Kira Haneki, Une image vaut milles mots

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Kira. Kira. Qui est-il ? Personne ne le sait vraiment, il n'est pas du genre a parler de sa vie. Même quand on lui pose une question, il n'ira pas plus loin que ce qui lui avait été posé. Assez réservé, il traîne généralement à l'écart. On peut le retrouver sur les toits ou derrière une maison, un pilier, ou quoi que ce soit de pas trop voyant. Kira n'aime pas se mettre en avant... Sauf bien sûr quand il a bu. Là, il devient une tout autre personne.

Embrasser des personnes au hasard, les câliner, les emprisonner dans des étreintes ou raconter des histoires ''vécues'' a propos de lui, comme quoi il aurait empêché une explosion dû à un homme aux supers-pouvoirs le désigne lorsqu'il est dans cet état. Saoul, il se prend pour un héros. Quelqu'un que tous devraient regarder avec des étoiles dans les yeux. Et s'il voit un seul regard méprisant, il le câlinera jusqu'à ce que celui-ci change. Il n'y a pas que l'alcool qui peut le faire agir ainsi. Une fatigue intense peut aussi le provoquer.

Dans la vie de tous les jours, cet homme de 21 ans n'a pas vraiment peur de mourir. Ces peurs sont : les grandes étendues d'eau, voir du sang frais, la paralysie du sommeil. Évidemment, lorsqu'il est saoul, tout ça disparaît et le super-héros naît.

Il est maladroit et parfois lent d'esprit, mais il a un talent pour voir quand une personne va mal et fera a peut près tout pour lui remonter le moral. Ses yeux surplombent chaque détail de chaque chose à chaque instant, mémorisant l'ombrage et les micros-traits, qu'il appliquera ensuite sur papier. Ce carnet de dessin est un peu comme son journal intime. Kira le cache sous son matelas au niveau de la tête, et le continue a chaque jour d'un nouveau dessin qui décriera ses pensées du jour.

Quant à ses amis, il n'en a pas vraiment. Trop silencieux et fermer pour les garder ou être intéressant peut-être ? Il s'émerveille à quel point les enfants sont encore insouciants et énergiques, et leur parle sans problèmes. Avec les enfants, c'est facile. Ils lui parlent des heures sans se tanner et sans que Kira ait a dire un seul mot. Il s'est lié d'amitié avec un en particulier de 8 ans. Il aime ce battre, que ce soit sérieux ou pas... Enfin, ''battre'' est un grand mot! Il esquive plutôt, fesant ragé son adversaire...

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Ce jeune adulte porte ses cheveux bruns plutôt courts. Il attire souvent curiosité à cause de ses œils de couleurs différentes. En effet, son œil gauche est bleu tendis que le droit est vert. Ceux-ci encadré de long cils brun foncé. Sa peau est, en générale, lisse et immaculée, dû à ces origines japonaises. Des lèvres de teinte pêche et bien sculptée mettent sa bouche en évidence, juste en bas d'un nez légèrement retroussé. Il mesure 1m80 de haut pour une musculature moyenne. Loin d'être un body-builder ou d'un cure-dent, un tout juste-milieu. Ses mains sont très souvent tâchées dû à l'encre, les stylos et le plomb... Ou encore le charbon, qu'il utilise pour dessiner.

Il se lave régulièrement et donc ne sent pas la sueur comme certain autres chez les hyènes. Un t-shirt, des pantalons, il porte pratiquement toujours des vêtements décontractés, accompagné de quelques accessoires simples. Bracelets, fine chaîne, piercing a l'oreille gauche au niveau de l'hélix, une ceinture... Ça varie celons ses émotions. Depuis sont arriver, il a particulièrement l'œil sur le chef, Cratos, qu'il dessine sous tous les angles dans son cahier. Évidemment, il ne lui a jamais vraiment parlé, mais il l'admire en secret. Kira le trouve brave et raisonner. Cratos paraissait être le meilleur chef, le plus apte à diriger, comme s'il l'avait déjà fait...

Dans son cahier, aussi quelques dessins plutôt privés et gênant que le chef ne devrait JAMAIS trouver sous peine de se faire crever les yeux par Kira.
L'homme a une étoile de tatouer juste derrière l'oreille, un peu en bas. Il a aussi des ailes d'encre qui couvre son dos complet en hommage à ses ancêtres. Haneki veut dire ''esprit ailé''.

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Son esprit solitaire n'est pas né ainsi. Plus jeune, il était celui qui apportait le sourire au groupe. Celui qui par ses bêtes gaffes redonnait un peu de joie, de lumière. Seulement, son groupe était des gars. Et donc évidemment, lorsqu'ils eurent 12 ans, plusieurs se firent des ''copines''. Kira alla donc avouer ses sentiments à un ami qu'il observait depuis un bon moment. Mais non seulement celui-ci le rejeta, mais inventa toute une histoire qui valût à l'enfant innocent de perdre tout ses amis. Il préférait les abandonner qu'ignorer son orientation et devint rapidement meilleur amis avec son cahier quadrillé de math, restant seul perché sur une branche...

Il n'en était pas triste pour autant. Évidemment, les moqueries le blessaient, mais il était déjà plus mature à cet âge. Pourquoi n'avait-il pas le droit d'aimer qui il voulait ? Ce n'était pas juste, Kira ne comprenait pas pourquoi il était pointé du doigt. Plus tard, il déménagea dans un autre établissement. Quelques filles virent le voir, mais il les repoussa, se consolant avec son cahier à dessin. À cause du jour où il avait été repoussé et méprisé, il n'osait plus se prononcer, ne voulant pas revivre ça. Sa famille même n'était pas au courant. Tous le voyaient comme un adolescent normal, un peu en retrait et lunatique, mais gentil et altruiste...

Ce qu'ils ignoraient, c'est que Kira dessinait ses émotions. Ses ennemis éventrés, décapités, noyés, se tordant de douleur. Il étudia l'art à paris, doté d'un immense talent... Mais à un certain moment, une maladie a commencé à se rependre... Durant deux semaines, il s'est absenté à l’extérieur de la ville... Et lorsqu'il est revenu, il n'y avait plus personne chez lui. Pas de petite soeur, pas de père entrain de réviser des documents ni de mère entrain de faire du Yoga. Pas de musiques orientales, aucun son, sauf des grognements. Les zombies... Ils étaient arrivés jusqu'à Paris.

Il marcha un bon moment, son sac a dos contenant quelques trucs utiles et armé de seulement un couteau à hacher, le plantant dans le crâne de ces gens... Non... De ces monstres. Il n'aimait pas tuer... L'idée que ces choses soient encore, en quelque sorte, consciente... Il avait hâte que ça finisse ! Il tomba à un moment sur un homme... De reflexe, pensant qu'il étais un des leurs, le tua violemment, d'où sa phobie du sang, qui l'avait aspergé... À force de marcher, il arriva à une espèce de camp... Comme tribal, sauvage... Il ne savait pas trop, mais eux étaient bien conscients !

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