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Sujet: Marchandage {2ème partie} (pv) Dim 20 Déc - 17:30
Lorsqu’Anaïs atteignit le point de rendez-vous fixé préalablement par Donatella, elle eut la surprise de voir que le nombre de sacs à transporter avait bien diminué. Est-ce que, finalement, elle avait décidé de revoir à la baisse le nombre de marchandises qu’elle voulait échanger ? Là encore, c’était son droit le plus fondamental. Après tout, pour la demoiselle, celui qui trouvait quelque chose devenait la seule personne à même de juger de ce qu’elle voulait en faire ! Après, tout dépendant de la générosité de cette même personne quant au partage qu’il en ferait…
Comme à chaque fois qu’un adulte quittait l’enceinte protectrice de la piscine, nombre d’enfants venaient les voir partir. Leurs regards exprimaient diverses émotions : dans certains, c’était l’espoir que l’on pouvait apercevoir. L’espoir de quoi ? L’espoir de les voir ramener des vivres, et ainsi les rassurer quant au nombre de jour qu’ils pourraient encore vivre sans être affamé ? L’espoir qu’à leur retour, la situation à l’extérieur ait pris fin ? D’autres regards montraient clairement qu’ils se demandaient si ce n’était pas la dernière fois qu’ils les voyaient… Ce n’était pas très rassurant, mais en même temps, parfaitement logique… Après tout, elles ne seraient pas les premières à ne pas revenir d’une expédition… Enfin, d’autres encore manifestaient un encouragement muet, une façon discrète de leur souhaiter de revenir en un seul morceau. Le regard d’Anaïs, lui, fut par contre attirer par la petite Déborah : en effet, elle était armée d’une batte, et semblait sur le pied de guerre. Est-ce qu’elle serait de la partie !? Si tel était le cas… Mais heureusement, il ne s’agissait là que d’une manifestation de la volonté de la petite fille, et non d’une décision formelle. D’un signe de la tête, Donatella mit un terme à l’espoir insensé de sa petite sœur de les suivre dans l’enfer dans lequel elles s’apprêtaient à plonger. Enfin, toutes deux franchirent une barricade, et se retrouvèrent dans le monde menaçant de la ville…
Anaïs avait pour habitude de ne pas prononcer le moindre mot lorsqu’elle partait en expédition. Cela avait un double effet positif : non seulement elle ne risquait pas d’attirer l’attention des infectés, mais en plus, cela lui permettait de se concentrer un maximum sur ce qui l’entourait ! Parfois, les oreilles repéraient bien avant les yeux des ennuis à venir… Et si au départ, Donatella semblait décidée à suivre elle aussi la loi du silence, vint rompre celle-ci après un court moment. Celle-ci voulait poursuivre leur conversation précédente, mais cette fois, elle lui demanda ce qu’elle pensait des membres du groupe. Une question sensible, à laquelle elle se serait bien retenue de répondre. Cependant, la jeune femme semblait désireuse d’entendre le fond de sa pensée, si bien que, finalement, Anaïs répondit à sa requête :
- Je n’aime pas critiquer, mais…
Ce prélude en disait déjà long sur ce qu’elle s’apprêtait à dire… Cependant, c’est quelques mots ne pouvaient décemment pas constituer une réponse digne de ce nom, si bien qu’après avoir cherché les mots justes, Anaïs donna son avis :
- Je pense que le groupe est mal parti… Il y a trop peu d’adultes comparé aux enfants, et parmi ceux-ci, trop peu sont à même d’être vraiment utiles… Pour reprocher les actes et décisions des autres, ils sont les premiers, mais pour eux-mêmes apporter ou proposer des solutions, là par contre…
Anaïs soupira, marquant ainsi la lassitude que lui procurait le comportement de ces personnes. Si seulement ces derniers agissaient avec un peu plus de volonté, leur groupe aurait bien plus de chance de s’en sortir… Peut-être était-ce parce qu’elle n’était pas là depuis bien longtemps, mais elle avait l’impression que, tôt ou tard, il finirait par imploser. Ou bien peut-être qu’elle pensait ainsi à cause de sa propre expérience de ce dont les humains étaient capables de faire lorsqu’ils se retrouvaient face à une situation un peu trop précaire ? Bien qu’elle s’était bien gardé jusque-là de lui faire part de ses impressions quant au plan qu’elle avait évoqué précédemment, Anaïs jugea que le moment était enclin à les lui révéler :
- Ton idée de scinder le groupe est bonne dans la théorie, mais je pense qu’en pratique, elle n’aboutirait pas. Il y a trop peu de personnes capables de gérer un groupe, même réduit, parmi nous… Et l’égoïsme de certains rendrait la chose encore plus impossible. Je pense personnellement que si notre groupe se scinde, il cesserait d’exister, tout simplement. Je doute que notre cohésion actuelle survive à une distance géographique… Il est fort probable que chaque sous-groupe n’agisse plus que dans son propre intérêt, et non dans celui de tous. Enfin, ce n’est que mon avis…
Une fois encore, Anaïs montrait là qu’elle ne considérait pas que ses paroles étaient une vérité absolue. Non pas qu’elle n’avait pas confiance en sa capacité de jugement, mais plutôt qu’elle savait que tous ne penserait pas pareil, et elle n’était pas du genre à prétendre que son opinion prévalait sur celle des autres. Cependant, elle n’en pensait pas moins… Si leur groupe se scindait, il n’existerait plus. Chaque subdivisions deviendraient autonome, et privilégieraient leurs survivants aux dépens de ceux des autres. Peut-être même finiraient-ils par se considérer comme des ennemis ? C’était là la dure réalité de la nature humaine, à laquelle Anaïs avait déjà été confronté. Pris d’une soudaine impulsion, elle ne put retenir la suite de ses pensées :
- Maintenant, je ne suis pas sure que ce serait vraiment une mauvaise chose… En partie, du moins. Les enfants mis à part, nombreux sont ceux qui se complaisent dans l’idée d’entraide, et qui laissent aux autres le soin d’assurer leur survie, sans rien apporter en retour, ou bien si peu… À cause de ça, ceux qui œuvrent vraiment pour le bien commun doivent faire la part des autres, et je ne sais pas combien de temps ils tiendront le coup… Alors, il ne serait pas étonnant de les voir partir tôt ou tard… Et je ne pense pas qu’on pourrait leur en vouloir…
Si elle devait être honnête avec elle-même, Anaïs avouerait qu’elle regrettait un peu sa survie en solitaire. Certes, si la solitude était pesante, le poids d’avoir toutes ses bouches à nourrir et à garder en vie ne l’était pas moins. Désormais, même mourir lui semblait interdit, car de sa survie dépendait celle de bon nombre d’autres survivants, même si elle n’était pas irremplaçable. Parfois, elle se surprenait à espérer voir arriver de nouveaux collecteurs, pour qu’elle puisse s’en aller sans trop s’inquiéter de ceux qu’elle laisserait derrière elle. Mais cela n’arrivait pas… Toujours est-il qu’après ses dernières paroles, un léger silence s’installa entre elles. Peut-être Donatella réfléchissait-elle à ce qu’elle venait de dire, ou bien n’avait-elle pas matière à réagir. Peut-être même était-elle outrée de la façon dont elle percevait les autres ! Mais ce n’était pas sans raison que la demoiselle pensait ainsi, et puis, il fallait bien l’avouer, elle se moquait bien qu’on la considère comme une dissidente dans le groupe. Au pire, on lui demanderait de partir, ce qui ne lui poserait pas réellement problème. Quoi qu’il en soit, ce soudain silence permettait aux oreilles des deux collecteuses de pouvoir entendre à nouveau le moindre bruit que leurs oreilles humaines pouvaient bien percevoir. Aussi, Anaïs entendit-elle un bruit provenant d’une ruelle située un peu plus loin, sans pouvoir réellement en identifier la nature… S’agissait-il de la démarche traînante d’un infecté, alerter par les murmures que s’échangeaient les jeunes femmes ? Ou bien la marche discrète d’un survivant cherchant à passer inaperçu ? Peut-être même était-ce simplement le vent qui soufflait, faisant trembler l’un ou l’autre objet sous sa brise ? En tout cas, la prudence étant de mise, Anaïs se saisit de la barre en fer accrochée à son sac, prête à prendre la fuite ou se battre au besoin.
Nikola Zernov. Zernov. Ce nom avait t'il encore la moindre signification dans ce mondes ravagé et en ruinés ne ferait t'il pas mieux de s'appeler Nikola tout court ? C'était avec cette question que Nikola avait débutés la journée. Il avait parcouru une grande distance depuis son réveil, tout en prenant soin d'inspecter chaque bâtiment ou magasin susceptible de renfermer Quelques matériaux utiles. Que ce soit des vivres, des médicament, des armes ou des outils. Mais le butin n'avait pas été fructueux il n'avait trouve que des cannettes dont il vaut récupéré les opercules, des allumettes, une balle de 9mm encore utilisable et une boite de doliprane mais pas la moindre nourriture.
Il s'arrêta une minutes et souffla en s'asseyant sur un bloc de béton tombe du haut d'un mur d'un immeuble en ruine. Il scruta en soufflant la rue. Elle était déserte pas un chat en vue rien... Rien ou presque. Il entendit des bruits de pas précipités arrivés. Il se releva et partit à travers une ruelle. Pour plus de précaution il sortit son couteau de combat de l'armée. Mais les pas e rapprochaient. Il sortit de la ruelle pour se retourner juste à temps pour esquiver un coup de barre de fer. En effet deux personnes armes respectivement d'une batte et d'une barre de fer le menaçait. Un homme et une femme aux habitsun peu barbares sûrement de hyènes.
Le garçon lui demanda d'un ton moqueur et menaçant.
-Allez mon gars donne nous tout ce que t'as trouvé et ton couteau. Surtout qu'il me sera très utile.
Nikola souffla ferma les yeux. Puis les rouvrit mais il était différend. Son air calme s'était transformé en un sourire malsain et un regard menacant. Il dit alors en souriant.
-vien le prendre.
Le garçon s'avança pour lui donner un coup de batte. Mais Nikola esquiva et en effectuant un mouvement rotatif enfonça son couteau dans la carotide de l'individu et enleva son couteau pour lui poignarder l'abdomen plusieurs reprise. Le garçon tomba noyé dans son propre sang et des trous dans le ventres.
Ayant évite le sang qui giclait Nikola se retourna vers la jeune femme qui n'est pas le temps de faire quoi que soit car Nicolas avait déjà lance son couteau en plein dans son crâne. Elle s'écroula raide mort. Il récupéra son couteau et le rangea avant d'epouseter des vêtement. Puis en se retourna pour repartir il remarque les deux filles chargés comme des mules qui l'observaient. Il avait renouveau son air calme, il les salua comme si de rien n'était.
-Salut. Vous m'avez l'air chargé dites moi vous allez ou?
Anaïs lui avait toujours semblé être une personne peu encline au bavardage, le genre extrêmement réservée communiquant plus à l’aide de longs silences plutôt que de mots. Mais aujourd’hui Donatella la découvrait sous une toute autre facette, si bien qu’elle montait dans son estime. Toutefois ce qui la valorisait le plus à ses yeux étaient les mots qu’elle lui avait confiés, ces quelques phrases qui avaient résumé le fond de ses pensées. Et tout comme notre demoiselle, Anaïs considérait le groupe comme mal embarqué. Donatella ignorait comme le groupe avait été régi avant son arrivée, mais elle constatait que le précédent leader s’était montré bien trop laxiste et idéaliste avec sa communauté. Et désormais, il était difficile, voire même impossible selon notre amie, de rectifier le tir et de conscientiser tout le groupe sur la nécessité d’adopter une attitude plus ferme pour leur survie. Sur la centaine de tête que contenait leur groupe, seule une quinzaine s’activait vraiment à assurer la perpétuité de leur vie devenue bien difficile et misérable.
Autre chose que Donatella appréciait chez sa camarade, c’était le fait que cette dernière ne semblait pas hypocrite. Bien qu’elle mesurait ses mots afin de ne pas heurter son interlocutrice, cette dernière exprimait sans retenue ce qu’elle avait sur le cœur. Ainsi elle lui expliqua que son idée de scission du groupe était bonne en théorie, mais que dans la pratique elle serait selon elle vouée à l’échec. Irréalisable en raison de l’égoïsme de certains et de l’incapacité des autres, Donatella ne la contredisait pas là-dessus, mais dans son cas, cela faisait un moment que notre camarade avait renoncé à vouloir sauver tout le monde dans ce groupe. La création de sous-groupe n’agissant plus que dans leur propre intérêt et non celui de tous, c’était là une conséquence que semblait redouter Anaïs. Mais pour Donatella, il s’agissait plutôt d’un but à atteindre, elle prévoyait en effet de faire son propre tri au sein des sauveurs et à ne garder sous sa tutelle que ceux et celles qui avaient suffisamment de trippes pour endosser un minimum de responsabilités.
Enfant ou adulte, notre infirmière ne faisait désormais plus la transition. Ses petites sœurs lui avaient prouvé que malgré leur jeune âge, elles étaient capables d’endosser un minimum de responsabilité. Aussi elles lui avaient démontré qu’elles avaient également assez de force de caractère pour supporter toute la pénibilité de leur vie. Sous son égide, Camille était devenue une assez bonne soigneuse, elle avait appris l’utilité des différents désinfectants pour plaie et était capable de réaliser de bons bandages et pansements. Aurélie, elle, se révélait douée pour la cuisine, et n’avait pas son pareil pour donner à de misérables restes des allures de vrais repas. Quant à Déborah, elle était la plus téméraire du lot, la première qui s’interposerait face à un infecté pour protéger ses camarades. Oui, si ces trois enfants étaient à ses côtés, ce n’était pas par hasard. Et à leur manière, ces dernières se rendaient plus utiles que certains adultes de leur groupe, et cette constatation dégoutait profondément Donatella qui parfois culpabilisé de tant leur imposer.
Mais si notre amie devait se reposer sur des enfants, c’était uniquement parce que les autres adultes se complaisaient bien trop dans leur idée de l’entraide où tout ce qu’ils faisaient était de laisser les autres assurer leur survie. Oui, Anaïs n’avait aucunement tort en disant que la dissolution du groupe tel qu’elles le connaissaient ne serait pas une mauvaise chose. Et le fait de l’entendre dire cela donnait envie à Donatella de lui confier ses plans et de l’inclure encore plus qu’actuellement dans ces derniers. Mais pour l’heure la prudence était encore de mise, il était encore trop tôt pour elles deux de s’unir de la sorte.
** Désolée Karin, prend le comme une trahison si tu le veux, mais il m’est impossible de préserver le groupe des Sauveurs que tu chérissais tant. Tu pourras me sermonner dans l’au-delà lorsque je t’y aurais rejoins. Mais d’ici là, je compte faire en sorte que notre rencontre ait lieu le plus tard possible. **
En toute honnêteté, Donatella n’avait pas eu le temps de connaître assez bien Karin pour savoir si oui ou non, les choix qu’elle s’apprêtait à faire, si elle les aurait soutenus ou pas. Dans tous les cas, suite à la fin du monologue d’Anaïs le silence avait repris ses droits et désormais les bruits de la ville leur parvenaient de nouveau jusqu’à leurs oreilles. Soudain toutes deux s’arrêtèrent, des bruits suspects venaient de les interpeler. Et alors que ces derniers devenaient plus inquiétants, Donatella vit tout de suite Anaïs se préparer pour un éventuel combat, tenant sa barre de fer bien en main, elle était celle qui avait le plus d’allonge en cas d’attaque d’infectés. Donatella, elle, n’avait qu’une paire de poings américains. Peu oserait se battre avec une telle arme, mais pour une boxeuse comme elle, cela augmentait considérablement ses chances de survie. Ses coups de poing étaient déjà dévastateurs en temps normal, mais munis de ces alliages, notre amie pouvait neutraliser ces morbides créatures en un ou deux coups. Leur corps en décomposition n’aidant pas, Donatella était capable de leur dévisser la tête étant donné qu’elle savait pertinemment là où il fallait frapper pour faire mal.
« On est entrain de se battre plus loin. »
Les bruits étaient devenus plus perceptibles, si bien qu’il était difficile de mettre en doute l’affirmation que venait de faire Donatella. Cette dernière avait finalement passé ses mains dans ses poches afin d’enfiler ses armes de poing. Si elle bénissait leur efficacité, Donatella maudissait le fait qu’à chaque coup de poing qu’elle donnait qu’elles meurtrissaient ses mains. En effet, celles-ci n’avaient pas été prévues pour des mains aussi fines que les siennes, de ce fait elles s’étaient bien vite révélées des armes à double tranchant. Il leur fallut avancer encore un peu pour avoir un visuel sur les évènements qui se déroulaient. Donatella eut alors le temps de voir un homme se faire poignarder, et une femme se faire planter un couteau en plein milieu du front par un individu qui ne semblait être qu’un adolescent. Cette vision glaça d’effroi notre amie, car à peine eut-elle émis la pensée de prendre la fuite et d’éviter toutes confrontations avec cette dangereuse personne, que cette dernière les avait déjà repérée et faisait route vers elle. Il était encore loin pour les entendre parler, si bien que Donatella en profita pour glisser quelques consignes à sa camarade. « On évite le combat autant que possible, ne lui montre pas ton arme non plus. Je crains que s’il se sent menacé que l’on finisse comme les deux autres. »
Donatella aurait voulu encore rajouter autre chose, mais il était à présent trop tard, et le jeune homme les avait rejointes à présent. Ce dernier les salua d’un ton assez détaché, et n’y alla pas par quatre chemins en leur demandant où elles allaient ainsi lourdement chargée. Lui répondre que cela ne le regardait pas était certes vrai, mais c’était également tout à fait le genre de réponse qui énerverait le moindre psychopathe venait d’éliminer deux personnes non infectées de sang froid. « On se dirige vers la citadelle dans l’espoir de troquer un peu de nourriture contre quelques vêtements et des objets ramassés à gauche, à droite dans les ruines. »
Donatella n’avait pas adressé un seul regard à Anaïs en disant cela, focalisant son attention sur le jeune homme. A présent qu’elle lui avait répondu, elle n’avait plus qu’à attendre et voir ce qu’il comptait faire. Car il serait stupide de croire qu’il était venu les aborder sans arrière pensée. Bon sang, sur le coup, Donatella regrettait que cela ne soit pas un infecté qui leur soit tombé dessus.
Anaïs Delaunois
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Les bruits qui parvenaient aux oreilles d’Anaïs devinrent de plus en plus distincts, comme s’ils s’intensifiaient alors que les deux jeunes femmes, elles, n’avaient pas bougé. D’ailleurs, Donatella ne tarda pas à en identifier la nature : il s’agissait de bruits provoqués par un combat. Mais… de quelle nature ? Était-ce un survivant qui se trouvait confronté à quelques infectés en quête de chair ? Deux survivants se disputant quelques vivres sur lesquels ils avaient pu mettre la main ? Ou même deux infectés voulant s’assurer la meilleure part de leur dernière victime ? Qu’importe de quoi il pouvait s’agir, Anaïs ne doutait pas que rien de bon ne pouvait surgir de cette ruelle…
Se remettant en mouvement, des éclats de voix ne tardèrent pas à se faire entendre, limitant ainsi le nombre de scénarios possibles. Car les infectés avaient le doux avantage de ne pas savoir parler… Mais rien ne disait qu’une horde de ces abominables créatures n’aurait pas mieux valu qu’une présence humaine… Et de fait, lorsque les jeunes femmes avancèrent encore un peu, elles purent assister à un véritable bain de sang. Un jeune homme était en train de poignarder un homme exsangue… Mais il ne se limita pas à une seule victime, car son arme alla de suite aller se ficher dans le crâne d’une femme qui semblait paralysée par la scène à laquelle elle avait assisté. La stupeur avait d’ailleurs aussi réussi à immobiliser Anaïs, qui regretta de ne pas avoir tourné les talons lorsque le jeune homme, après avoir récupéré son arme et épousseter ses vêtements d’un air nonchalant, se tourna dans leur direction à elle et Donatella… Alors, il les interpella, le plus naturellement du monde, leur demandant ce qu’elles faisaient ainsi chargées.
En l’entendant ainsi parler, Anaïs eut une certitude absolue : cet homme était habitué à tuer. Que ce fut avant l’enfer dans lequel avait été plongée la ville, ou bien à cause du chaos qui régnait à présent, il était évident que ce type n’en était pas à sa première victime humaine… Comment expliquer autrement qu’il n’y ait pas la moindre trace d’émotion suite au carnage qui venait d’avoir lieu ? À moins d’être un être dénué de toute notion d’humanité… Déjà, la première fois qu’elle avait eu à tuer un infecté, elle avait eu du mal à se résoudre à le faire, et n’avait trouvé le courage de s’y résoudre qu’en se répétant que ces créatures étaient moins que des animaux. Et même si maintenant, elle n’éprouvait plus de difficultés à le faire, le visage défiguré de ses « victimes » venaient parfois la hanter la nuit, tandis qu’elle se demandait quel genre de vie elles avaient bien pu mener avant qu’elles ne se transforment en machine à tuer… Alors, tuer de sang-froid deux êtres humains, sans ressentir l’ombre d’un remord, cela ne pouvait être que la preuve d’une habitude à le faire… Et ce n’était pas vraiment un fait qui lui donnait envie de rester en compagnie de ce jeune homme…
Cependant, il était trop dangereux de simplement prendre la fuite : chargée comme elle l’était, Anaïs n’était pas sure de pouvoir distancer un éventuel poursuivant. D’autant plus qu’elle ignorait à quel point sa camarade pouvait être rapide… Cette dernière, d’ailleurs, n’avait pas manqué de recommander la prudence : mieux valait éviter de susciter le courroux de ce tueur, d’autant plus qu’il n’avait pas manifesté d’hostilité à leur égard jusqu’à présent. Bien que, malheureusement, cela ne voulait rien dire… Étant restées immobiles, le jeune homme finit par les rejoindre sans mal, et la demoiselle dû se faire violence pour ne pas pointer son arme sur lui. Mais cela n’aurait plus servi à rien, de toute façon : il était trop près. Au lieu de quoi, elle raffermit sa prise sur sa barre de métal, prêt à la lever en cas de besoin. Heureusement, le jeune homme n’avait toujours l’air d’en vouloir à leur vie…
Donatella se chargea donc de révéler leurs intentions, bien qu’elle modifia légèrement la vérité : ce n’était plus des armes qu’elles allaient quérir, mais des vivres. Une bonne idée, selon elle… Car en entendant leurs réelles raisons de se rendre à la Citadelle, le jeune homme aurait pu les voir comme des menaces. Alors que là, elles n’étaient que de simple survivantes, en quête de nourriture. Pas sûr cependant que le butin qu’elles transportaient ne fut pas également alléchant aux yeux de cet inconnu… Ne voulant pas rester plus longtemps que nécessaire dans cette situation déplaisante, Anaïs prit à son tour la parole :
- Oui, d’ailleurs, on ferait mieux de se remettre en route : j’entends des infectés qui approchent…
Discrètement, elle donna un petit coup de coude à Donatella, afin de l’encourager à reculer doucement. En disant cela, elle cherchait avant tout une excuse pour pouvoir s’en aller, cependant, cette dernière n’avait pas été choisie par hasard ! En effet, la respiration rauque des infectés commençaient à se faire entendre. Probablement avaient-ils été attirés par les bruits de l’affrontement qui avait eu lieu un peu plus tôt ? En tout cas, il était vrai qu’il valait mieux filer avant qu’ils n’en rappliquent de trop…
Nikola avait désormais sa réponse elles allaient à la citadelle pour acheter du matériel. Il aurait sûrement fait de même si il ne méprisait pas le mode de fonctionnement de la citadelle et ses deux dirigeant complètement ronge par le mal. Si il pouvait il les tueraient sur le champ d'une balle dans la tête. Vu les traitements qu'elle réservait à leur "filles" qui ne sont pas assez productive. Rien qu'à cette pense il avait envie de détruire la citadelle.
Mais il revint à ce qu'il se passait. Il s'était arrêté de marcher et se trouvait maintenant face aux deux jeune filles. Il se rendit alors rapidement compte de leur état alerte et fébrile. Il ne leur voulait aucun mal . les seuls qu'ils ne pouvaient pas pardonner était la citadelle et les hyènes. Mais elles ne semblaient pas en faire partie. Elle semblait soit des solitaires soit des sauveuse. Pour prouver qu'il ne leur voulait pas de mal il detcha son étui ou était range son couteau et le jeta à leurs pieds et il sortit son pistolet et fit tomber le chargeur par terre.
Puis il mit également son pistolet parterre et sourit aux deux jeunes femmes en levant les mains en l'air.
-Du calme jenne vous veux aucun mal. Je suis un simple solitaire. Et je sais que je peux vous paraître menteur après le meurtre de ces deux personnes. Mais laissez moi vous dire que c'était des hyènes qui voulaient me voler mes possessions je n'ai fait que me défendre.
Il observa espérant avoir convaincu les deux jeunes femmes en face de lui. Car sinon s'étant débarrasser de ses armes il devrait utiliser son agilité et son attitude de. Combat.
Donatella n’avait pas eu le temps de lui en dire plus, mais Anaïs partageait son même désir d’écourter au plus vite cette rencontre non souhaitée. Cette dernière face à cet inconnu mit en avant le caractère pressant de leur quête de nourriture, et comme pour appuyer ce dernier, elle ne manqua pas de citer ces infectés dont l’approche se faisait entendre au loin. L’affrontement qui avait eu lieu les avait sans aucun doute attiré, raison de plus pour quitter les lieux rapidement. Mais bon, il fallait croire que cette annonce n’avait eu aucun impact sur le jeune homme qui leur faisait face. Ce dernier avait par contre relevé leur état d’agitations intérieures et la suspicion et le danger qu’elles ressentaient à son égard. Et alors que les demoiselles auraient privilégié la fuite sans plus attendre afin d’éviter un encerclement, l’homme préférait prendre le temps de prouver sa bonne foi en se désarmant devant elle et en se justifiant.
Honnêtement Donatella l’écoutait sans en avoir l’envie, connaître les raisons qui l’avaient poussé à tuer de sang froid deux personnes n’allait rien changer aux faits. Mais elle se devait toutefois d’accueillir avec un certain soulagement le fait que ce garçon ne semblait pas être un danger imminent pour elles. La priorité était donc de mettre suffisamment de distance entre elles et ces infectés rameutés les bruits du précédent combat. Vint alors un autre problème, l’homme leur exprimait désormais son désir de les accompagner. En son fond intérieur, la réponse était non, mais en vue de la situation actuelle, Donatella se savait incapable de suffisamment de tact pour lui formuler une réponse négative sans risque pour elles.
Donatella avait l’étui contenant son couteau de combat à ses pieds, doucement elle se pencha pour le ramasser avant de faire un pas en avant et de le lui tendre. S’il leur avait menti jusque là, ce qu’elle faisait en ce moment était des plus risqués. Toutefois notre amie avait confiance en ses réflexes, et dépossédé des munitions de son arme à feu, l’équilibre venait de basculer en leur faveur vu qu’elle savait qu’Anaïs avait toujours la sienne prête à faire feu.
« Je ne te fais toujours pas confiance, mais avec ces infectés qui approchent, il faut qu’on bouge tout de suite. »
Oui, là était toute l’urgence de leur situation, si les choses trainaient encore, ils auraient tous des ennuis. Et Donatella doutait fort que dans un combat cet individu risque sa vie pour elles. En situation d’accalmie où le danger n’avait pas encore fondu sur eux, Donatella pouvait lui faire un minimum confiance. Ce n’était après tout qu’une fois que les choses se corsaient que les gens révélaient leur nature profonde.
« Quant à la question de savoir si tu peux venir avec nous ou pas, on en reparlera une fois qu’on aura mis de la distance entre nous et ces infectés. »
Elle ne faisait que postposer le problème, mais dans l’immédiat Donatella préférait n’en avoir qu’un seul à gérer plutôt que deux. Après si Anaïs avait une solution à lui proposer, elle n’allait pas cracher dessus, mais elle doutait fort que ce soit le cas, et montrer tout de suite leur atout n’était pas pour Donatella une option à envisager encore pour le moment.
Anaïs Delaunois
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Malgré l’urgence apparente de la situation, le jeune homme ne semblait pas juger utile de s’éloigner au plus de cet endroit. Au lieu de quoi, semblant conscient de la mauvaise impression qu’il venait de donner, il entreprit de s’expliquer sur les récents évènements auxquels elles venaient d’insister.
L’histoire se résumait en quelques mots : deux hyènes, à savoir l’homme et la femme qu’il venait de tuer, s’en était pris à lui dans l’espoir de déposséder sa future dépouille de tous ses biens. Il avait donc répliqué, de façon fort efficace… Cela n’avait rien d’étonnant, malheureusement… Les Hyènes semblaient n’avoir d’autre but dans la vie, ou plutôt la survie, que de terroriser les survivants ne faisant pas partie de leur clan, et ce malgré la précarité de la situation. La réaction du jeune homme était donc parfaitement justifiée… Cependant, aussi légitime qu’ait pu être cette dernière, cela ne changeait rien au fait qu’il avait fait preuve d’une nonchalance particulièrement inquiétante dans son geste. Avoir une telle facilité, tant physique qu'émotionnelle à prendre la vie d’autrui, ce n’était pas vraiment encourageant…
Afin de prouver qu’il ne voulait en aucun cas leur faire de mal, le jeune homme se défit de ses armes. Son couteau, mais également une arme à feu, qui fit déglutir avec difficulté la demoiselle, qui fut hautement soulagée de ne pas avoir sorti son arme. Car elle aurait été bien perdante si lui aussi en avait fait de même… Mais le pire ayant été évité, du moins pour le moment, il valait mieux ne pas trop y penser… Une fois dépossédé de ses armes, le jeune homme leva les bras, comme s’il se rendait à d’invisibles policiers embusqués Dieu sait où. Il s’autorisa même un sourire, qui s’il était destiné à les encourager, eut l’effet inverse sur Anaïs. Il était beaucoup trop calme à son goût…
Mais ce n’était pas vraiment le moment de s’inquiéter de cela, la démarche traînante des infectés, ainsi que leurs râles devenaient de plus en plus perceptibles. Certains, même, commençaient à poindre, si bien qu’il devenait de plus en plus urgent de s’éloigner. Anaïs aurait bien été d’avis de décamper fissa, mais le jeune homme leur fit alors la demande de les accompagner pour leur expédition. Voilà qui était étrange… Il ne semblait pas transporter quoi que ce soit qui ait une réelle valeur marchande, ses armes mis à part. Dès lors, que pouvait-il bien vouloir aller faire là-bas ? À moins qu’il n’ait une véritable petite fortune dissimulée sous ses habits ? Toujours est-il que Donatella agit en remettant son couteau à son propriétaire, l’invitant à privilégier la fuite à la discussion pour le moment. Les yeux d’Anaïs scrutaient attentivement la réaction du jeune homme, guettant le moindre geste suspect. Mais il ne fit rien, pas même lorsque sa camarade laissa sous-entendre que sa compagnie ne serait pas forcément acceptée par la suite… Apparemment, il ne nourrissait bel et bien pas de mauvaises intentions à leur égard… La suite, toutefois, pourrait se révéler moins positive. Car en cas de pépins, Anaïs doutait fort que le jeune homme laisse passer une opportunité de sauver sa peau, fut-ce au détriment de celle de deux autres êtres humains.
Enfin, ils purent se remettre en chemin, leur duo s’étant soudainement transformé en trio. Les infectés commençaient à se rassembler en nombre, et leur voie de secours semblait rapetisser à vue d’œil. Malheureusement, s’ils se mettaient à courir, le bruit de leur pas, et surtout de leur barda n’allait pas manquer d’attirer l’attention de tout ce joli petit monde… La mort dans l’âme, Anaïs attrapa l’un des pétards dans sa poche, et l’alluma tant bien que mal à l’aide d’un briquet réservé à cet unique usage. Lorsque la mèche commença à crépiter, elle envoya le pétard à une bonne vingtaine de mètres de leur position actuelle. Comme quoi, cela servait d'avoir joué au base-ball avec deux grands frères... Elle intima alors :
- Maintenant, on court !
Certes, ils ne feraient pas moins de bruit parce qu’elle avait les poches un peu plus légère. Cependant, Anaïs avait déjà remarqué que les infectés avaient tendance à se concentrer sur le bruit le plus fort, plutôt que sur le bruit le plus proche. Aussi, lorsqu’éclata la première détonation, l’attention de tous les infectés alentour se reporta exclusivement dans la direction de cette dernière. S’ensuivit alors une série de petites détonations, tandis que les quelques petits pétards reliés à une même mèche s’allumèrent à leur tour. Malheureusement, ce bruit ne durerait pas longtemps, il valait mieux donc mettre le plus de distance possible entre eux et leurs amis dénués de vie tant que cela était possible…
Les deux jeunes femmes le regardèrent étrangement oui qui gardait un visage calme et les mains en l'air en preuve de sa bonne volonté. Il remarqua que les infectés que la jeune femme brune avait annoncé se rapprochaient. Les deux sembalit se méfier de lui. En même temps qui ferait confiance à quelqu'un qui venant de tuer deux personnes ne montrait pas la moindre trace de regret. La première jeune fille lui rendit ses armes en précisant qu'elle ne lui faisait toujours pas confiance mais que pour le moment il fallait courir.
il reprits rames et les rangeas dans leur étuis respectifs. Puis commença à s'élancer loin des infectés avec la premier jeune femme tandis que la seconde les détournait avec des pétards. Techniques que Nikola trouva d'ailleurs très ingénieuse et pratique. Alors que les trois commençaient à s'éloigner une main surgit d'un ruelle et manqua d'attraper la fille qui avait rendu son couteau à Nikola. Mais ce dernier réagit assez vite etcoupa la main à l'aide son arme
Une fois la main coupe il continua de courir en suivant les deux filles pendant une dizaines de minutes jusqu'à ce qu'il s'arrête plus loin dans un parc. Ils avaient semé leurs poursuivants et prenaient maintenant quelques minutes pour souffler. Ryan lui vérifiant qu'il n'avait rien perdu et appartement ça allait.
Ils s’étaient tous mis à courir, Anaïs avait lancé un pétard afin de couvrir leur fuite et faire ainsi diversion. Ces infectés avaient toujours tendance à se diriger vers le bruit le plus fort et ce même si du bruit était fait juste à côté d’eux. Ainsi la détonation d’un coup de feu, ou en l’occurrence celle d’un pétard, entraîna les infectés à se rassembler dans un coin un peu plus loin. Et en l’espace d’une minute, il avait déjà mis une grande distance entre eux et leurs ennemis. Mais alors que Donatella restait focalisée sur sa course à travers les rues et avenues accidentées, elle ne vit que bien trop tard une main surgir sur sa droite. Elle eut un mouvement de recul, un léger décalage sur le côté, mais bien trop petit pour lui permettre d’éviter de se faire attraper par cet infecté. Fermant les poings, Donatella était prête à défendre chèrement sa vie, mais la main ennemie fut tranchée sous ses yeux avant que cette dernière ne puisse l’atteindre.
C’était le jeune garçon dont les réflexes et la promptitude n’étaient clairement pas factices, grâce à lui l’infecté fut stoppé dans sa lancée. Donatella eut alors le temps de se positionner, pour lui décocher un coup de poing en usant tout le poids de son corps. Le frappant à la tête, elle manqua de peu de la décrocher de son socle, et ce n’était que par quelques lambeaux de chair que cette dernière pendait encore dans le dos de l’infecté ainsi neutralisé. Mais pas le temps de contempler son œuvre, Donatella se remit à courir suivant Anaïs et l’autre garçon.
Au bout d’un certain moment, ils purent enfin s’arrêter, courir de la sorte leur avait permis de se rapprocher considérablement de la Citadelle, mais désormais Donatella était en sueur. Chargée comme elle l’était, savoir qu’elle avait pu maintenir une telle cadence de course était impressionnant. Le plus appréciable encore était le fait qu’elle n’avait rien perdu de ses affaires. Leur expédition n’était donc toujours pas compromise, toutefois il leur restait encore une chose à décider. Et cette dernière se rappelait d’ailleurs d’elle-même à elles. Donatella soupesa alors encore une fois la décision qu’elle s’apprêtait à prendre, avant de finalement donner sa réponse au garçon. Si après le fait qu’il l’ait défendue, elle semblait plus encline à lui accorder quelques crédits, ses motivations restaient nébuleuses, dès lors si elle acceptait, il allait devoir d’abord les éclairer sur ses intentions. « J’imagine que tu peux venir avec nous, mais avant pourquoi tiens-tu à te rendre avec nous à la Citadelle ? »
Après avoir posé sa question, Donatella échangea un regard avec Anaïs, cette dernière s’était visiblement assurée qu’il n’y avait plus aucun infecté dans les environs. Il était vrai qu’on n’entendait désormais plus leur râle caractéristique, elles pouvaient donc vraiment souffler quelques instants.
Anaïs Delaunois
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Le petit trio s’élança alors vers ce qui devait être leur seule chance de sortir indemne de cette situation. Tenant d’une main les lanières de son sac afin que celui-ci ne la ralentisse pas trop dans sa course, Anaïs détalait de toute la force de ses jambes, si bien que les infectés commençaient à rétrécir à mesure qu’ils s’éloignaient. Certains, cependant, continuaient à surgir de ruelles adjacentes… C’était là le principal défaut de l’usage de ces petits explosifs : s’il produisait un bruit assez fort que pour monopoliser l’attention des infectés, il attirait également certains qui n’auraient pas bougé de leur cachette autrement… Il fallait donc les utiliser avec sagesse, car cela pouvait vite dégénérer en une situation pire qu’elle ne l’était à la base…
D’ailleurs, Donatella failli bien faire les frais de la petite ruse dont avait usé Anaïs… Si elle-même essayait autant que possible de courir au centre de la rue pour éviter les mauvaises surprises, la jeune femme, elle, failli bien se faire happer par une main surgie d’une ruelle à sa droite. Cela aurait bien pu tourner au carnage, si d’un réflexe salvateur, le jeune homme n’avait tranché la main du fourbe d’infecté incriminé. Sauvée de cette prise qui aurait pu être fatale, la contrattaque de Donatella fusa avec rapidité, son poing venant s’écraser en pleine tête de la créature, qui failli bien finir décapitée, si ce n’était pour quelques fibres de peau pas trop décomposée pour la retenir. La course, à peine interrompue le temps de cet interlude, reprit de plus belle, sans autre accident notable.
Au bout de quelques minutes de course effrénée, les jeunes gens finirent par s’arrêter, loin des tumultes auxquels ils venaient d’échapper. Donatella suait à grosses gouttes, leur fuite tout en étant lourdement chargées n’ayant pas aidé à gagner de la vitesse. Pour sa part, Anaïs n’avait pas trop souffert de ce petit sprint, bien que son souffle ne soit un peu court malgré tout, si bien qu’elle prit pour responsabilité de scruter les environs afin de s’assurer qu’ils étaient bien seuls. L’étreinte qui serrait sa poitrine n’était donc pas due à leur course désespérée pour la survie… Son idée d’user d’un pétard pour détourner l’attention des infectés lui avait paru tout indiquée vu la situation, mais à la réflexion, peut-être avait-elle agit dans la précipitation… Ils auraient très bien pu s’engouffrer dans une ruelle, ou même une bâtisse quelconque afin de contourner les infectés, ou attendre qu’il ne soit passés. Si au moins, elle avait pris le temps de conseiller à ses compagnons d’infortune qu’il valait lieux éviter de se tenir trop près des entrées des ruelles… Cette décision aurait bien pu avoir des conséquences désastreuses, si les choses n’avaient pas aussi bien tournées… L’espace d’un instant, elle s’imagina devoir annoncer aux petites sœurs de Donatella que cette dernière ne rentrerait pas. Apprendre qu’un membre de la communauté avait disparu était déjà une épreuve en soi pour tous, mais cela l’était encore bien davantage pour ceux qui faisaient partie de la famille du disparu…
Heureusement, elle n’aurait pas à le faire ! Du moins, pas encore… Et cela était grâce au jeune homme suspect qui les avait accompagnées. Si elle continuait de nourrir des soupçons à son égard, force était de constater qu’il avait un certain esprit d’entraide qui l’animait. En effet, rien ne l’avait obligé à aider Donatella, et pire encore, nombreux auraient été ceux qui auraient pu la pousser pour qu’elle ralentisse leurs poursuivants pendant qu’elle se faisait dévorer… Dès lors, le laisser les accompagner ne semblait pas si « dangereuse »… Malgré tout, ses raisons restaient obscures. Pourquoi donc vouloir accompagner deux inconnues, visiblement méfiantes à son égard, jusqu’à un endroit où il n’avait apparemment rien à faire ? Sauf si, peut-être, il devait retrouver l’une ou l’autre connaissance par là-bas ? Toujours est-il que Donatella laissa sous-entendre qu’il pouvait les accompagner, pour peu qu’il n’explique ses motivations pour le faire. Ne voyant pas d’objection face à cette décision, Anaïs garda le silence, et croisa alors le regard de Donatella. Elle ne parvint cependant pas à soutenir ce dernier, préférant écouter ce qu’avait à dire le jeune homme pour expliquer son envie soudaine de les accompagner. Rien à faire, elle se sentait coupable… Et puis, fixer quelqu’un comme ça, dans les yeux, c’était passablement gênant, aussi… Elle espérait secrètement ne pas s’être mise à rougir, ce n’était pas vraiment le moment de montrer cette facette de sa personnalité…
Âpre qu'ils aient échappé du infectés et reprit soir souffle Nikola rencontra une nouvelle epreuve. Une la question de la première file après son approbation pour les accompagner qui était qu'est ce qu'il allait faire à la citadelle et l'autre qui était le regard interrogateur et surpris de la seconde qui devait se demander pourquoi il était aussi calme après avoir tuer de sang froid deux personnes. Avec la guerre il avait eu son lot de victimes et d'expériences traumatisante , au bout d'un moment il s'y était habituer. Mais ça ne lui plaisait pas plus que ça d'ôter la vie des personnes non infectés. Il tourna son regard vers la première fille et planata son regard dans le sien tout en ntoyant la lame de son' Cousteau encore souillé du sang de l'infecte.
Il allait devoir trouver une excuse autre que la vérité car s'il il leur disaient il était sur qu'elles paniqueraient ou tenterai de le tuer. En même temps qui a part lui voudrait tuer les dirigeant de cette plaque commercial qu'est la citadelle et réduire cette endroit en cendré. C'était ça son projet mais avant il devait faire du repérage. Du coup il trouva l'excuse par mfaite pour. Convaincre tout le monde. En plus ce n'était pas totalement faux.
-Je vais acheter de s munitions et du matériel las bas.
Il leva labtete vers le ciela avant de partir avec ses deux compagnons de fortune. Il demanda.
-au fait les sauveuse c'est quoi vos noms.
Oui il déduisait que c'étaient des sauveuse car leur armement et équipement et fait bien trop médiocre et léger.les solitaire était d'ordinaire plus Armes et mieux équipé.
-au fait moi c'est Nikola. Ancien enfant soldat des loyalistes ukrainien contre les russes en 2014-2015.
Puis il poursuivi son chemin en rangeant son couteau.
Des munitions et du matériel, c’était là la raison pour laquelle il désirait se rendre là-bas. Toutefois, Donatella avait beau bien le regarder, elle ne le voyait pas posséder sur lui quelques objets de valeur que ce soit susceptibles d’être échangés contre cela. Mis à part les armes qu’il leur avait montrées, ses possessions semblaient bien limitées. De ce fait, Donatella restait bien suspicieuse, surtout qu’il ne manqua pas de la surprendre en leur demandant leur nom tout en leur annonçant qu’il savait visiblement qu’elles étaient toutes deux des sauveuses. Face à ses réponses, notre infirmière ne pouvait décidément lui faire pleinement confiance. Mais lui poser plus de questions pour lever les doutes qu’il faisait sans cesse germer en elle n’était pour le moment pas une solution. Elle aura d’autres occasions pour avoir ses réponses.
« Je m’appelle Donatella, et elle c’est Anaïs. Comme tu l’as dit, nous sommes toutes deux des sauveuses. »
Le ton de sa réponse laissait transparaître toute sa suspicion quant au fait qu’il le savait, alors qu’elles de leur côté, n’avaient rien fait pour qu’il soit au courant de cette information. Dans tous les cas, cela ne l’empêcha pas de se présenter à son tour. Il s’appelait Nikola et… Il était un ancien enfant soldat !! Ce n’était clairement pas le genre de chose qu’on annonçait ainsi comme pour dire « oh et moi je suis boulanger ». Si le fait qu’il la sauve de cet infecté l’avait mis un peu plus en confiance, toutes les réponses qu’il venait de leur donner venait de réduire cette dernière à néant. Si bien, qu’elle regrettait à présent d’avoir accepté sa compagnie.
« Ok Nikola, vu que nous allons là-bas pour des transactions différentes, nous les effectuerons séparément. En clair nous nous dirons au revoir une fois arrivés à la Citadelle. »
C’était selon elle le meilleur choix qui leur restait. Donatella craignait trop que sa présence à leur côté fasse capoter leurs propres négociations, et çà elle ne pouvait certainement pas se le permettre. Pour la réussite de ses plans futures, il était impératif que leur virée à la Citadelle soit productive.
Anaïs Delaunois
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Les explications du jeune homme ne tardèrent pas à leur être présentées : il voulait tout simplement marchander, lui aussi. Face à ces mots, Anaïs ne put s’empêcher de se sentir perplexe : une fois encore, elle voyait mal ce qu’il pouvait bien avoir à échanger contre quelque chose d’aussi cher que pouvait l’être des munitions. Enfin, n’ayant jamais mis les pieds dans la Citadelle, elle ne pouvait que supposer que cela devait revenir cher… Toujours est-il qu’elle avait l’impression que le jeune homme n’avait pas évoqué les vraies raisons de son désir de les accompagner. Ce n’était pas très rassurant, mais peut-être se montrait-il tout simplement méfiant à leur égard ? Après tout, elles-mêmes n’avaient pas donné leur réelle motivation à se rendre là-bas… Un regard en coin lui donna l’impression que Donatella non plus ne croyait pas vraiment aux dires du jeune homme, mais cette fois encore, peut-être qu’elle se trompait. Après tout, elle la connaissait à peine, et les expressions de son visage pouvaient signifier bien des choses différentes de ce qu’elle pouvait s’imaginer…
Le petit groupe commença alors à avancer, se rapprochant davantage de la Citadelle à chaque pas. Leur course avait eu un avantage certain, celui de les rapprocher grandement de leur destination, si bien qu’il ne leur faudrait surement plus beaucoup de temps que pour atteindre celle-ci. Tandis qu’ils marchaient et qu’elle pouvait sentir le poids de son arme sur le haut de sa cuisse, Anaïs ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi la plupart des survivants ressentaient un tel engouement pour les armes à feu… Certes, c’était pratique pour bien des choses, mais cela faisait tellement de bruit que cela rameutait tous les infectés des environs… Et pour elle, la meilleure arme dont on pouvait user dans cette ville, c’était la discrétion…
Malheureusement, elle seule semblait penser cela, car une fois encore, la discussion s’engagea… Cette fois, c’était le jeune homme qui prenait l’initiative : il voulait savoir comment s’appelaient les deux « sauveuses ». Au départ, elle ne réagit pas. Puis, le fait qu’il les ait qualifiées de sauveuses la perturba : comment diable pouvait-il bien le savoir ? Ce n’était pourtant pas écrit sur leur front… Elle se rassura en se disant que ce devait être une simple déduction. Ce fut Donatella qui se chargea de faire les présentations, la libérant ainsi de l’obligation de le faire. Ce n’était pas un mal, car au moins, elle pouvait se concentrer sur la surveillance des alentours : qui sait si un infecté n’allait pas entendre la conversation, et ramener ses petits copains avec lui… Une fois encore, elle ne put s’empêcher de regretter ses expéditions en solitaire, où le silence était de mise… Finalement, ce dernier finit par s’installer, après que Donatella ait signalé au dénommé Nikola que leur « association » ne durerait que le temps que prendrait le reste du chemin jusqu’à la Citadelle…
La suite du trajet ne fut pas particulièrement difficile : il y avait certes des infectés qui apparaissaient de ci, de là sur leur chemin, mais tous avaient le bon ton de ne pas attirer inutilement leur attention. Au fur et à mesure qu’ils se rapprochaient, Anaïs constata que la population d’infectés diminuait de plus en plus, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus aucun. Était-ce là la preuve des défenses efficaces de la Citadelle ? Ou bien qu’il y avait eu quelque chose de mauvais augure qui avait fait fuir les infectés ? Essayant de ne pas se laisser aller au pessimisme, elle finit par prendre la parole depuis ce qu’il lui semblait un moment :
- Je crois qu’on approche…
Il restait à espérer que c’était bel et bien le cas, car la demoiselle n’était pas contre l’idée d’arriver à destination, même si elle ne savait pas ce qui l’attendait. Car les humains étaient parfois encore pire que les infectés…
Alors qu'ils marchaient dans ces rues détruites , désertes et en ruines de la capitale couvert par un ciel gris Nikola put enfin connaitre le nom des deux sauveuse qui l'accompagnaient. Anaïs et Donnatella. Donnatella ce n’était pas un nom d'origine française. Mais bon Nikola étant ukrainien de base il se fichait pas mal de ca. mais alors qu'il reflechissait Donatella la brune aux cheveux longs et a l'air lus dur que Anaïs la brune au cheveux courts. Lui dit que des qu'il seraient arrivés a la citadelle. il accepta sans rechigner en même temps il ne voulait pas embraquer ces deux filles innocentes dans ses projets. elles risquerait d'en faire les frais alors qu'elle ne partage surement pas ses idéaux.
Alors Anaïs commença a dire qu'il approchaient. et en effet ils aperçurent des fumées provenant surement de cheminées ou d'atelier de forgeage. Nikola a cette vue grinça les dents il avait hâte de faire sauter cet endroit pour plus que n'importe qui se drogue ou abuse d'une femme ou même mette la main sur une arme a feu. et alors qu'il approchait e l'entrée Nikola remarqua que celle ci était contrôlé. une fois devant on leur demanda de remettre leur arme. Nikola regarda les deux gardes qui leurs demandaient cela et leur lança un regard meurtrier avant de serrer le poing. il était hors de question pour lui de leur laisser ses armes.
Ils étaient finalement arrivés à ce qui semblait être le premier point de contrôle de la citadelle. C’était une évidence à en voir ces deux militaires bien armés que la zone derrière eux se retrouvait exemptée de tout infecté. Dès lors le fait qu’ils en viennent bien vite à réclamer leurs armes tomba sous le sens pour Donatella. Ils acceptaient que des inconnus entrent dans leur camp, il leur fallait donc un minimum de garantie. Il restait toutefois à voir à quel point ces derniers allaient se montrer méticuleux dans leur affaire. Mais pour l’heure, Donatella et sa camarade avaient un élément perturbateur dont elles devaient se défaire. Ce dernier venait de répondre assez mal aux gardes, et il était impératif de se dissocier clairement de lui à leurs yeux. « Si tu refuses tu resteras dehors, cela m’a l’air très clair. »
Disant cela, Donatella passa devant le garçon pour faire face aux deux militaires, elle glissa ses mains dans ses poches et en sortit ces deux poings américains. Ces derniers lui avaient bien servi, mais n’étant pas adapté aux dimensions de ses mains, elle ne les pleurerait pas si elle venait à les perdre. Une autre arme pourrait être facilement trouvée, et puis de toute façon, c’était pour cela qu’Anaïs et elle se trouvaient aux portes d’un clan si polémique.
« Nous n’avons rien à voir avec ce jeune homme, nous sommes deux Sauveuses venues marchander quelques ressources. Comme vous pouvez le voir nos armes n’ont rien d’exceptionnel, dès lors nous espérons pouvoir les récupérer à notre sortie. »
Donatella regardait toujours les gens dans les yeux quand elle parlait, cela en déstabilisait parfois plus d’un. Dans tous les cas, le fait qu’elle montre ainsi savoir ce qu’elle voulait sembla favoriser son passage. Elle ne dut ouvrir que sommairement ses sacs pour un examen de leur contenu mais ce dernier ne fut guère minutieux. Il faut dire que malgré leur politique de vie diamétralement différente, la Citadelle savait que les Sauveurs avaient toujours été de bons invités et de bons clients. Donatella avait eu son feu vert, et c’était désormais au tour d’Anaïs de se soumettre à leur approbation.
Anaïs Delaunois
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Heureusement, cette absence d’infectés était bel et bien due à la proximité de la Citadelle, et non à Dieu sait quelle autre raison bien plus inquiétante… Anaïs éprouva une certaine reconnaissance à la vue de cet endroit qui était leur destination. Non pas qu’elle appréciait spécialement d’aller dans ce lieu dont on disait autant de bien que de mal, mais bien parce que, l’espace d’un instant, elle pourrait cesser de scruter chaque coin de rue en quête d’un ennemi potentiel. Encore que, la Citadelle ne pouvait pas vraiment être considérée comme un havre de paix, à en croire les rumeurs circulant à son sujet…
Le petit trio finit par arriver devant deux hommes en armes, dont le rôle était de contrôler les entrées des différents visiteurs. Une mesure de précaution tout à fait naturelle, voire indispensable lorsque derrière soi se tenait la plus grande réserve de vivres et autres ressources actuellement présente dans cette ville dévastée… Une mesure tout aussi légitime que celle qui consistait à laisser ici même les armes qu’ils transportaient. Mais apparemment, tout le monde n’était pas de cet avis… En effet, Nikola, dardant un regard peu amène sur les gardes qui restèrent stoïques, manifesta clairement qu’il n’était pas enclin à laisser derrière lui les armes qu’il transportait. Voilà une réaction qui, bien que compréhensible, était des plus déplacées. Si telles étaient les règles ici, il fallait les respecter. Sinon, comme le dit si bien Donatella, on restait dehors… Cette dernière, d’ailleurs, se défit sans broncher des poings américains dont elle s’était servie pour démolir l’infecté qui avait voulu en faire son repas. Elle insista également sur le fait qu’elle et Anaïs n’avaient rien à voir avec le contestataire avec qui elles étaient arrivées. Il restait à espérer que cette affirmation suffirait à convaincre les gardes…
Et apparemment, ce fut le cas, car après une rapide inspection du contenu des sacs qu’elle transportait, Donatella fut autorisée à franchir le premier point de contrôle. La voie étant libre, Anaïs prit sa place, et remit sa barre en métal ainsi que l’arme qui pendait à sa ceinture. En voyant cette dernière, le garde leva un sourcil curieux, avant de la déposer avec le reste. Anaïs était peut-être parano, mais elle aurait juré voir un sourire moqueur se dessiner sur le visage du garde. Pour peu qu’il s’y connaisse en matière d’arme à feu, il était possible qu’il ait compris à quel point celle-ci était inutile… Mais peu importait qu’il soit dans la confidence, pour peu qu’il ne répande pas cette information aux personnes franchissant son point de contrôle. Car si cette information tombait en de mauvaises oreilles, elle perdrait là son meilleur atout face aux humains les plus hostiles…
Une fois son sac brièvement inspecté, Anaïs fut elle aussi autorisée à passer la sécurité, et elle s’en alla rejoindre Donatella, dont elle espérait qu’elle n’avait pas vu la réaction du garde. Certes, la demoiselle semblait digne de confiance, cependant, les apparences étaient trompeuses, si bien qu’elle ne savait pas à quel point elle pouvait s’en remettre à elle. Maintenant, il leur restait à s’acquitter de la tâche qu’elles s’étaient assignée. Elle eut une brève pensée pour Nikola, dont elle se demandait s’il saurait faire abstraction de ses réticences pour pénétrer en ces lieux… Mais comme, en tout logique, leurs destins se séparaient ici, elle ne s’attarda pas davantage sur ce sujet, car elles avaient encore bien à faire… Ne connaissant pas les lieux, il fallait réussir à trouver à quel endroit elles pourraient trouver ce qu’elles étaient venues chercher. Et elle doutait fortement que l’endroit dispose d’un plan censé les renseigner… Peut-être devraient-elles solliciter le secours d’un autochtone ?
Nikola qui serrait toujours les poings et les dents face aux deux gardes de l'entrée vit Donatella gentiment remmetre ses armes à ces derniers tout en précisant la raison de leur venue et qu'elles n'avait rien à voir àvec lui. Nikola ne lui en voulait pas vraiment même si ça ne fait jamais très plaisir d'entendre ça. Ensuite Anaïs fit de même en remettant un poste et sa barre de fer. Son pistolet qu'elle avait garde caché. Elle et Donatella devait être méfiante envers lui mais bon elle aurait quand même pour lui dire. Ses deux la passèrent sans trop de Soucis et commencèrent à s'éloigner en direction de leur destination.
Lui avait toujours un problème il ne voulait pas laisser ses armes ici. Les deux gardes ayant fini avec les filles se retournèrent vers lui et le regardèrent d'un air menaçant. Les options était limités soit il donnait ses armes et entrait, soit il ne les donnait pas et entrait avec la citadelle entière sur le dos. Soit il repartait sans pouvoir faire ce qu'il voulait ici. Ça allait être dur. Puis une idée lui vint. Une idée sûrement voué à l'échec mais bon il fallait essayer.
-Bon messiers nous sommes d'accord pour dire que vous ne voulez pas que j'entre avec mes armes et moi je ne veux pas les laisser.
-exact.
-Dans ce cas je vous demande d'aller chercher votre chef je veux parler avec lui.
Nikola avait hurlé cette phrase pour que toutes les personnes alentours l'entendent. Au moins il attirerait l'attention. Le premier gardene réagit pas et le second pointa son arme vers lui. Nikola dégaina aussitôt la sienne. Et arma le chien de celle ci avant de viser le garde qui le mettait en joue.
-Je vous conseille d'aller le chercher à moins que vous ne vouliez que des cadavres orne cette entrée.
La tension extrême régnait et Nikola lui même ne savait pas comment tout cela avait finir.
V
Messages : 20 Date d'inscription : 15/11/2015
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Le boulot habituel entre les murs de cette nouvelle ville : faire vérifier -lorsqu’il ne le faisait pas lui-même- la sécurité, le niveau de nourriture et évidement leur marchandise. Pour le coup, V était en train de s’occuper de l’une de leur prostituée. Ses côtes avaient une couleur un peu plus acceptable depuis quelques jours et lorsqu’elle bougeait, elle ne semblait plus autant souffrir. Dans le fond, ce n’était pas le problème de l’ex-militaire, que de la voir souffrir mais il n’avait pas la moindre envie de la voir commencer à se droguer pour faire passer ça. Ce ne serait pas bon pour les affaires et ils devraient se débarrasser d’elle rapidement.
« Je vous avais dit que deux semaines suffiraient. » Lança-t-elle sur un ton presque de fierté. Parce qu’elle savait que son corps était sa garantie pour suivre dans ce nouveau monde.
L’homme releva la tête pour croiser son regard et appuya intentionnellement sur son ancienne blessure, ce qui la fit aussitôt grimacer. C’était bien ce qu’il pensait, elle essayait de se montrer forte mais son corps ne s’était pas encore totalement remit de cette entrevu avec ces hommes. V soupira et il senti la jeune femme se figea sous ses doigts. Elle s’attendait probablement à l’entendre lui ordonner de quitter les lieux mais il n’en fut rien. Il était devenu beaucoup de chose depuis la fin du monde, mais l’ex-militaire savait encore reconnaitre lorsqu’un individu voulait se battre pour sa survie. Et c’était tout ce qui comptait. Si elle pensait pouvoir le faire, alors il la laisserait tranquille.
« V. Nous avons besoin de toi à l’entrée principale. Un gamin fout sa merde. »
La voix d’un des hommes de la sécurité vint interrompre l’entrevue avec Noémie, ce qui ne le mit pas de bonne humeur. Ne pouvaient-ils pas tout simplement lui loger une balle dans la tête pour faire comprendre à leurs visiteurs qu’ici il y avait des règles à respecter ? Et que s’ils ne les acceptaient pas la mort leur tendait les bras ? Il se leva cependant, murmurant à l’oreille de sa prostituée qu’il n’en attendait pas moins d’elle avant de quitter la pièce. Il ne regrettait pas de la voir sur pied, sincèrement, elle pourrait devenir l’une des meilleures si elle continuait dans cette voie. Avec tous les avantages que cela pourrait lui conférer.
V prit alors la direction indiquée, maudissant à passage les autres membres du Conseil de la Citadelle qui n’étaient pas présents ou trop occupés pour se charger de ça. Les gardes auraient aussi bien pu refiler ça à Ulrich ! Le garde lui indiqua également qu’il y avait deux Sauveuses désireuses de passer marché avec la Citadelle. Chaque chose en son temps. D’abord le petit emmerdeur, ensuite les affaires. Il y avait certaines priorités dans la vie.
Pour toute arme, il ne portait que son couteau militaire, dont il ne se séparait que très rarement mais en arrivant près de l’entrée, où il voyait déjà une tête inconnue braquer son arme sur l’un de ses gardes, V tendit la main vers celui qui était venu le chercher et sans discuter ce dernier lui tendit son 9mm Browning. Il vérifia tout en marchant s’il était chargé, retira le cran de sureté mais garda son index le long du canon. Ce serait vraiment dommage de lui tirer dans la tête par inadvertance.
« Je suis à vous dans deux minutes. » Lança-t-il aux femmes après indication de son agent de sécurité, comme étant les Sauveuses en question.
Il porta ensuite son attention sur le gamin qui foutait sa merde sur son territoire. Il le détailla sans se cacher, des pieds à la tête. Pour un peu, la couleur de ses cheveux le ferait passer pour une Hyène. Sauf que les membres de ce groupe, quoi qu’on en dise, savaient respecter les règles quand il le fallait, alors que lui, manifestement...
« Tu as 30 secondes pour laisser tes armes ici ou ta cervelle repeint notre sol. Je suis assez clair ? » Il marqua une pause en faisant signe à l’un des gardes chargé de la sécurité de l’entrée d’avancer vers lui. « Si tu refuses d’être fouillé, je te descends. » Et pour allier le geste à la parole, il le mit à son tour en joue. « N’oublie rien Andy. Cheveux et tout le bordel. » Lança-t-il à son garde.
S’il devait rentrer, ce serait vierge de toutes armes. Il y avait une sécurité à garantir pour leurs clients et personne ne dérogerait à la règle.
Anaïs avait fini par la rejoindre sans le moindre problème, si se défaire de la présence de Nikola les libérait d’un certain poids. Le cœur et l’esprit de Donatella n’en était pourtant pas moins soulagé à présent qu’elles se trouvaient toutes les deux désarmées à l’intérieur de la Citadelle. Soit si les dirigeants de celle-ci se montraient au minimum plus sages que l’autre suicidaire, Donatella ne pensait pas avoir de problèmes pour passer un marché avec eux. Le tout étant de savoir ce qu’elle pourrait négocier, et avec qui. Car en effet, notre camarade n’avait aucune idée de la direction à prendre pour régler leur affaire. Mais se doutant que leur arrivée avait dû être signalée, notre amie se dit que le mieux qu’elles avaient à faire était de tout simplement patienter. Elles étaient momentanément en sécurité, enfin si être en sécurité pouvait se résumer à être à deux doigts de voir un massacre éclater à quelques mètres d’elles. Donc en rectifiant, elles pouvaient souffler désormais car elles étaient momentanément hors d’atteinte des infectés.
« S’ils fonctionnent comme je pense, on ne devrait pas tarder à venir à nous. »
Donatella avait adressé ses mots à Anaïs qui pouvait être dérangée d’être brusquement en stand by. Il faut dire que depuis le début, elles n’avaient cessé d’être en mouvement et de faire face à des situations stressantes et dangereuses. Désormais c’était dans l’attente qu’elles gouteraient à une autre forme de stress et de danger. Assez vite, un homme se démarquant assez bien des deux autres croisés à l’entrée apparut dans leur champ de vision. Tatouages, piercings et une coupe de cheveux des plus singulières, pour se permettre d’afficher et de conserver une telle excentricité par rapport à ses acolytes, ce dernier devait jouir d’une certaine place dans la hiérarchie. Et les quelques mots qui leur adressa permirent au moins à Donatella et sa camarade de comprendre que ce serait avec lui qu’elle aurait dans un premier temps affaire. Mais pour l’instant, le voyant préparer son arme, Donatella comprit tout de la nature de son affaire à régler avant d’être à leur entière disposition pour leur troc. Se tenant à une certaine marge de sécurité, Donatella observa attentivement la scène de joute qui se jouait devant elle.
Anaïs Delaunois
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Alors qu’elles venaient à peine de passer le poste de contrôle, les choses de ce côté-là semblaient se gâter. Le ton montait entre les gardes et Nikola, dont le refus d’obtempérer allait tout simplement le conduire à la morgue. Pourquoi diable s’entêtait-il à ce point !? S’il craignait que ses armes ne lui soient pas rendues, il n’avait qu’à aller les planquer quelque part à proximité, le temps de faire son marchandage, et ensuite aller les récupérer tranquillement… Et de toute façon, Anaïs doutait fort que les membres de la Citadelle fassent des choses aussi peu commerciales que de ne pas rendre les biens de ceux qui venaient marchander avec eux : si cela s’apprenait, ils risquaient fort de perdre une bonne partie de leur clientèle, et au vu de leur politique, ce n’était certainement pas ce qu’ils voulaient… Dès lors, son attitude, en plus d’être complètement dépassée, était tout autant ridicule…
Mais cela ne la concernait plus : après tout, elle et Donatella avaient pu passer sans mal, dès lors, elles se trouvaient du bon côté de la barrière… Heureusement, elles n’avaient pas été mises dans le même sac que cet individu, car il aurait été frustrant de devoir repartir sans avoir même pu voir ce que leur marchandise pouvait ou non leur valoir en matière d’armement. Pire, leur vie, ou encore leur intégrité physique auraient pu être mises en danger, si les sanctions qui risquaient de tomber sur ce contestataire leur avaient été appliquées également…
Pour l’heure, il leur fallait encore réussir à se repérer dans cet endroit inconnu. Donatella pensait que d’ici peu, un représentant de la Citadelle allait venir afin de les aider à faire leur petites emplettes. Dès lors, se fiant à son jugement, Anaïs prit sur elle d’attendre la venue d’une telle personne, tout en gardant un œil sur ce qui se passait à l’entrée. Si les choses venaient à dégénérer, et qu’un échange de coups de feu avait lieu, des balles risquaient de se perdre, et elle ne voulait pas devenir la cible de l’une d’elle… Car aussi fou que cela puisse paraître, elle soupçonnait que leur éphémère compagnon de route soit bien capable de commettre pareille folie !
Il ne fallut guère de temps pour qu’un personnage à l’allure peu commune n’apparaisse. Pour elle, qui avait vécu loin des excentricités des gens de la ville, pareille apparence était des plus surprenantes : tatouages, piercings et autres caractéristiques originales se mêlaient sur ce personnage singulier. Ce dernier devait être l’une des grosses têtes de la Citadelle, si l’on en croyait la façon dont les gardes avaient l’air de lui obéir… Ce serait d’ailleurs à lui qu’elle et Donatella auraient affaire, si l’on en croyait ses dires. Mais avant de venir prêter oreille à leurs désidératas, il lui fallait encore régler le cas de l’individu qui perturbait la tranquillité des environs. Et vu la façon de négocier de leur futur interlocuteur, Anaïs n’aurait pas été surprise de voir un carnage se dérouler devant leurs yeux… Si bien qu’elle murmura à l’adresse de sa partenaire :
- Peut-être que l’on devrait se mettre un peu à l’écart, au cas où les choses dégénéreraient…
Se mettre derrière un pilier, ou même hors de la zone de tir lui semblait étrangement tentant…
Et voila il avait réussi a attirer l'attention sur lui d'une manière plutôt expéditive et maintenant les gardes l tenaient en joue avec leurs armes tandis que celui ci faisait de même le visage impassible et le doigt sur la gâchette. il ne savait pas quoi faire quand un homme a la coupe plutôt singulière des tatouages et des piercings partout arriva prés des deux sauveuses qu'il avait accompagné precedément. il leur dit quelque chose avant de prendre une arme et de le braquer lui aussi. cela devait être un de leur chef. il l'entendit le menacer. et vit un garde approcher. il le braque et dit a l'attention du nouveau venu.
-Je peux ôter mes affaires seuls pas la peine d'apeller tes gorilles.
il rangea son berreta dans son holster et se défit du ceinturon portant ce dernier et le couteau ainsi que de son sac et le lança en direction du barrage de gardes. il fixa alors le nouveau venu et lui cria.
-Je suis prêt a respecter vos règles a une condition. Que ce soit toi qui gardes mes armes. vois tu elles ont une certaine importance et valeurs a mes yeux du coup je n'ai pas envie de les laisser a quelqu'un qui pourrait les détériorer.
il il s'approcha alors les mains en l'air avec le ceinturon dans l'une d'elle et arrivé au niveau du chef lui tendit le ceinturon.
-Si tu veux bien car en même temps je suis aussi ici pour me rapprovisionner.
il attendit la réponse du chef immobile et impassible avec l'espoir que celui ci accepterait
V
Messages : 20 Date d'inscription : 15/11/2015
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Et il prenait encore ses grands airs ? A répliquer ainsi ? V sentait la moutarde lui monter au nez devant cette attitude. Et s’il n’avait pas ses années militaires derrière lui pour se contrôler, l’individu en face de lui aurait déjà un trou dans le crâne. Il regarda son petit manège sans bouger ni baisser son arme. Les types imprévisibles, ils connaissaient tous ça, ici. Et c’était bien pour cette raison que leur putain de sécurité avait été mise en place. Une condition pour respecter leurs règles ? Il se foutait de la gueule de qui, ce morveux ? L’homme imaginait déjà sa jumelle ordonné de le faire cramer, pour le simple fait d’oser s’adresser à elle de cette manière. Dommage, elle n’était pas disponible pour le moment.
V le regarda s’avancer, le tenant toujours en joue malgré le bras tendit de l’inconnu et sa requête enfin soulevée. C’était du grand n’importe quoi. Parce que ce qu’il ne semblait pas comprendre, c’était que la Citadelle n’avait pas besoin d’un client aussi perturbateur dans ses murs. Personne ici n’obligeait qui que ce soit à venir marchander avec eux. S’il voulait rentrer, c’était pour ses propres raisons et en aucun cas les gens de la Citadelle ne se plieraient devant un client. Surtout quelqu’un d’aussi peu important. L’ex-militaire finit par baisser son arme mais ne la rendit pas immédiatement à son garde. Les choses devaient être claires avant tout.
« Tu te prends pour qui morveux à imposer tes conditions ? Tu crois être le seul à tenir à tes armes ici ? Tu crois qu’on a que ça à faire, que de foutre en l’air les moyens de survie de chacun ? Les affaires ne fonctionnent pas comme ça connard. Alors soit tu fais demi-tour bien sagement. Soit tu laisses tes armes à Andy, qui se fera un plaisir de te fouiller, parce que je n’ai pas confiance en quelqu’un comme toi, pour entrer. »
Le garde s’avança d’un pas mais ne chercha pas à venir davantage à sa rencontre.
« Rentre-toi bien ça dans le crâne : tu veux entrer à la Citadelle. Tu ne te plies pas aux règles, tu dégages. C’est aussi simple que ça. Nous n’avons pas besoin de fouille merde ici. Et magne toi de prendre ta décision, j’ai des clientes qui m’attendent et une patience très limitée. »
C’était même étonnant qu’il ne lui ait pas déjà fait bouffer son flingue pour passer à quelque chose de plus sérieux et lucratif.
{hrp : Désolée pour Dona & Anaïs, ça vous fait encore un tour plat pour vos persos ^^" }
Donatella partageait l’avis d’Anaïs, elle pressentait que la situation puisse dégénérer à tout moment. Si bien qu’elle ne put qu’acquiescer à la proposition de sa camarade. De ce fait tout en restant à proximité du point d’entrée, elles se positionnèrent derrière un énorme pilier. Toutefois bien que désormais partiellement cachée par son bouclier en béton, Donatella passait légèrement sa tête pour suivre attentivement l’échange qui avait lieu. A plusieurs moments, elle s’était vue voir Nikola se faire cribler de balles, mais c’était sans compter le sang froid du maître des lieux. Peut-être ne désirait-il pas gaspiller ses munitions ? Mais devant un tel danger et dans pareille situation, Donatella, elle, n’aurait pas hésité à l’abattre. De ce fait, notre infirmière suspectait peut-être une autre raison empêchant le tatoué de faire son office. Quoi qu’il en soit, il était clair que Nikola n’était pas le bienvenu, et il fallait vraiment être aveugle et sourd pour ne pas s’en rendre compte. Dès lors en pareille situation, toute personne censée obtempèrerait pour un repli stratégique histoire de préserver au mieux sa vie. Pourtant avec ce qu’elle avait pu voir du jeune homme, Donatella pressentait le voir encore insister.
Se recachant complètement derrière le pilier, Donatella tourna la tête en direction d’Anaïs. Est-ce que cette dernière pensait comme elle ? Dans tous les cas, elle ne trouvait pas de mot pour exprimer le désarroi qu’elle ressentait par rapport au comportement de celui qui fut pendant un temps leur compagnon de route. Même si en ce moment, elle trouvait ce terme trop exagéré pour le qualifier. Quoi qu’il en soit, s’il y avait un avantage à noter de cette situation, c’était le fait qu’elles leur permettaient de se faire une première idée de la personnalité de la personne avec qui elles allaient devoir marchander. Et sur ce point, on pouvait dire que la folie qui animait les actions de Nikola avait un minimum du bon. Soudain un coup de feu retentit, mais ce dernier n’était pas venu de l’entrée, non, il était venu du fin fond de la Citadelle. Un conflit interne ? Un règlement de compte ? Il était impossible de le savoir, mais Donatella avait l’impression d’être désormais piégée de tout côté, et leur cachette sommaire du moment se révélait être leur seule et unique refuge dans cette situation plus que tendue.
Anaïs Delaunois
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Donatella semblait penser elle aussi qu’un petit surcroît de sécurité ne serait pas superflu au vu de la situation actuelle. Si bien que toutes deux allèrent se positionner derrière l’un de ses gros piliers porteurs qui empêchaient le plafond de leur tomber sur la tête… D’ailleurs, cette pensée n’était pas sans lui rappeler certains mauvais souvenirs… Tous ces infectés qui grouillaient sur les quais, la sensation de faim et de soif qui torturaient chaque cellules de son corps, l’impression de devoir passer le peu de temps qu’il lui restait à vivre enfermer dans cette rame de métro… Et surtout, cette jeune femme, relativement aimable auparavant, s’étant transformée en monstre cannibale sous l’effet de la faim et du désespoir… Réprimant un frisson, Anaïs décida de reporter son attention sur l’altercation qui se déroulait non loin de là…
Avec l’arrivée du type aux tatouages, Nikola semblait s’être « radouci ». Ou du moins, avait-il cessé de manifester son désir de percer des trous dans la tête des gardes de la Citadelle… Malgré tout, il semblait décidé à tester la patience du nouveau venu, en apposant des conditions. Anaïs se demandait s’il était prétentieux, ou bien tout simplement inconscient… Pourquoi diable voudrait-on lui accorder un traitement de faveur, après s’être comporté de la sorte ? Si chaque visiteur commençait à exiger telle ou telle chose, les choses allaient vite devenir ingérables… D’ailleurs, ce fait lui fut expliquer, non sans une certaine véhémence. La demoiselle espérait que, cette fois, l’information serait bien passée, car elle souffrait là d’une perte de temps non négligeable… En effet, plus elles passaient de temps ici, plus grands seraient les risques de ne pas pouvoir rejoindre la piscine avant que le crépuscule ne s’annonce. Or, sans savoir combien de temps prendraient les négociations, et le temps qu’il leur faudrait pour rentrer avec leur charge, il n’était pas à exclure que la nuit commence à descendre… D’autant plus qu’avec la saison, les journées raccourcissaient, dès lors le temps que l’on pouvait passer en extérieur était d’autant plus court…
Anaïs fut soudain arrachée de ses pensées par un coup de feu. Ce dernier n’était pas venu, comme on aurait pu s’y attendre, de l’entrée, mais bien de plus loin dans les profondeurs de la Citadelle. Que s’était-il passé ? Quelqu’un avait-il réussi à entrer avec une arme, malgré le dispositif de sécurité ? Est-ce qu’un des représentants des lieux venait d’exécuter un importun ? Est-ce que c’était tout simplement une démonstration d’une des armes à feu que l’on pouvait acquérir par ici ? Ou bien… Le dernier scénario qui lui vint à l’esprit était sans doute le pire : est-ce que des infectés avaient réussi à entrer !? Même si elle ne connaissait pas la structure des lieux, Anaïs ne pensait pas moins qu’il devait être difficile de bloquer entièrement les accès que représentaient les voies ferrées. Dès lors, peut-être que des infectés, venant de Dieu sait quel autre station de métro, s’étaient présentés à l’entrée de l’un des tunnels de celle-ci ? Si jamais l’endroit venait à être envahi, le nombre de victimes risquaient d’atteindre un niveau bien élevé… Mais sans doute pouvait-on compter sur les hommes en armes qui sécurisaient les lieux pour éviter pareille catastrophe.
La réponse de son interlocuteur ne se fit pas attendre il le démonta verbalement a ma vitesse de l'éclair pour exprimer son mécontentement d'ignorance des regles de la citadelle et de vouloir des privilege. Nikola s'attendait a un refus mais certainement pas un aussi violent. il souffla et lacha ses armes et se mit en position de fouille comme a un controle douanier. puis il se mit a rire aux eclats pendant une longue minutes avant de dire.
-Ha t'as gagné . ca faisait longtemps qu'un autre militaire m'avait pas tenu tète ha ca ravive des souvenirs. allez y fouillez moi je marche sur des oeufs.
au moment ou il attendait il entendit un coup de feu venant d'un peu plus loin. soit un garde ait tiré sur un autre mec, soit des infectés étaient entrées et ca c'était pas bon dans ce cas.