“Le pouvoir sans abus perd le charme.” [fiche terminée]

Élevé dans le même bateau que sa jumelle, V apprit rapidement l’importance du pouvoir et les clés pour y parvenir. C’était même une chose normale de son point de vue, avec l’enfance qu’ils ont eu et les répétitions de leurs géniteurs pour leur faire bien comprendre qu’ils étaient au dessus des autres. Comment ne pas les croire ? Comment passer à côté de cette vie ? Une seule chose dans ce monde encore debout : la morale. Dès lors que leurs parents les ont surprit une nuit, ensemble dans le même lit, V fut envoyé dans les rangs de l’armée. Il était hors de question d’avoir ce genre d’attitude dans la famille et de mettre la honte sur cette dernière.

Si au départ, le jeune homme n’accepta pas cette décision -se faisant gentiment tatouer avant son départ cette phrase sur son cou-, il apprit rapidement qu’être dans l’armée pouvait être bénéfique. Pour lui comme pour K. Pourquoi ? Parce qu’il pourrait monter en garde, obtenir plus de pouvoir tout en agissant dans le cadre de la protection de sa jumelle. C’était dans cette optique qu’il devint un bon soldat, malgré son look qui continuait à changer au fil du temps.

Puis la maladie frappa. Etant de ceux qui avaient pour but de protéger la ville, V fut envoyé au centre de recherche pour garder en vie les scientifiques. Seuls espoir de l’humanité et tout le bordel. Sauf que l’humanité, il s’en foutait pas mal. Entre les murs sécurisés du centre, le militaire guettait tout signe de la part de sa jumelle. Il avait réussit à l’informer de son infestation avant les coupures quasi totales de communication et il savait qu’elle parviendrait à le joindre. C’était qu’une question de temps. Ca le devait. Et ce jour arriva. D’abord soulagé de la savoir vivante -de toute manière, il l’aurait senti si ça n’était plus le cas-, il fut ensuite surprit d’apprendre qu’elle sortait et respirait l’air sans masque. Et il parti donc du principe qu’il en serait de même pour lui. Ils étaient pareils, depuis toujours. Si la maladie ne transformait pas sa sœur en cadavre ambulant, alors il en serait de même pour lui. Hypothèse dangereuse et infondée ? Et comment ! Mais le militaire s’en foutait complètement. Sa frangine était dehors, il savait où la trouver, alors il devait aller la trouver.

Il lui fallut trois jours pour préparer sa sortie. Il lui fallait prendre des armes et enrôler quelques militaires avec lui. L’un de leur prostitué maintenant en faisait d’ailleurs parti. S’il regrette son choix, d’avoir quitter la sécurité et son poste de militaire ? Foutrement que non ! Il est aujourd’hui avec sa sœur, ils tiennent le bordel le plus actif -et le seul- de la ville, ils se font respecter de par leur pouvoir et leur force, ils sont immunisés contre le virus et ils peuvent agir l’un envers l’autre comme ils l’ont toujours voulu. Que demander de plus dans ce monde chaotique ?