Peu de gens la connaissait avant, donc inutile de vous raconter en détail comment elle avait été par le passé. Ce qui compte désormais, c’est ce qu’elle est devenue à présent et le moindre qu’on puisse dire de Donatella, c’est qu’elle est quelqu’un qui a la tête sur les épaules et qui sait parfaitement voir les priorités. Et en ces temps difficiles, c’est déjà là deux atouts forts précieux à lui accorder. Et lorsqu’on ajoute à cela une détermination sans faille à survivre, il devint évident que Donatella ne sera jamais parmi les premières à se laisser abattre, à baisser les bras et à abandonner tout espoir.Toutefois elle reste humaine, et il y a toujours des fois où cela peut devenir trop lourd pour ses épaules. Dans ces moments difficiles, elle aime pouvoir exprimer ce qu’elle a sur le cœur à une personne de confiance. Et en général, lorsqu’elle se confie, elle ne le fait toujours qu’à une seule personne. Et de cette personne, Donatella n’attend pas forcément toujours des réponses ; le simple fait de parler de ses problèmes l’aide bien souvent à les surmonter ensuite par elle-même. Donatella est capable de faire confiance aux autres, toutefois elle s’accorde toujours une marge de sécurité dans ses relations. De ce fait, elle aura la plupart du temps tendance à se reposer sur elle-même et à ne confier que les tâches estimées plus « faciles » aux autres. Rares sont donc ceux à qui elle confierait sa vie, car dans ce monde les valeurs humaines ont tendance à vite se perdre dans les moments les plus critiques. Et bien qu’elle ne puisse pardonner cela, Donatella peut comprendre ces gens qui succombent à la peur.Donatella est forte, avant que tout se précipite elle n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds et à subir les événements sans réagir. Et aujourd’hui, elle fait tout pour que cela ne change pas. D’une franchise parfois blessante, elle n’hésite pas à affirmer ses idées. Très cartésienne, elle ne consent à se plier aux exigences des autres que lorsque ces derniers lui présentent de bons arguments. Assez posée et réfléchie, elle mesurera toujours les gains et les risques de chaque choix. Toutefois dans certaines situations, elle sera plus du genre à se laisser guider par ses émotions plutôt que par des statistiques. En effet, elle ne supporte la méchanceté gratuite et ceux qui profitent de la détresse des autres. De ce fait, elle voue une animosité toute particulière à l’encontre des Hyènes, et doute fortement qu’il y ait en son sein des personnes en valant la peine.Voilà pour le principal et ce que tout le monde peut voir et deviner à force de la côtoyer sans forcément être proche d’elle. Après pour ceux et celles qui deviendraient plus intimes avec elle, ils pourront apprendre plusieurs autres choses sur son compte. Son histoire par exemple, car il est un fait qu’elle ne parle que très rarement d’elle-même et de son passé. En général, Donatella évite toujours soigneusement le sujet en revenant à leurs préoccupations actuelles. Ensuite il y a aussi le fait qu’elle soit lesbienne, n’ayant plus de lois pour régir le monde actuel, les homophobes et les racistes ont tendance à s’en livrer à cœur joie et à écouler leur frustration sur ces minorités. Dès lors Donatella préfère rester prudente, d’ailleurs de manière générale, notre amie est assez secrète, elle laisse planer de nombreux mystères sur sa personne. Et comme elle le dit souvent, une confiance se débute par des promesses mais se concrétise avec des actes. De ce fait, c’est par ses actions envers le groupe que notre amie a su gagner la confiance de la majorité sans jamais trop en dévoiler sur elle-même et son histoire.
Physiquement, on peut facilement deviner que suite à la déchéance du monde que Donatella est passée par tout un tas d’épreuves. Il y a chez elle, dans son regard, dans sa posture, dans ses gestes, cette sorte d’aura où transparait une détermination sans faille. En lui-même son corps n’est pas ressorti indemne de tout cela, Donatella présente en de nombreux endroits des plaies et des cicatrices qui deviendront par la suite tant de marques indélébiles capables de raconter son histoire.Avant que le monde ne devienne ce qu’il est, Donatella était une jeune femme sportive et athlétique. Et aujourd’hui cela n’a pas changé, habituée à l’effort dès son plus jeune âge de par sa pratique de la boxe et son travail d’infirmière par la suite, notre amie remercie Dieu de lui avoir donné le corps qu’elle a. Car ce sont bien ses aptitudes physiques qui l’ont sauvée plus d’une fois jusqu’à ce jour. Infatigable et énergique, Donatella démontre une endurance hors du commun et une capacité à repousser ses limites indéniable. Mesurant avec exactitude un mètre et soixante-huit centimètres, notre amie arbore une silhouette svelte d’où ressort une poitrine généreuse et un fessier bien affirmé. Son corps quant à lui se révèle bien musclé, soulignant dès lors que ses cinquante-quatre kilogrammes ne sont guère pour de la graisse. Et si elle reste une femme, Donatella peut se vanter d’être plus forte que la plupart de ces hommes n’ayant connu qu’une vie oisive avant le déclin du monde.Donatella a une peau légèrement basanée, héritée de ses parents à sa naissance et renforcée sous l’action du soleil méditerranéen de son enfance. Aujourd’hui, à force de lutter sans cesse pour la survie, à force d’économiser au maximum l’eau, sa peau n’a plus le même éclat qu’autrefois. Si cette dernière avait été autrefois douce, les diverses épreuves ayant endurcie Donatella l’ont faite devenir rugueuse et sèche. Des épreuves ayant également laissé sur celle-ci leur lot de cicatrices.Donatella a sinon de longs cheveux noirs ébènes, ces derniers ne sont pratiquement jamais attachés et retombent à hauteur de ses épaules. Et s’ils avaient été autrefois soyeux, on constate aujourd’hui les mauvais traitements et l’absence de soin qu’ils ont eu à subir. Pour le reste, Donatella a un visage aux traits assez fins, et suffisamment expressif pour être révélateur de ses états d’âme. Notre camarade a sinon des sourcils noirs assez épais, des yeux verts, un nez droit et une bouche aux lèvres malheureusement trop gercées en cette triste période.Quoi qu’il en soit, même si les temps ne lui permettent plus de jouir d’une hygiène irréprochable, Donatella reste malgré tout une belle demoiselle. Sinon au niveau de sa tenue vestimentaire, tout ce qui lui reste se résume à peu de chose. Donatella porte sur elle un jeans troué à quelques endroits, une paire de basket et de chaussettes noircies par la poussière et la boue, un débardeur en aussi bon état que son pantalon, et une veste noire en cuir résistant assez bien à la vie difficile qu’elle mène actuellement. Donatella pourrait très bien s’accorder de meilleurs vêtements, mais les températures étant encore clémentes, elle préfère favoriser les enfants. Les seuls vêtements qu’elle change dès qu’elle en a l’occasion sont ses sous-vêtements.
De nationalité italienne, Donatella est née à Turin. Elle n’y a cependant pas passé toute son enfance, car à sept ans, elle déménagea avec son père et sa mère pour l’Espagne, à Barcelone. La raison de ce déménagement était que sa mère avait trouvé un nouveau travail là-bas. Mais elle ne resta pas éternellement en Espagne, car une fois que sa mère eut terminé son travail, celle-ci dut en chercher un autre et c’est à Paris, en France qu’elle le trouva. Résultat à dix ans, Donatella déménageait une nouvelle fois. Cependant ce travail-ci semblait devoir durer une bonne dizaine d’années, Donatella se voyait donc commencer son adolescence dans la ville française. Elle ne la finit cependant pas là-bas, car bien que l’emploi de sa mère était désormais stable, les relations entre elle et son mari n’étaient plus bonnes du tout et un jour s’en fut trop et ils demandèrent tous les deux le divorce. Devant le juge ce fut le père qui obtenu la garde de Donatella, elle s’en alla donc vivre dans un appartement avec lui, laissant la maison à leur mère. Mais ils ne restèrent pas longtemps à Paris car son père rencontra une japonaise dont il tomba éperdument sous le charme, il décida alors de partir avec elle et de s’installer au Japon et bien sûr Donatella était du voyage, à l’âge de quatorze ans, elle changeait une nouvelle fois de pays. Mais cette fois-ci elle avait bien l’intention de prendre racine au Japon, mais la déchéance du monde vint bousculer tous ses plans.Mais avant de parler de cela, discutons encore de cette vie paisible qui lui avait été permise de vivre avant cette ère apocalyptique. Il faut savoir que tous ces voyages, tous ces déménagements, tout cela eut quant même du bon pour Donatella. En effet changeant constamment de pays, d’école, elle était sans cesse obligée d’apprendre la langue principale du pays. Et à ce jour elle parle parfaitement cinq langues, sa langue maternelle l’italien, mais aussi l’espagnol, le français, l’anglais enseigné à l’école et bien évidemment le japonais, langue pour laquelle elle eut le plus de difficultés. Avec cela, elle aurait pu se destiner à une carrière dans les langues mais il en fut cependant tout autrement, notre amie avait d’autres aspirations. Donatella avait pour vocation de devenir infirmière.Tout au long de son enfance et de son adolescence, Donatella se passionna pour plusieurs choses : le dessin, la flûte traversière, l’écriture héroïque-fantaisie, ainsi que la boxe thaï. Tout d’abord le dessin, Donatella s’est mise à dessiner depuis qu’elle était capable de tenir un crayon entre ses doigts, elle a ensuite suivi des cours de dessin jusqu’à l’âge de quatorze ans où elle décida d’arrêter. La raison étant qu’elle savait qu’elle n’avait aucun avenir dans le dessin et que çà resterait juste un loisir pour elle, un loisir qu’elle n’avait plus besoin de perfectionner selon elle. Vint ensuite la flûte traversière, ce fut sa mère qui l’inscrivit contre son gré à six ans à des cours de flûte traversière, bien que récalcitrante au départ Donatella sut par la suite apprécier cet instrument et les mélodies qu’on pouvait en sortir. Comme pour le dessin elle a arrêté de suivre des cours à quatorze ans, juste après le divorce de ses parents, elle continue cependant d’en jouer fréquemment mais jamais devant son père qui déteste cet instrument, lui rappelant trop cette femme avec qui il ne veut plus rien à voir. Ensuite l’écriture, là pas besoin de cours, Donatella s’était prise de cette soudaine passion pour les récits héroïque-fantaisie à douze ans alors qu’elle rentrait en secondaire. Elle n’écrivait que pour son plaisir et n’imaginait pas publier un livre un jour, cependant son père, écrivain-romancier de première, finit par tomber par hasard sur une de ses histoires, la meilleure qu’elle avait écrite et pour laquelle elle avait mis presque deux ans. Son père trouva son récit fascinant bien qu’il contenait quelques erreurs d’orthographes et quelques agencements pouvant être mieux réalisés, il conseilla sa fille de le présenter à une maison d’édition après l’avoir retravaillé. A quinze ans alors qu’elle avait quitté la France, on lui apprit par courrier que son récit avait finalement été lu et que les membres de l’édition étaient près à le publier, un mois plus tard Donatella reçut un exemplaire de son livre qu’elle avait écrit en français avec une lettre lui disant que si son livre se vendait bien qu’il prétendrait peut-être à une traduction dans d’autres langues à commencer par l’anglais. C’était une joie pour Donatella, qui alors qu’elle n’était pas encore majeure touchait déjà de l’argent régulièrement suivant les ventes de son livre qui se voulait être le premier volet d’une longue histoire qu’il n’était pas encore sûr de continuer. Et pour finir la boxe thaï, un sport de combat assez intense auquel Donatella s’adonna dès ses six ans. Durant son adolescence, elle eut l’occasion de participer à plusieurs compétitions. Mais même si elle avait ses chances, elle avait décidé de ne pas se lancer dans la boxe thaï professionnelle. Donatella avait d’autres aspirations et avec ses déménagements réguliers, ce n’était guère chose évidente non plus. Dans tous les cas, elle reste quelqu’un de redoutable dans ce sport.Très jeune Donatella manifestait son envie d’indépendance vis-à-vis de ses parents, cette envie était devenue encore plus grande lorsqu’elle avait emménagée au Japon avec son père et sa belle-mère. Elle avait beau harceler ces derniers pour qu’elle la laisse vivre seule dans un appartement, ceux-ci refusaient éperdument. Elle avait beau leur montrer qu’elle était parfaitement capable d’exécuter toutes les tâches dans une maison ceux-ci se refusaient toujours à lui accorder son indépendance. Un jour ses parents lui demandèrent où elle irait chercher l’argent pour son appartement, pensant avec cette question la faire se résigner, il en fut tout autrement. A cela Donatella leur répondit qu’elle touchait déjà fréquemment de l’argent sur son compte bancaire grâce au succès de son livre, et qu’avec cela il y avait aussi ses jobs d’étudiant qu’elle enchaînait successivement. Mais avec tout cela, ses parents mettaient toujours un halte là à ses envies de libertés. Toutefois quand elle leur annonça vouloir se lancer dans des études d’infirmière, ils consentirent à lui offrir un studio afin qu’elle soit au plus près de son école. A dix-huit ans, Donatella entamait donc sa vie en toute autonomie en même temps que ses études, ces dernières durèrent trois ans au bout desquels elle obtenu son diplôme ainsi qu’une place dans un hôpital. Son studio lui convenant assez bien pour le moment, elle le garda pensant qu’elle cherchait quelque chose de plus grand si jamais elle venait à se mettre en couple ou autre chose nécessitant plus de place.Un an plus tard, alors qu’elle s’était habituée à sa nouvelle vie à l’hôpital, le monde montra les premiers symptômes qui allaient être les prémices de sa déchéance quelques mois plus tard. Depuis quelques jours, Donatella recevait dans son service des personnes atteintes d’une étrange maladie inconnue. Cette dernière provoquait une dégénérescence du corps, et peu importe les antibiotiques, les pommades, les crèmes et tout autre traitement. Rien de ce qui était tenté semblait avoir d’effet sur cette étrange pathologie, par les informations mondiales, Donatella apprit que cette maladie touchait de nombreux autres pays partout dans le monde. Si bien que trois mois après, on dénombrait plusieurs milliers de cas, et pour répondre à ce phénomène le Japon ouvrit un centre de recherche. Jusque là, Donatella suivait les évènements avec un certain détachement. Certes elle était un peu inquiète, mais n’étant pas directement touchée, elle n’était pas en proie à la même anxiété que certains. Toutefois cela changea radicalement lorsque son père et sa belle mère se mirent à contracter cette maladie dans le courant du mois de novembre. On comptait désormais le nombre d’infectés par million, et toujours aucun remède n’avait été trouvé. Dans le monde, d’autres centres de recherche avaient vu le jour mais malheureusement ces derniers se montraient guère plus efficaces.Et alors que les pays du monde entier tendaient à se montrer solidaire face à ce qui était devenu une véritable pandémie, les personnels soignants du monde entier comme Donatella étaient de plus en plus sollicité, et ce alors qu’ils demeuraient dans l’impuissance la plus complète. Par la suite, voyant l’état de son père et de sa belle mère se dégrader, Donatella ne fut plus émotionnellement à même de travailler et décida de se mettre sous certificat médical. Ce fut à ce moment là que le point de non retour fut franchi. Devant le comportement agressif et dangereux qu’avaient développé les infectés, les gouvernements des pays avaient décidé de procéder à un massacre pur et simple de ces derniers. Et malgré tous les mouvements de contestation, rien ne put empêcher cela, Donatella perdit ainsi définitivement son père et sa belle mère. Et ayant besoin de soutien dans ce moment difficile, elle décida de retourner à Paris auprès de sa mère. Mais là-bas, la situation n’était guère meilleur qu’au Japon. Aussi peu de temps après son arrivée, on put apprendre par les médias que la plupart des pays revoyaient leur politique et fermaient à présent leurs frontières. A Paris, comme dans l’Europe toute entière, une certaine insécurité commençait à s’installer et les gens n’osaient plus sortir de chez eux. La pandémie était au cœur de toutes les discussions et la crainte de la contracter ou de voir l’un de ses proches l’avoir était source d’une angoisse insoutenable. Surtout que désormais tout le monde savait ce qui attendait les infectés : la mort. De ce fait, plusieurs familles cachèrent leurs proches malades aux autorités, ce qui fit qu’au début du printemps 2022, la population de Paris comptait plus d’infectés que de personnes saines. Il fut alors décidé par le gouvernement un bombardement de la ville afin d’éradiquer au maximum la menace. Pendant une semaine un ordre d’évacuation de la ville fut donné, et début avril des bombes furent lâchées sur Paris. Donatella perdit sa mère durant celui-ci, cette dernière s’était entêtée à vouloir rester et elle en avait payé le pris. Donatella, elle, avait eu plus de chance, elle ne s’en était tirée qu’avec des blessures légères.Désormais le monde qu’elle avait jadis connu n’existait plus, et le scénario de sa vie avait pris une tournure de fin du monde. Paris était en ruine, elle n’avait plus de famille et pas plus de nouvelles de ses amis, et dehors dans les rues, des infectés erraient parmi les décombres et s’en prenaient aux rares survivants comme elle. Le bombardement n’avait pas eu raison de toute la menace. Tous ces jeux de survie et ces films avec des zombies que l’homme avait créé pour se divertir, Donatella avait désormais l’impression d’être plongée dans l’un d’eux, mais malheureusement il s’agissait bel et bien de la réalité. Et pour la première fois, confrontée elle-même aux infectés, elle comprit avec regret les mesures extrêmes du gouvernement et de l’armée. Ces gens qui avaient été jadis humains tout comme elle ne pouvaient désormais plus être considérés comme tels. Ils ne pouvaient même pas non plus être considérés comme des animaux, il s’agissait ni plus ni moins de monstre. Et ce fut ce dont elle dut se convaincre afin de ne pas sombrer dans la folie et de parvenir à survivre dans ce monde.Toutefois survivre seule dans un environnement aussi hostile était une chose ardue qui entrait facilement dans l’ordre de l’impossible. D’ailleurs si Donatella se doit d’être encore en vie à l’heure actuelle, c’est bien grâce au courage d’une personne et de ses camarades. Alors qu’elle s’était faite piégée dans une impasse par trois infectés, de mystérieux inconnus étaient venus à son secours et lui avaient prêté main forte pour neutraliser ses monstruosités. A la tête de ce petit groupe se trouvait une prénommée Karin Lous, cette dernière était partie en quête de nourriture avec les siens avant de la repérer et de lui venir en aide. Essoufflée et sous le choc, Donatella prenait conscience de ce à quoi elle avait réchappé de peu. Et face à elle, cette femme lui expliquant appartenir au groupe des Sauveurs. Ignorant tout de ces derniers, Karin lui expliqua les aspirations idéalistes de ce groupuscule d’individus. Donatella fut alors touchée par ce qu’ils avaient réussi à mettre en place, et décida de les rejoindre dans leur quête de nourriture pour au final les rejoindre également en tant que membre.Cependant si la collecte de nourriture avait été fructueuse grâce à la découverte d’une réserve de conserve, les choses prirent une tournure dramatique par la suite. Alors qu’ils étaient en route pour la piscine qui servait de refuge aux sauveurs, tous entendirent les cris et les pleurs désespérés d’enfants. Ceux-ci provenaient d’un immeuble en ruine, tous savaient à quel point il était dangereux de pénétrer dans les lieux confinés, mais même si la crainte de ce qui les attendait était grande, ils n’avaient pas le cœur à vouloir abandonner des enfants qui appelaient à l’aide. Pourtant ce jour-là, peut-être auraient-ils dû continuer leur chemin, car cet immeuble se révéla être un véritable nid d’infectés. Et à l’intérieur, ils ne trouvèrent aucune trace d’enfants, juste à leur plus grand effroi un infecté parmi tant d’autres capable d’imiter les cris de détresse et d’agonie de ceux et celles qui avaient été ses victimes. Tous avaient été attirés là-bas par cette tromperie, et tous ne réchappèrent pas de ce piège. Karin et deux de ses compagnons périrent ce jour-là, Donatella eut elle la chance de s’en sortir avec l’un des camarades de Karin.Ce fut grâce à ce dernier qu’elle trouva la piscine, là-bas ce fut le deuil au sein des sauveurs, visiblement Karin semblait occuper une place assez importante au sein de ce groupe. Se sentant redevable vis-à-vis d’elle, Donatella décida de se montrer forte et de combler le manque que Karin avait laissé derrière elle. Désormais cela fait plusieurs semaines qu’elle est devenue un membre à part entière des sauveurs. Si le leader de ce moment là se révélait être un certain Edouard, ainsi qu’une certaine Freyja, Donatella ne trouva pas en eux le charisme rassurant et motivant d’un chef. Si bien qu’au fil du temps, elle se hissa à leur niveau, sa force de caractère faisant, elle n’eut pas trop de mal à se faire accepter comme un nouveau pilier de soutien pour tous ces enfants et ces rescapés ayant rejoint les Sauveurs. Elle mit ses connaissances d’infirmière à contribution et forma certains jeunes aux premiers soins, il lui fut également confié la gestion des stocks, à cette fin elle se chargeait souvent de diriger des expéditions pour collecter des vivres, de l’eau et des médicaments. Malheureusement la piscine leur servant de refuge, déjà bien endommagée par le bombardement le fut encore plus après un violent orage. Désormais l’endroit ne leur garantit plus suffisamment de sécurité, et bien qu’il y ait quelques réticences dans le groupe, il leur faut désormais se mettre en quête d’un nouveau refuge. Il fallait espérer que cette nouvelle épreuve n’allait pas porter préjudice au groupe.
PUF :Prénom :Âge : 27 ansUn peu plus de vous : Je suis un français installé en Belgique, je travaille comme infirmier et je fais du rp depuis près de neuf ans.