tout simplement d'aller manger au self tant que ma vie n'est pas en jeu.
Malgré tout, Larkin remarqua un un air de surprise dans les yeux de la commandante. En tant qu'anciens sergent, il avait appris les techniques élémentaires pour améliorer l'ordinaire du soldat et ici il les avait toutes mises en pratique si bien que comparés aux gens avec moins d’expérience il vivait plutôt sereinement, souvent il faisait passer ses trouvailles aux autres soldats qui s'empressait de manger en le remerciant. La commandante les ayant toujours éviter elle n'en avait évidement jamais profité. C'était la lé du moral : la bouffe. Si les soldats avaient le ventre plein d'une nourriture pas trop infecte il tenait.
-Si vous voulez quelque chose servez vous j'ai de la réserve et pour ma prochaine sortie je pense avoir trouver un coin pas trop mal.
D'ailleurs quelque chose lui revenait en mémoire alors qu'il pensait à ses sorties, les jeunes qui vivaient au Louvre lui avait parlé d'une veillé pour le premier anniversaire de la contamination, aussi sordide que cet anniversaire pouvait être c'était peut être l'occasion de faire sortir la commandante.
-A ce propos, les jeunes qui sont au Louvre organise quelque chose pour « fêter » le premier anniversaire de la contamination, vous ne voudriez pas y aller avec moi, comme je leur refile parfois quelques boites de nourriture que je trouve ils m'ont invités je pense que ça vous ferait du bien.
Anna Vignet
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Sujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille TERMINE Ven 14 Aoû - 11:53
La vie n'est pas un long fleuve tranquille « La vie est dure quand on vit dans un centre de recherche... Mais ça pourrait être pire. »
Le soldat était définitivement plus bavard qu'elle. Prends en de la graine ma jolie. Non, elle ne voulait pas être quelqu'un de bavard. Elle voulait être quelqu'un d'efficace, ne pas perdre la mission de vu. Elle se posait constamment des barrières, comme si se faire des amis lui laverait le cerveau.
Le soldat lui proposa même d'aller tirer un peu avec elle. Elle n'eut aucun léger sourire concernant l'allusion à la bouffe et ne répondit pas non plus. Elle n'avait besoin de personne pour aller tirer. Certes, elle ne tirait pas aussi bien que lui, mais elle n'avait pas besoin d'un prof particulier.
Elle s'emballait un peu vite, prenant mal sa proposition alors qu'il ne cherchait pas à la dévaloriser. Elle s'en rendit compte seule et se calma.
« Mais je ne mange pas ce genre de truc. »
Il commençait à attirer son attention. Il ouvrit une caisse du pied, dévoilant une véritable réserve de nourriture. Cette dernière ouvrit grand les yeux. Plein de pensées se bousculaient dans sa tête : il avait fait décontaminer le tout hein ? Comme tous les objets qu'on fait rentrer. Pourquoi il ne les avait pas déposées à la réserve ? Il les cachait des autres ? Anna n'aimait pas ce genre de petit secret, elle était à la limite de la crise cardiaque : tant de manquement aux règlements en même temps, c'était trop pour elle. Il y avait peut être un peu de jalousie aussi. Sérieusement, elle se tapait la purée-ciment trois fois par jour elle !
Elle n'écoutait pas ce qu'il lui disait. Elle était restée concentrer sur la nourriture. Elle réussit à détacher son regard de la boîte pour le planter dans le regards du soldat.
« Vous en déposerez la moitié au garde manger. Et un homme intelligent comme vous n'a pas oublié de le faire passer à la décontamination, n'est-ce pas ? »
Voilaaaa ! Le retour du côté maniaque/insupportable/lourde/agressive d'Anna était de retour. Ce moment était trop agréable, elle devait le gâcher : c'était son devoir de par sa nature.
« Si vous voulez quelque chose servez vous j'ai de la réserve et pour ma prochaine sortie je pense avoir trouver un coin pas trop mal. »
Elle grogna. Voilà qu'il commençait à l'amadouer. Elle résista un peu, détournant le regard des boîtes. Il y en avait des vraiment sympathiques... Grumf. Elle grogna une nouvelle fois.
« Bon, ok, vous pouvez les gardez. »
Elle n'avait pas parlé très fort et dit le tout d'un ton bougon, mais qu'il ne lui demande pas de répéter hein ! En temps normal il n'aurait pas pu profiter de cette faiblesse. Juste qu'elle se sentait régresser, à force de nourrir son corps avec du matériel de construction. C'était pour le bien de tous hein, chaque homme voulait avoir un chef bien nourris et en état de réfléchir.
« A ce propos, les jeunes qui sont au Louvre organise quelque chose pour « fêter » le premier anniversaire de la contamination, vous ne voudriez pas y aller avec moi, comme je leur refile parfois quelques boites de nourriture que je trouve ils m'ont invités je pense que ça vous ferait du bien. »
Anna rougit un peu. Comment ça "ça vous ferait du bien" ?! D'un ton froid, légèrement agressif, elle répondit au tac-au-tac.
« Êtes-vous en train de m'insulter d'asociale Major ? »
Voila, il suffisait de l'énerver pour qu'elle retienne le rang du soldat. En même temps qu'elle disait ça, elle se rendit compte que c'était ridicule : Tout le monde savait qu'elle était asociale. Elle-même ne le cachait pas... Elle rougit un peu, temps embarrassée par l'invitation inattendue que par sa propre bêtise. Elle tenta de prendre un air détaché, neutre.
« Pour l'invitation... Merci... Je heu... Je vous accompagnerait si rien ne me retient ici. Je n'aime pas l'idée de savoir un de mes soldats seuls dehors. Les zombies n'ont aucun respect pour le cessez-le-feu. »
OH MON DIEU ELLE A FAIT UNE BLAGUE. Une pas drôle, certes, mais elle en a fait une. Elle avait un visage inexpressif, comme si son excuse était vraie. Non, en vérité, elle savait qu'il avait raison. Ça lui ferait du bien et elle avait confiance en Larkin pour ne pas la brusquer ni pour l'amener dans un endroit déplaisant.
Sujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille TERMINE Ven 14 Aoû - 21:33
Il n'avait jamais été un grand bavard avant la catastrophe, c'était un fait mais depuis que les ennuis avait commencé, Larkin avait clairement compris que jouer le bad boy solitaire taciturne serait juste une connerie monumentale, la situation n'avait rien d'un jeu, ici le moral des hommes était aussi important que l'approvisionnement en vivre et en munition. Les gens coincés ici venait souvent lui parler car il semblait toujours de bonne humeur, évidement quand votre propre camp vous lâche des bombe sur votre position, on apprend vite à rester positif. Si bien que sa proposition était totalement innocente, bien sur il ne pourrait pas apprendre à quelqu'un à tirer comme il le faisait, c'était un art qu'il perfectionnait depuis ses dix-sept ans, et un tel niveau de maîtrise avait été renforcé par les nombreuses OPEX auxquelles il avait participé. C'était surtout pour tenter de décoincer l'officier qui malgré son sérieux restait beaucoup trop stricte au vue de la situation, les hommes avaient besoin d'un officier charismatique, pas d'une surdouée muette. Enfin elle apprendrait avec le temps. C'est d'ailleurs la première réaction de l'officier qui lui en donna la confirmation. Il leva un sourcil circonspect, presque étonné de voir une réaction de la sorte, il haussa les épaules, de toute façon il ne le ferait sûrement pas. Il ne fallait pas non plus habituer les rescapés au confort, non mieux valait leurs donner un petit bonus au pire moment. Finalement elle revînt à la raison, soit elle avait compris soit elle comptait accepter sa proposition. Quoiqu'il en soit il accueillit le dernier ordre avec un sourire
-Vous savez j'ai bouffer ma ration de sable pendant les opérations en Iran, et de boue en Guyane, nos officier ne nous donnait de la nourriture correcte que les pires jours, ça marchait plutôt bien, on est presque tous rentré sain d'esprit ! Et puis malgré ce qu'on peut en dire je pense que ça pourrait nous donner une bonne monnaie d'échange pour plus tard si on se retrouve vraiment dans la merde.
C'est donc encore une fois qu'Anna changea d'humeur, lui demandant cette fois s'il ne la traitait pas d’asociale. Bon elle avait totalement raison c'était une chose qu'il lui aurait dit un moment ou à un autre, en même temps c'est elle même qui le faisait comprendre à tout le monde ici. Mais comme elle semblait au moins s'ouvrir à lui, Larkin allait tenter de faire bouger les choses
-Moi ? Bien sur que non, j'ai juste dit que l'on pourrait gagner à mieux connaître les gens aux alentours pour ne pas tomber dans l’isolationnisme ça nous desservirait pas mal. D'ailleurs ça me rappel un jeu où une bande doté de haute technologie avait fini par se faire déborder par des barbares armés de planche et de battes. Pour ce que ça en vaut je pense qu'on pourrait en tirer une leçon même si ce n'était qu'un jeu.
Oui avant la catastrophe Larkin adorait les jeux vidéo même à vingt-huit ans. Il vit subitement le visage d'Anna passer du blanc au rouge, peut être faisait-elle un malaise ? Le major s'en inquiéta un court moment avant de réaliser que ce n'était rien de tout ça. Alors qu'elle lui répondait, il la regarda interloqué : non seulement elle acceptait l'invitation ce qui semblait déjà incroyable, mais en plus elle avait tenté de faire de l'humour. Larkin lui sourit avant de se mettre à rire.
-Oui c'est sur, mieux vaut y aller à deux ces trucs n'en ont rien à faire que ce soit leurs anniversaire Il faudra que je pense à leurs faire mon propre petit cadeau. Enfin il faudra se rendre au Louvre, c'est là que la petite soirée se déroule.
Il rangea précautionneusement son fusil sur le côté dessus de son paquetage, qu'il recouvrit du filet de camouflage, le tout était suffisamment bien sanglé pour ne pas bouger. Sa seule protection restait son pistolet qui lui avait déjà rendu bien des services
Anna Vignet
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Sujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille TERMINE Sam 15 Aoû - 0:16
La vie n'est pas un long fleuve tranquille « La vie est dure quand on vit dans un centre de recherche... Mais ça pourrait être pire. »
L'estomac de la jeune femme se nouait. Elle n'aimait pas l'idée de se montrer dehors, avec d'autres gens inconnu. Anna n'allait sûrement pas en parler avec le major et maintenant qu'elle avait donnée sa parole, elle ne pouvait pas faire demi-tour. Elle n'avait qu'a prier pour qu'on ai besoin d'elle ce soir, quelque part dans le centre de recherche !
Elle écoutait tout de même Larkin parler de son expérience. Il connaissait son boulot et comprenait bien mieux comment ses pairs marchaient qu'Anna. Elle le regardait attentivement : ce gars était intéressant. Indépendant mais pourtant amicale et efficace. S'il n'était pas continuellement sur le toit, c'est surement lui qui aurait pris le commandement de tout ça. Elle soupira une nouvelle fois, terriblement las.
Il fit illusion à un jeu, Anna ne comprit pas. Elle tirait leçon de ses erreurs ou de celles des autres, mais une bande de civilisé battue par des sauvages... Il fallait se méfier des sauvages, certes, mais qu'avaient-ils à gagner en les attaquant ? Elle réfléchissait trop alors qu'elle n'était pas en condition de le faire.
« Vous semblez plus en forme que moi, major. »
Elle était fatiguée des événements de ce matin, endormie par la digestion... Le soldat ria à sa blague et elle se sentie rougir de nouveau. Elle était à la fois fière d'avoir réussi à faire de l'effet et honteuse de s'être abaissée à ça. Larkin continua en lui parlant de la soirée, comme si de rien était. Elle n'aurait jamais du accepter. Elle se leva, attrapant son plateau d'une main.
« Si nous sortons ce soir, alors je ferais bien d'aller prendre une douche et de faire le tour voir si on a besoin de moi quelque part. »
Elle marqua une pause, le temps d'une prière silencieuse. S'ils vous plaît, dîtes moi qu'Avery à encore fait brûler des échantillons... S'il l'avait fait, elle en aurait déjà entendue parler, mais l'espoir fait vivre.
« Dans trois heures dans le hall ? »
Ils y seraient sûrement tôt, mais Anna ne connaissait pas les fêtes et ne savait pas à quelle heure elles pouvaient commencer. Il fallait compter également un temps de marche pouvant être interrompue par des infectés... Si Julien Larkin avait quelque chose à redire sur l'heure du rendez-vous, il lui fera savoir.