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 Escapade dans le Sud -Johan Murseau-Sairina Kementari

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Alicia Margaret


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MessageSujet: Escapade dans le Sud -Johan Murseau-Sairina Kementari    Escapade dans le Sud -Johan Murseau-Sairina Kementari  Icon_minitimeSam 10 Oct - 0:15

Tout ceci commença un jour particulier pour une jeune femme qui, depuis quelques mois se trouvait enfermée dans un centre de recherche scientifique sans nouvelles de sa famille et donc des êtes chers qui composaient sa vie jusqu'à maintenant. Ce jour là était particulier car c'était l'anniversaire de son bien aimé père, lorsqu'elle se réveilla dans sa chambre, un sentiment de nostalgie parcourt Alicia, elle contempla longuement la photo posée sur ce qui se rapporte le plus comme "table de chevet" et qui représentait 3 silhouettes dont la sienne, celle de son père et son frère...Des gens qui lui manquaient affreusement. Elle se souvient de sa vie passée à leurs côtés, de l'amour de son père malgré sa sévérité, de comment il a pu les élever elle et son frère en cumulant des boulots pour subvenir à leurs besoins sans pour autant abandonner son rôle de père à la maison, un souvenir en particulier lui revint il s'agissait des longue balades nocturne qu'ils faisaient lorsqu'elle était encore enfant et ô combien elle adorait ces sorties, d'ailleurs avant même qu'il n'arrive du boulot, elle se souvient enfiler son manteau moufles et chaussures en attendant qu'il rentre ! Bref, tout ceci joua énormément sur le morale de cette femme maintenant âgée de 30 et qui espère encore retrouver sa famille.

Ce jour là elle décide d'adresser une demande en personne à l'un des scientifiques du conseille : Elle veut sortir de cette prison pour aller voir au moins ce qui restait de sa famille... Bien sur, elle fût très persuasive et presque menaçante. il est connu que les gens de science n'aiment pas trop les confrontations avec ce genre de problèmes, fini donc pas céder à condition qu'elle soit accompagnée par un militaire pour assurer sa protection contre une éventuelle (certaine même) menace, dans tous les cas, c'était non seulement une demande isolée, aucun scientifique ne s'est, jusqu'a maintenant, soucié du sort de sa famille, du moins, personne ne l'a révélé réellement, ils avaient plus peur de sortir sur terrains dans tous les cas, ils préfèrent donc largement rester entre les mûr sécurisants de cette "prison" ... D'autant plus, et c'est surement ce qui a persuadé les hauts gradé d'accepter cette escapade, c'est le fait que s'il advenait qu'ils ne reviennent pas vivants, ça ferait d'eux des exemples qui dissuaderont les autres de ce lancer dans ce genre d'aventures.

Le soleil se leva sur le jour J ! Alicia, comme à son habitude se pomponne comme il le faut, du fond de teint par ci, du rouge à lèvre par là, son but n'était pas de plaire aux zombies sans âmes ! non, c'était pour garder un bon morale tout au long de cette journée, elle porte des vêtement classique comme à son habitude et au dessus, elle mettra une sorte de cape blanche dont le capuchon recouvrira une partie de sa tête, mais le plus important c'était la préparation de son sac de secours préparé au préalable pour les cas "où" et qui contient: seringues chargées déjà avec diverses substance: morphine, adrénaline ..., une petite trousse chirurgicale, et même un briquet pour stériliser avec son feu... Bref, elle était prête pour affronter le pire, leur voyage allait surement être long et à un moment ou un autre ils allaient rencontrer des âmes indésirables.

Elle ne savait pas qui serait le militaire affecté à cette "mission d'escorte" mais néanmoins elle l'attendait devant les portes sécurisés du centre de recherches en admirant ce beau lever du soleil, elle se demandait qui pouvait-il bien être et espérait qu'il n'allait pas avoir une mentalité trop difficile à gérer. Toutes ses pensées s'effondrent lorsqu'elle entendit des bruits de pas, c'était lui qui arrivait, elle fronça littéralement les sourcils lorsqu'elle vit son apparence ... Déjà, son visage était recouvert par un masque noir et blanc, et on pouvait même remarquer de loin ses tatouages, quant à sa tenue, elle lui rappela celle d'un policier que d'un militaire ... Oui, ils allaient faire une bonne équipe tous les deux : le policier qui n'a pas encore trouvé sa place dans l'espoir et la scientifique trop nostalgique ! Cependant, Alicia n'était pas du genre à juger sur l'apparence ou les habits, elle ne le connaissait pas et rien ne lui disait s'il était bon ou mauvais que ce soit dans son job ou bien dans son caractère.

Elle lui adressa un sourire lorsqu'il se trouve assez proche d'elle, après tout, un peu de courtoisie ne fait jamais de mal, et s'il était là en ce moment c'était bien pour elle, elle lui devait donc bien ça, avant de lui adresser la parole:

-Bonjour à vous ! Avant toute chose, je tenais à vous remercier d'être là... On y va ? Notre route risque d'être longue !

Lui dit-elle avant de commencer à marcher, boussole à la main, en direction du sud.
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MessageSujet: Re: Escapade dans le Sud -Johan Murseau-Sairina Kementari    Escapade dans le Sud -Johan Murseau-Sairina Kementari  Icon_minitimeSam 10 Oct - 15:05

Une mission d’escorte ? En voilà une bonne plaisanterie ! On le reléguait au rang de nounou maintenant ? Dit par quelqu’un d’autre qu’Anna en personne, cette proposition aurait sonné comme une blague qu’on n’osait pas dire trop fort des fois que l’intéressé s’en prenne au mauvais plaisantin. Pourtant non cet ordre de mission était bien là, sous ses yeux et il le relut encore trois fois tout en marchant vers son objectif. Il avait vraiment envie de déchirer ce fichu bout de papier et de tout envoyer bouler mais il était sur la corde raide malgré ses efforts pour s’intégrer et faire amende honorable alors mieux valait suivre les directives sans broncher quelques temps encore. Heureusement pour lui, on lui avait signalé qu’il n’y avait qu’une personne à surveiller et une scientifique par-dessus le marché : cette information pouvait vraiment être à double tranchant. Pourquoi ? Car une scientifique ayant travaillé de près ou de loin sur le virus connaissait sans doute les dangers liés et n’allait pas ouvrir les bras à un sujet mutant, elle allait même les fuir ou ne pas ressentir des remords à l’abattre d’une balle. En revanche, une personne qui n’était pas de terrain ne connaissait pas toutes les règles du ‘’nouveau Paris’’, de la ville des non-morts.

Cela pourrait constituer un problème à surveiller de près dans les premières heures mais si Johan ramenait la petite protégée du centre en un seul morceau, lui apprenant même quelques trucs au passage, elle serait parée à tout. Mais depuis quand Johan se prenait-il pour un professeur en survie hein ? Il n’aurait jamais le temps de surveiller et d’apprendre des ‘’trucs’’ comme il le disait, si il parvenait à faire en sorte qu’aucun n’infecté ne vienne bouloter leurs petits bouts de gras ce serait déjà cool.

Avant de rejoindre l’extérieur du centre, il fit un détour par l’armurerie : on lui avait donné l’autorisation d’emprunter un famas et quelques cartouches… Rien de bien folichon mais ça serait toujours utile. Certes le jeune homme préférait son pistolet mais c’est moins intimidant qu’un fusil d’assaut. Revenant vers l’entrée, un petit sac sur le dos contenant du matériel de survie et son fusil passé en bandoulière, le jeune homme consulta rapidement du regard sa ‘’VIP’’… Ca aurait pu être pire mais il grinça quand même des dents. Ce n’était pas le maquillage en soit qui l’agaçait ni même son ton ou sa posture, tout ça restait très courtois mais cette ROBE BLANCHE ! Autant de passer une pancarte autour du cou avec ‘’shoot me’’ inscrit en rose vif dessus !
Si il n’était pas assuré que la demoiselle ne remarque ce geste, il se serait bien plaqué la main sur le visage en grognant de dépit. Bref, il était un peu tard pour lui dire d’aller se changer surtout qu’elle lui aurait sans doute rit au nez. Décidant de répondre par une politesse un tant soit peu plus stricte que celle de la jeune femme, l’ex policier lui souffla rapidement :

-Bonjour à vous aussi Madame, je ne fais que mon travail… En revanche la prochaine fois évitez la robe blanche c’est assez… Voyant.

L’utilisation inconsciente du terme ‘’la prochaine fois’’ pourrait rassurer sa protégée : il sous-entendait sans le dire ouvertement que tout allait bien se passer et que lors de la prochaine ballade, il serait là aussi. Bon certes Johan n’avait pas volontairement réfléchit aussi loin mais un peu d’imagination de la part de la scientifique la ferait sans doute parvenir à cette conclusion. Le jeune homme fut plus surprit en revanche quand elle indiqua une direction et partit par là. Ses interrogations sortirent tout naturellement de sa bouche au bout de quelques secondes :

-Vous semblez savoir où vous allez… Vous avez donc la certitude que vos parents sont toujours là, vivants ?

Si c’était le cas, la jeune femme pouvait se considérer comme chanceuse : combien de familles étaient-elles encore entières ? Si par contre ce n’était pas le cas et que le duo allait visiter un tombeau, Johan venait tout juste de faire sa première gaffe de la journée. Serrant les mâchoires, il dit dans un grognement :

-Désolé je suis trop curieux…

Des excuses de la part d’un militaire hein ? Cela ferait peut-être sourire la
scientifique car il est bien connu que les ptits gars en vert ne sont pas commodes d’habitudes. Se plongeant enfin dans le rôle du protecteur surarmé qu’il devait être, Johan prit la tête et surveilla les alentours : il était presque certain que des tuiles leur tomberait dessus et ce même si ils n’étaient qu’à deux rues du centre… Mieux valait déjà se montrer prudent…
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MessageSujet: Re: Escapade dans le Sud -Johan Murseau-Sairina Kementari    Escapade dans le Sud -Johan Murseau-Sairina Kementari  Icon_minitimeMar 13 Oct - 14:43

Les doux rayons du soleil, la brise fraiche du petit matin qui se fondaient sur sa peau pâle, l'air naturel, l'odeur de la terre, sentir ses cheveux emportés par ce petit brin d'air qui souffle ... Tous ces éléments montraient à quel point Alicia était restée trop longtemps enterrée dans ce centre de recherche, la "surface" lui a manqué, mais quelque chose vint la déconcentrer dans sa tentative de savourer cette première sortie: ce militaire qui, à peine rencontré lui fit la remarque sur ses vêtements. Décidément, les humains ne changeront jamais, toujours là à faire des remarques et des reproches sur, qui plus est, des choses complètement futiles comme les habilles, la façon de se coiffer ou de se maquiller, elle avouera que cette remarque lui est restée de travers car de 1, elle savait très bien que les zombies sans âmes n'avaient plus cerveau pour être attiré par telle ou telle couleur, ils ont plus un "instinct" primitif qu'autre chose... De 2, si des malfaiteurs tels que le groupe de Hyènes voulaient les attaquer, ils pouvaient porter une combinaison invisible, qu'ils leurs tomberaient dessus quand même s'ils se donnaient la peine... Tout ça pour dire que tout est relatif ...

La jeune femme n'avait pas cru nécessaire d'analyser la tenue vestimentaire ou les tatouages que portait le Policier mais il lui força la main quand même, il est toujours que clair que ça ne fait aucune différence pour les sans âmes, mais contre les Hyènes qui sont des rebelles, elle pense que :

-En revanche Dit-elle exprès pour reprendre la phrase du jeune homme, si vous pouviez vous cacher sous un long manteau ce serait l'idéale pour ne pas attirer d'éventuels scélérats qui verraient en vous une figure d'autorité à abattre, vos tatouages et votre masque inspirent à eux seuls une certaine agressivité chez des personnes détraquées qui n'hésiteront pas à vous sauter dessus... Ne parlons même pas de votre arme... Une denrée rare pour tout le monde ici...Ma pauvre cape blanche est le dernier de vos soucis j'en ai bien peur... lui répond-elle sur un ton tout à fait neutre

Le fait juste de porter une arme sur lui le mettait comme une cible de choix pour les âmes errantes qui tueraient n'importe qui pour s'en procurer une vu la rareté de la chose. Alicia ne connaissait certes pas la nouvelle Paris mais connait malheureusement, que trop bien la nature de l'humain: avidité, ne pensant qu'à sa propre personne et à ses bénéfices... Oui, l'humain est dégueulasse par nature, et cette pandémie ne faisait qu'accentuer et faire sortir de ses tripes ces aspects les plus négatifs...Bien entendu, des cas particuliers existent encore... L'humanité n'est pas encore condamnée.Elle espérait juste que ce jeune individus en faisait partie, sinon, cela promettrait d'être un voyage particulièrement atroce.

Le jeune policier n'en resta pas là, il lui demande explicitement si elle était sure de trouver sa famille vivante ... Puis s'excusa aussi tôt pour sa curiosité. Alicia ne comprit pas pourquoi il s'en était excusé, après tout, il était aussi concerné par cette affaire, elle essaya de lui répondre le plus gentiment possible pour contraster avec sa précédente réponse, elle ne voulait pas non paraitre comme une personne froide sans coeur:

-Je vous avouerais que je n'ai aucune idée de ce que je vais trouver, mais j'ai besoin d'avoir le coeur nette au sujet de ma famille, je n'ai plus envie d'espérer...

Elle marque un temps de pause, son coeur se serra à la pensée du pire qui aurait pu arriver à ses proches, même si elle s'était persuadée d'être préparée psychologiquement à affronter chaque cas qu'elle pourrait affronter une fois chez elle, ce n'est, apparemment pas assez, un humain normal capable de ressentir des sentiments pour ces personnes particulière, n'accepterait jamais une finalité comme celle qu'on a vu s'offrir à la grande majorité des terriens: des êtres pourrissants errant sans âmes ni but ... un vrai enfer. Puis se ressaisit et continua :

-Et vous ? ça ne vous dit rien de revoir votre famille ? Ou des gens qui ont compté pour vous avant ? De vous demander à chaque fois : "Que font-ils ?" "Sont-ils à l'abris ?" "Se sont-ils transformé ?" "Ont-ils besoin d'aide ?" "Pensent-ils à moi ?" "M'en veulent-ils?" Elle était derrière lui lorsqu'elle lui dit ça, mais le ton de sa voix était particulièrement triste à la fin.

Oui, elle préférait surement se plonger dans la vie de ce policier-militaire de l'espoir, inconnu encore pour elle et ainsi surement oublier ses tourments pendant cette période où, s'il le veut bien, lui permettra de nager dans ce vaste océan, qui est son âme et ainsi peut-être découvrir une nouvelle personnalité, bonne ou mauvaise, elle ne saurait jamais juger après tout, c'est bien une scientifique, elle est là pour observer, analyser et aider, sans plus.
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MessageSujet: Re: Escapade dans le Sud -Johan Murseau-Sairina Kementari    Escapade dans le Sud -Johan Murseau-Sairina Kementari  Icon_minitimeJeu 15 Oct - 16:02

Le ton adopté par le duo n'était pas pour plaire au jeune homme qui essayait juste d'inculquer quelques règles de survie élémentaire à la scientifique. Il aurait pu casser ses arguments en deux phrases mais ça aurait poursuivit un débat stérile. La seule chose qu'il aurait pu faire étant de lui montrer un cas pratique à propos de sa ''figure d'identité'' en disparaissant comme il savait si bien le faire, laissant la jeune femme au milieu de la rue. Ceci dit, ce serait vachement contre productif vu que l'idée était de la ramener vivante... vivante mais pas indemne chuchota la petite voix méchante dans l'esprit de l'ex policier. Haussant finalement les épaules, le jeune homme observa la rue et ne vit ni silhouette humaine ni traces de traînards zombifiés qui auraient été un problème : tuer les sans-âmes nécessitaient des balles car s'approcher pour les tuer au couteau de combat c'était non.

Il en avait déjà vu des malades mentaux qui se tapaient du mort-vivant à coup de machette, de batte ou de katana mais ça c'était pas pour lui, il préférait toujours mettre un peu de distance entre lui et l'ennemi. Entendant distraitement la jeune scientifique papoter, le policier cru distinguer une silhouette féminine se glisser hors de son champ de vision mais il secoua la tête : il n'y avait pas d'infecté proches, il aurait pu distinguer leur présence car ces merdes là n'étaient pas si discrètes que ça surtout si on tendait l'oreille. Une survivante en revanche, c'était toujours une possibilité mais vu qu'ils étaient très exposés en pleine rue, ils se seraient déjà fait attaquer si embuscade il y avait.

Resserrant ses doigts sur la poignée de son Famas et sur son garde main, le jeune homme ne le pointa pourtant pas devant lui pour balayer la zone : ça aurait mit toute personne à l'affut au courant qu'elle était repérée et Johan n'était pas un débutant à ce point. Il marcherait normalement le temps d'avoir une meilleur idée de la nature du danger, disparaîtrait au détour d'un élément du détour pour aller faire un petit coucou au voyeur. Si il s'agissait d'une survivante, il lui ferait avoir la peur de sa vie avant de la traîner devant son VIP. Si il s'agissait d'une méprisable hyène en revanche, elle finirait juste égorgée et laissée en pâture aux infectés : c'était cruel et vide d'émotions mais c'était ça la vie à présent.

Regardant en coin la grande femme, il repensa à ce qu'elle avait dit à propos de sa famille : lui aussi avait été chanceux à ce niveau là, même si c'était plutôt morbide. D'habitude il ne partageait pas ce genre d'informations et le seul à qui il en avait parlé librement étant son coéquipier décédé. S'arrêtant, il choisit d'hausser les épaules et de lui donner une version simplifiée de l'affaire :

-Mes parents sont morts durant les premiers jours de l'épidémie mais de causes naturelles, un accident de la route, j'ai eut de la ''chance'' dans un sens... Ils n'ont pas vu les horreurs qui se sont produites ici...

Après cela, il se mura dans un silence, oubliant déjà cette discussion pour essayer de se concentrer sur la route pourtant il n'arrêtait pas de rembobiner les paroles de la demoiselle : en effet que penseraient ses parents de sa situation, de ses choix ? Poussant un soupir lourd, il ajouta sur un ton morne :

-Quant à ce qu'ils penseraient de moi ? Et bien je ne sais pas trop mon père serait satisfait de me voir œuvrer pour l'espoir, d'essayer à ma manière de rétablir l'ordre naturel des choses quant à ma mère ? Je ne lui parlais pas trop, j'étais plus un fils à papa qu'à maman...

Triturant son masque il continua à avancer, prenant la tête de quelques pas et se pencha lorsqu'ils arrivèrent à un croisement : il ne voyait rien mais il se méfiait des grands espaces. Si jamais un tireur fou se serait posté le long d'une avenue, l'œil à la lunette et la bave aux lèvres à l'idée de faire sauter le caisson de quelqu'un... Ce serait l'instant où jamais pour lui de satisfaire ses pulsions meurtrières. De plus, il viserait sans doute la belle cible blanche et resplendissante au beau milieu de la route, confirmant les prédictions de Johan plus tôt.

Enfin bref ils en auraient vite le coeur net car Johan lui fit quand même signe d'avancer...
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MessageSujet: Re: Escapade dans le Sud -Johan Murseau-Sairina Kementari    Escapade dans le Sud -Johan Murseau-Sairina Kementari  Icon_minitimeVen 16 Oct - 0:04

La réponse du jeune militaire de l'espoir et du ton employé en parlant montraient à Alicia qu'il valait mieux d'arrêter de creuser et donc de poser ce genre de question, peut être même arrêter de parler tout simplement, même s'ils partageait un aspect dans leur relation respective avec leurs parents, mais elle lui dit quand même avant qu'il ne s'éloigne trop d'elle:

-Je suis désolée pour votre famille, je peux... Comprendre ...

Il semblait évident que le courant ne passait pas bien entre eux depuis qu'elle l'avait contredit au sujet de ses habilles et du danger potentiel qu'ils représentent. La jeune femme accepta cela et se tut en continuant à marcher derrière lui, son regard allait partout, non pas pour repérer des ennemis potentiels mais pour regarder l'état de délabrement où Paris se trouvait, autrefois majestueuse ville capitale de la culture mondiale accueillant que le prestige et l'élite, maintenant ce n'est plus qu'un tas de ruine où chaque lever du soleil voit des gens perdus errant cherchant quelque chose ou quelqu'un ... D'un autre côté, elle se laissait distraire quelques fois par ses souvenirs qui réémergeaient alors qu'elle était sur le chemin de sa demeure, se projetant d'autres fois sur le futur qui allait les attendre avec ce compagnon imposé par l'espoir: qu'allait-elle trouver une fois arrivée à destination? Ces pensées lui faisaient peur et la tourmentaient, en réalité, elle aurait nettement préféré y aller seule, après tout c'était sa famille et donc son risque qu'elle devait prendre seule !

Ayant assez d'être en proie continue à ses souvenirs et son imagination qui pouvaient se montrer plus une torture morale qu'autre chose, la jeune femme décide de prendre la tête de la file, ainsi au moins elle allait se concentrer sur d'éventuelles silhouettes qui pourraient apparaitre et ainsi s'occuper, elle avance, court-circuite le jeune homme, le devançant ainsi. Maintenant c'est lui qui était derrière elle:

-Je pense connaitre la route qui mène à mon domicile mieux que personne, Lui dit-elle avec un air amusé et un sourire aux lèvres. Je préférais que vous surveillez mes arrières. Continue t'elle sur le même ton.

Après tout, elle était bien sa V.I.P, elle pouvait décider et jouer à la fille agaçante comme ça lui chantait, même si, ce n'était pas son but en faisant ça, sa personnalité n'était pas faite ainsi. On n'était pas dans un champ de bataille où deux ennemis s'affrontent de front, non, ici on rencontrait plus des gens fourbes qui n'hésiteraient pas à attaquer par derrière, la place de ce "preux chevalier" était donc derrière pour mieux gérer ces cas.  La 3ème raison est le fait qu'Alicia haïssait ce rôle qu'elle jouait: être escortée comme une princesse, ça ne lui disait rien, même si c'est une scientifique faible et fragile, elle pense savoir se défendre, logiquement, les ennemis potentiels (tels que les solitaires, ou ceux des hyènes qui sont sensés dans leurs têtes) qui voient du "blanc" savent que c'est un signe de paix et de trêve, sa cape avait donc un sens de ce côté là. Elle était prête à courir n'importe quel risque, tant sa détermination à atteindre son but était grande, pour elle, la présence de ce jeune individus était plus une gêne qu'autre chose, en effet, elle était assez intelligente pour gérer n'importe quelle situation: conflit, blessures, elle n'avait même plus peur de la mort : donner la mort ou être tuée, cela lui importait que trop peu, l'ayant déjà fait avant, et très franchement rester cloitrer dans un laboratoire face à des matières biologique infectées, où à regarder ce virus nager librement dans la chromatine d'une cellule, ça ne lui disait plus rien, autant affronter ce nouveau monde, avec ses bons et mauvais côtés.

Scrutant les environs comme une sentinelle tout en avançant, elle ne remarqua pour le moment rien d'alarmant à part des ruines, quelques cadavres qui se décomposaient tranquillement isolés par-ci par-là, quelques fois des bruits auxquels elle ne donna aucune importance, en effet, elle ne pouvait qu'avancer à grand pas pour arriver le plus tôt possible dans son ancien chez elle, se montrer rapide était plus un atout


Dernière édition par Alicia Margaret le Sam 17 Oct - 16:53, édité 1 fois (Raison : Une phrase au début du post)
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MessageSujet: Re: Escapade dans le Sud -Johan Murseau-Sairina Kementari    Escapade dans le Sud -Johan Murseau-Sairina Kementari  Icon_minitimeMar 20 Oct - 19:31

Sairina devait continuer son chemin pour essayer d'atteindre la zone où elle devait se rendre, c'était son unique objectif : le retrouver. C'était la dernière personne avec qui elle a un lien (bon certes spécial comme lien) sur cette terre dévastée. Mais avant de le retrouver, elle devait s'occuper d'elle-même. Lors de son début de chemin dans Paris, Sairina s'était maladroitement entaillée le bras et bien que Raclaw un solitaire lui avait fait un bandage, sa plaie devait être recousue. Au risque que cela s'infecte ou du moins pour essayer de faciliter la guérison de cette blessure.

Du coup elle s'était rendue dans les rues dévastées où les maisons étaient en ruines, la demoiselle avait appris de son observation avec Raclaw qu'il fallait toujours fouiller. Sairina s'était donc glissée de maison en maison, dans une grande discrétion et cela porta ses fruits. Elle trouva : une petite lampe torche, les restes d'une armoire à pharmacie (bandages, pansements et compresses), quelques chiffons, une petite pochette de couture et une bouteille d'alcool. Un vrai butin à ses yeux, surtout qu'elle avait de quoi se soigner. 

Alors qu'elle s’apprêtait à sortir de la maison son regard se posa sur l'armoire et qu'un objet attira son attention. En s'approchant Sairina remarqua que c'était une boîte noire métallique, curieuse elle l'attrapa, mais... En agrippant au meuble pour prendre appuis, ce dernier s'écroula en beauté et entraîna d'autres choses dans sa chute, le tout dans un fracas impressionnant. Figée, la demoiselle s'exclama :

-Eh merde... 

Son coeur battait à la chamade, elle était figée comme jamais et totalement sur le qui-vive. Un bruit la fit pivoter rapidement, face à elle se trouvait un infecté attiré par le bruit. Son instinct prit le dessus son coeur battant à la chamade et en panique, elle bondit vers l'autre bout de la maison pour passer par derrière afin de l'éviter. Elle savait se battre, mais elle se doutait que ce n'était pas le seul à avoir entendu le bruit et n'étant pas invincible elle ne pourrait pas tous les battre. Parfois prendre la fuite est la meilleure des solutions... Alors qu'elle arriva dans l'autre pièce elle tomba nez à nez avec un infecté alors que l'autre la poursuivait. Sairina lui donne un grand coup avec la boite métallique à la tête et bondit sur le côté pour s'enfuir. Puis parvint à atteindre la porte, suivit des deux infectés, elle en croisa un troisième qui rejoint le groupe des poursuivants. Ce qui fit pousser automatiquement un sarcasme à Sairina :

-Bah oui évidement ! Plus on est de fous ! Plus on rit !

Elle accéléra et fit bêtement un sprint au travers de la rue, ce qui attira l'attention de deux autres infectés. Sairina paniqua et bifurqua à plusieurs reprises pour essayer de semer. Mais ils semblaient tenace, apparemment ils avaient un grand besoin de viande fraîche. La demoiselle accéléra et bifurqua une nouvelle fois, mais se retrouva cette fois devant un magnifique mur qui lui barrait la route. Instinctivement elle attrapa son piolet pour s'aider à avoir des prises et elle grimpa. Une fois en haut un infecté attrapa sa jambe, mais elle lui donna un coup de pied qui la fit basculer par dessus le mur.

Malgré son côté gauche endolori, Sairina se leva et fit face à un nouveau infecté. Prise de frénésie et sous le coup de l'adrénaline, elle lui sauta dessus le plaquant au sol et lui donna un coup de piolet à la tête, puis un autre, encore un autre et encore un autre... Jusqu'à ce que cet infecté ne bouge plus, enfin pratiquement plus. 

Sairina se redressa couverte de sang pas frais et parti de nouveau en courant avant que les autres infectés trouvent l'idée de faire le tour pour la retrouver. Elle couru autant qu'elle le put, malgré qu'elle vit deux silhouettes la jeune demoiselle ne s'arrêta pas. Sairina était trop stimulée par l'adrénaline, elle passa devant un homme et une femme... ce ne fut que lorsqu'elle se dit que c'était des simples humains, que son esprit fut troublé et entraîna une bref déconcentration. Le tout entraîna une belle chute à quelques pas de ses deux personnes... Lamentablement affalée par terre, la demoiselle était essoufflée, tremblante et marmonna :

-Je déteste cette ville... je déteste ces infectés... je déteste ma maladresse... je déteste vraiment tout ça ! 
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