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 Crise de panique ~ ft Etienne Verney

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Ébeline Malvret


Ébeline Malvret

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MessageSujet: Crise de panique ~ ft Etienne Verney   Crise de panique ~ ft Etienne Verney Icon_minitimeLun 24 Aoû - 22:31

Ft. Étienne
Verney
Crise de panique
La crise arrive lentement, tu la sens remonter en toi, brouillant tous tes sens, mélangeant toutes tes émotions. Pour te calmer, tu essayes de retrouver la source de ton énervement, en général, il faut arracher la mauvaise herbe à la racine pour qu’elle ne repousse pas, c’est la même chose avec tes sauts d’humeur. Depuis la mort de William, tu ne peux plus travailler comme tu le souhaites et ceci est une cause suffisante pour t’énerver. Ton cerveau est en surchauffe, tu as besoin de travailler, de mettre en forme les centaines d’idées qui te traversent l’esprit. Le bricolage est ta drogue, et en ce moment, tu es en manque.

Tes mains s’agitent fébrilement dans le vide comme si elles essayaient de créer un objet imaginaire. Ton tout corps commence à trembler. Il ne faut pas que tu cèdes, pas tout de suite, tu ne peux pas te lâcher dans le couloir. Pour essayer de te calmer, tu tentes de ralentir ta respiration, il te faut une pièce vide et vite. Malheureusement pour toi le couloir dans lequel tu te trouves semble interminable. Pour lutter contre tes pensées sombres, comme la vision de tes parents infectés, tu focalises ton esprit sur des pensées plus joyeuses, comme toi et ta sœur en train de jouer quand vous étiez petite…

Grossière erreur que de penser à ta sœur. Ce souvenir qui te blesse plus qu’il ne te calme te fait pousser un cri que tu essayes de contenir en te mordant le poing. C’est trop tard, tu es de l’autre côté de la raison. Si ta sœur était encore là, elle aurait su te contrôler, elle t’aurait parlé et réconforté. Mais cette traite t'a lâché pour une bande de sauvages sans raisons. Ces mêmes sauvages que ceux qui ont tué ton chef et à cause desquels tu ne peux plus travailler. Finalement tout est lié, tout est à cause de ta sœur. Enfin peut-être que si elle est partie, c’était à cause de toi ? Tu ne sais plus, tu es perdue, tu as mal, très mal. Pour que cette douleur parte, tu te mets à frapper le mur en larme. Ce geste inutile ne fait que t’énerver encore plus. Tu vois rouge, le sang bouillonne dans tes veines et les larmes ne s’arrêtent pas de couler. Sans vraiment t’en rendre compte, tu continues de frapper le mur, tu ne sens pas immédiatement la douleur au niveau de tes mains, celle qui sommeille à l’intérieur de toi est bien plus grande.

Un coup t’arrache un cri et tu regardes avec effroi ta main ensanglantée, comment vas-tu pouvoir travailler dans cet état ? Tu te retournes sans lâcher ta main des yeux pour te laisser glisser le long du mur, jusqu’à ce que tu touches le sol. Maintenant, tu as peur. Si tu ne peux plus travailler, les sauveurs n’auront plus besoin de toi. Et si tu ne serres à rien pourquoi te garder et te nourrir ? Tu te retrouveras mise à la porte comme une moins-que-rien, livrée à l’appétit vorace des infectés.

Non, pas eux, la pensée de ces êtres infâmes te glace d’effroi. Ils vont te manger, te grignoter bout par bout sans que tu ne puisses rien faire. Le cauchemar et la réalité se mélangent, tu ne peux plus les distinguer. Tout se confond dans ta tête et tu ne peux que pleurer et supplier pour que cette vision s’arrête. Tu les sens tout autour de toi, leur odeur remplit ton nez, leur vision tes yeux, leurs bruits insupportables prennent possession de tes tympans. Par réflexe, tu te bouches les oreilles pour ne pas entendre ces cris qui résonnent dans tout ton corps.

Tu veux que ça s’arrête, tu n’en peux plus. L’horreur est en train de te consumer petit à petit. L’étau autour de ta poitrine se ressert. Tu ne peux plus respirer.


Dernière édition par Ébeline Malvret le Mar 25 Aoû - 23:20, édité 1 fois
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Etienne Verney

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MessageSujet: Re: Crise de panique ~ ft Etienne Verney   Crise de panique ~ ft Etienne Verney Icon_minitimeMar 25 Aoû - 22:06

Etienne s'était levé tôt pour profiter de cette nouvelle journée, s'extirpant de son lit avec une certaine difficulté. Le jeune homme passa rapidement sous une douche bricolée par ses soins, l'avantage ici c'est que l'eau était naturellement chaude, il suffisait juste de bricoler un réservoir en hauteur pour avoir de quoi se laver, c'était la seule installation de ce type, les sauveurs étaient ici depuis peu et il n'avait encore rien pu bricoler. En fait il n'avait pas quitté son atelier depuis le début, mangeant ce qu'il avait stocké.
Aujourd’hui allait être différent ! Enfilant son vieux treillis et son ceinturon de travail, il se dirigea vers l'autre bout de son atelier qui faisait aussi office de chambre.
Théoriquement il y avait de la place pour plus de monde mais personne ne souhaitait visiblement être trop proche d'Etienne.
Il passa son masque qu'il laissa pendre à son cou et plaça ses lunettes au sommet de sa tête, paré à partir, aujourd'hui le jeune homme avait un peu de temps à consacrer aux autres, les derniers travaux ici étaient terminés.
L'éolienne placée sur le toit fournissait de l'énergie de manière irrégulière, mais couplé à une batterie de voiture, on pouvait la charger et profiter d'un apport régulier pour faire fonctionner ses précieuses machines.

Il poussa la porte, pour arriver sur un couloir interminable qui reliait les différentes pièces de la piscine. Comme d'habitude il n'y avait personne, c'est pour cela qu'il partit d'un bon pas vers les niveaux supérieurs. Ce n'est qu’à mi-chemin qu'il trouva une jeune fille recroquevillée dans un coin, une main en sang, pleurant contre le mur.
Il ne la connaissait pas du tout, mais son naturel sympathique prit le dessus sur son appréhension à parler à des inconnus.
Etienne s'accroupit près d'elle avec un sourire rassurant sur le visage. Elle n'allait clairement pas bien, et c'est ainsi qu'empreint d'une certaine inquiétude qu'il lui posa la main sur l'épaule.
Ses cheveux tombaient légèrement devant lui car il n'avait pas pris le temps de bien se coiffer et ses mèches tombaient de façon désordonnée devant ses yeux à peine retenue par les grosses lunettes du jeune homme


-Tout va bien ? Pourquoi te met tu dans un état pareil ?

La voie était douce, car il n’avait de toute façon jamais pu avoir un ton différent, pendant un moment il hésita à l’emmener à l’infirmerie mais mieux valait s’assurer qu’elle aille bien avant.

-Je m’appelle Etienne et toi ?


Dernière édition par Etienne Verney le Mer 26 Aoû - 12:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Crise de panique ~ ft Etienne Verney   Crise de panique ~ ft Etienne Verney Icon_minitimeMar 25 Aoû - 23:09

Ft. Étienne
Verney
Crise de panique
La main qui vient se poser sur ton épaule fissure doucement ton cauchemar. La voix qui te parvient est douce et chaude, il doit s’agir d’un homme, mais tu n'es pas sure, tu ne sais plus où commence la réalité et où se termine ton cauchemar. Sans réfléchir de te blottis contre l’inconnu en passant tes bras autour de son dos et en enfouissant ta tête dans son épaule, d’habitude, c’est ta sœur qui te prend dans ses bras. Doucement, les images effrayantes s’estompent, les bruits cessent et tes larmes coulent plus doucement. Pour revenir complètement à la réalité, tu fermes les yeux en essayant de caler ta respiration sur celle de l’inconnu. L’odeur qui émane de lui est agréable, comme s'il venait tout juste de se laver.

Tu dois bien rester plusieurs minutes agrippée à lui, de peur qu’il s’échappe. Une fois que tu as retrouvé tes esprits, tu le lâches à contrecœur pour venir t’adosser de nouveau sur le mur en t’essuyant les yeux avec les manches de ton gilet. Quand tu regardes enfin le visage d’Étienne, si tu as bien entendu, tu es prise d’une gêne qui rend le haut de tes joues rosées. Tu te rends compte que tu viens de te jeter comme une hystérique dans les bras d’un parfait inconnu. En cachant ta main ensanglantée qui ne te fait plus vraiment mal, la blessure doit être très superficielle, tu détailles son visage.

Le soi-disant Étienne est plutôt bel homme avec ses yeux gris et ses cheveux en pagailles qui le rendent craquant. Donc en plus de te jeter dans les bras d’un homme, il a fallu que ce soit quelqu’un qui soit susceptible de te plaire… Au moins, il sait qu’il a à faire à une folle, très attirant non ? Au bout d’un moment, tu réalises qu’il remarque parfaitement que tu es en train de le dévisager, tes joues augmentent encore d’une teinte. En essayant de reprendre tes esprits, tu ouvres la bouche pour prendre la parole, mais tu la refermes aussitôt, qu’est-ce que tu vas bien pouvoir lui dire… Pour commencer, tu lui souris légèrement pour essayer de dissiper ta gêne.

- Heu… Je suis désolée pour tout « ça ».

En disant cela, tu agites légèrement les mains pour donner un sens à ce « ça » qui englobe ta crise, ton câlin et le fait de l’avoir dévisagé sans retenue. Puis tu remarques que tu ne l’as pas remercié et tu ajoutes précipitamment.

- Et merci beaucoup, c’était très gentil. Au fait, je m’appelle Ébeline enfin Ébi.

Tu ponctues ta phrase d’un sourire franc, Étienne a l’air très gentil et tu es bien décidée à t’entendre avec lui. Un objet attire ton regard : son ceinturon de travail. À sa vue, tes yeux pétillent d’excitation, alors comme ça il y a d’autres bricoleurs chez les sauveurs ? La question te brûle les lèvres, mais pour le moment, tu préfères te retenir. Comme te le répétait souvent ton père, chaque chose en son temps.


Dernière édition par Ébeline Malvret le Mer 26 Aoû - 11:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Crise de panique ~ ft Etienne Verney   Crise de panique ~ ft Etienne Verney Icon_minitimeMar 25 Aoû - 23:50

A peine la main posée sur l'épaule de la jeune fille, celle-ci se jeta dans ses bras, enfouissant sa tête dans son épaule. Prit de cours, Etienne ne put que lui passer doucement une main dans le cheveux dans un reflexe qu'il n'aurait pas pensé avoir eu.
Lentement, elle semblait se calmer, sa respiration devenant plus régulière, sans pour autant relâcher le jeune homme.
Etienne ne bougeait pas, ne voulant pas la bousculer dans son réconfort et la laissa là le temps qu'il lui fallait. Finalement alors qu'elle finissait par reprendre ses esprits, il put enfin la détailler, bien que petite, elle était assez mignonne, ses longs cheveux tombant sur ses épaules et ses grands yeux le fixant avec une certaine gêne, lui même rougit un petit peu.
Le jeune homme n'avait pour ainsi dire, eu aucun contact avec la gente féminine depuis qu'il avait commencé à travailler.
La jeune fille agitait ses bras en parlant ce qui lui donnait un air parfaitement adorable qui ne laissa pas Etienne indifférent, finalement alors qu'elle se présentait, il finit par reprendre ses esprit et il se remit à sourire


-Ebi ? C'est plutôt joli comme nom, et ne t'en fait pas c'est normal, les temps sont dur pour tout le monde non ?

Le jeune homme se relevait, detayant la main ensanglanté d'Ebeline, son regard s'assombrit alors qu'il l'attirait vers son atelier, ignorant le regard porté sur le ceinturons et les nombreux outils dedans.

-Bon avant quoi que ce soit je vais nettoyer ta blessure, ce n'est peut être pas grave mais autant empêcher que sa s'aggrave.

Ainsi, Etienne emmena Ebi dans le couloir refaisant le chemin inverse, arrivé devant la porte de son atelier, il sortit une grosse clé qu'il tourna dans la serrure. La porte s'ouvrit de nouveau dévoilant la chambre du jeune homme.

En soit l'atelier était une petite merveille, des machines diverses et variées étaient alignés devant les murs branchés aux prises de courant qui n'étaient pas active, mais l'artisan s'assuraient qu'ainsi elles restaient propres et à portés de main. Il y avait aussi de nombreuses tables de travail garnies de tiroirs contenant un ensemble impressionnant d'outillage divers, du tournevis à la clé anglaise, tout ce qu'il avait pu trouvé était soigneusement rangé dans les tiroirs ou accrochés au mur.
Une autre porte fermait une autre pièce qi servait de dépôt à toute sorte de chose qu'Etienne bricolait
Dans un coin de la pièce, caché par des rideau se trouvait deux petits lit de camps et quelques armoires fortes, au dessus d'un premier lit était accroché un grand fusil Mosin-Nagant qui resplendissait sous la lumière fournie par les petites ouvertures qui éclairaient plutôt bien la pièce.
Il entraina Ebi dans son espace privé, et ouvrit une troisième porte qui semblait plutôt neuve comparé au reste du mobilier. La pièce ainsi dévoilé contenait le summum de la technologie actuelle: une salle de bain.

Le plafond était encombré par deux gros réservoirs qui contenait l'eau chaude remontée de la source, l'autre contenait l'eau qui avait finit par refroidir. Dans l'angle caché par un rideau se trouvait la douche et à l'opposé de celle-ci se tenait un petit lavabo.
Etienne remplis une bassine d'eau chaude et remonta la manche d'Ebeline avant de commencer à nettoyer le sang avec une éponge.


-Désolé d'être un peu rude, bon voilà mon chez moi, ça me sert d'atelier et de chambre, normalement personne n'entre ici, enfin surtout personne ne viens s'aventurer jusqu'ici, ça va te paraitre mesquin, mais ne dit rien pour l'eau, j'ai bricolé ça en vitesse, et je ne tiens pas à être envahit par tout le monde surtout que ce n'est clairement pas faisable à grande échelle pour le moment

Il lui fit un petit sourire complice pour appuyer ses propos


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MessageSujet: Re: Crise de panique ~ ft Etienne Verney   Crise de panique ~ ft Etienne Verney Icon_minitimeMer 26 Aoû - 11:25

Ft. Étienne
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La remarque sur ton surnom achève de te transformer en tomate et tu dois mettre toute ta volonté pour enfouir la voix qui te crie de te cacher le visage. Mais tu remarques qu’il n’est plus tout pale non plus ce qui te rassure, ta réaction est donc normale. À 24 ans, tu as eu de très rares relations avec les hommes, en général ceux-ci s’intéressent plutôt à ta sœur ou te considèrent comme une petite sœur ce qui t’énerve au plus haut point. Tu as passé l’âge de jouer à la poupée et de sauter inconsciemment dans les bras de tes « grands-frères ».

- Merci.

Tu lui souris en fessant volontairement abstraction sur ce qu’il a dit à propos des temps qui étaient rudes. Certes, ils le sont, mais tes crises existaient bien avant l’épidémie, le contexte actuel n’a fait que leur donner une dimension plus effrayante. En te taisant sur le sujet, tu espères qu’il comprenne que tu n’es pas prête à en parler, enfin, tu n’as pas envis de faire fuir une personne qui pourrait bien être ton ami. Quand il te propose de soigner sa blessure, tu te laisses guider, de toute façon, il faut la désinfecter et s'il se propose pour le faire autant accepter.

- D’accord, je te suis.

En général, tu es plus bavarde, mais il semble parfaitement maître de la situation et tu te laisses faire en profitant de ce moment de répit. En le suivant dans le couloir, tu gardes ton regard sur sa nuque que quelques cheveux en bataille cachent par endroits. En sentant le rouge monter de nouveau jusqu’à tes pommettes, tu secoues la tête pour te concentrer sur autre chose, tu n’as pas envis de passer pour une pimbêche timide. Le fait qu’il ouvre sa porte avec une clé t’intrigue, en général toutes les portes sont toujours ouvertes alors pourquoi cette pièce isolée possède une serrure ? En passant le seuil de la porte, tu crois rentrer dans la caverne d’Alibaba, toutes ces machines, tous ces outils… Tu en perds la tête. Tu ouvres grand les yeux pour ne pas perdre une miette de ce qui s’offre à toi.

- Waouh…

Alors que tu voudrais t’arrêter pour observer chaque machine et essayer de comprendre son fonctionnement, Étienne semble décidé à t’emmener dans une autre pièce. En y entrant, tu crois halluciner… Une salle de bains, rien que ça. Se laver est désormais devenu un privilège rare et tu regardes la douche avec envie, peut-être qu’il te laissera l’essayer. En l’observant te nettoyant la main, tu te demander d’où cette eau chaude peut bien venir. Ne voyant aucun mécanisme pour chauffer l’eau, mais juste des tuyaux et des réservoirs, tu supposes que l’eau arrive déjà chaude. Cette histoire te dit quelque chose… En y repensant, tu réalises que la piscine dans laquelle tu te trouves t’est bien connue… C’est la piscine du 13ème dont tes parents te parlaient souvent, car ils la considéraient comme une petite merveille. Si tu te souviens bien, l’eau est amenée d’une nappe en utilisant la pression naturelle. Le nom du mécanisme te brûle aux lèvres, tu es sure de le connaitre. Réfléchis, réfléchis…

- Un puit artésien !

Le mot est sorti tout seul sans que tu t’en rendes compte. Si jamais ils réussissaient à remettre parfaitement ce mécanisme en état ainsi que les tuyauteries… Pleins d’idées germent dans ta tête, toutes aussi folles les unes que les autres et pour le moment loin d’êtres réalisables. Maintenant, tu as encore plus de questions à lui poser et ton regard traduit bien ton enthousiasme, surtout que tu es apparemment une des premières à rentrer ici, même si ça ne veut rien dire cette info se stocke dans ta tête. Il doit surement être célibataire alors… Pourquoi tu penses à ça déjà ? En l’écoutant, tu comprends parfaitement ce qu’il veut dire, c’est la même chose que ce que te répondaient tes parents quand tu leur demandais pourquoi ils ne rendaient pas leurs inventions publiques. Tu essayes de trouver son regard, cet Étienne t’intéresse de plus en plus.

- Oui je comprends, cet atelier… C’est juste génial… J’en perds mes mots. Enfin, j’ai plein de questions à te poser, mais tu dois avoir du travail.

« Et le travail passe toujours avant tout », tu le penses tellement fort qu’il doit surement l’entendre. Tu lui souris une nouvelle fois pour le remercier. Avec tes parents, tu as appris beaucoup de choses, mais surtout qu’il ne faut jamais penser être plus important que le travail d’un autre. Mais bon en ce moment, tu aimerais bien qu'Étienne te consacre un peu de son temps. Discrètement, tu croises les doigts de ta main saine dans ton dos.


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MessageSujet: Re: Crise de panique ~ ft Etienne Verney   Crise de panique ~ ft Etienne Verney Icon_minitimeMer 26 Aoû - 12:14

Ce n'est que quand le duo passa la porte qu'Etienne entendit l'exclamation d'Ebi, mais était-ce de la fascination pour les machines, ou plutôt pour la pièce en générale ? C'était une chose qui devrait attendre qu'elle aille mieux. Il nettoyait du mieux possible la blessure, ce n'était pas très grave, il y avait seulement pas mal de sang. Pendant sa réparation biologique, le jeune homme entendit la jeune femme s'exclamer quelque chose sur le puits artésien. Il releva la tête avec un air intrigué

-Oui c'est ce qui alimente la salle d'eau, enfin avant il alimentait toute la piscine mais depuis la catastrophe, je n'ai pu remettre que cet endroit en service.

Et ça avait été un long travail, certaines canalisations avaient été bouchées, d'autre détruite, il avait donc fallu de la patience pour tout remettre en place. Au début il avait pensé raccorder les douches publiques, mais c'était avec une certaine horreur qu'il avait vu l'état des canalisations à l'étage du dessus. Beaucoup de joints avaient éclatés, et certains tuyaux auraient nécessité un démontage complet pour pouvoir reprendre du service. Par contre ce réduit lui avait bien survécu à l'épidémie. En fait il n'avait quasiment rien modifié si ce n'était l'arrivée d'eau, une simple déviation du circuit et l'ajout d'un pommeau de douche et c'était bon.
Pour lui ce petit luxe était obligatoire, travailler toute la journée dans cet endroit était génial mais épuisant, et la douche était son petit plaisir personnel qu'il s'accordait entre deux armes ou travail divers.
Etienne aurait bien besoin d'aide en ce moment, ce déménagement impromptu rendait les choses difficiles, et comme William était mort, il fallait maintenant assurer la sécurité du lieu, et vu la taille de la piscine, il lui faudrait pas mal de temps pour installer des barreaux et bloquer les issues parasites.
Sans compter ses propres projets, ce couloir contenait beaucoup de salles différentes et il avait pour projet d'en faire son petit coin de paradis en y installant une véritable armurerie.
Etienne soupira, trop conscient qu'il n'avait pas le temps. Il finit par lever les yeux vers Ebeline qui regardait partout dans la pièce.


-Non ne t'en fait pas aujourd'hui je comptait prendre un peu de temps pour souffler, pose moi tes questions il n'y as pas de soucis

La jeune fille semblait avoir une véritable passion pour cet atelier, cela se lisait sur son visage. Il se demanda quel genre de passé pouvait conduire à une telle adoration.
Son travail finit, il jeta l’éponge dans l’évier avant de s’asseoir contre la douche. Sur le côté il y avait une armoire en acier encore ouverte qui craquait sous le poids des savons et des shampoings du jeune homme. Paranoïaque comme il était il avait pillé chaque magasin qu’il avait rencontré pour avoir cette impressionnante réserve.
Bien sur il y avait posé à porté de main une sorte de fusil assez étrange.
Plusieurs tube en acier avaient été soudée les uns aux autre pour former un cercle et fixé sur un axe rotatif, l’ensemble avait été attaché à une crosse en bois qui contenait une petite bombonne d’air équipée d’une poignée et d’un baromètre.
Six pointes dépassaient de l’arme, c’était sa première création originale, une arme faite à partir de matériaux récupérés.
L’engin fonctionnait sur le principe de la pression de l’air et envoyait ses pointes à la vitesse d’un carreau d’arbalète,  Rien de bien compliqué mais c’était bien plus pratique qu’une arbalète
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Ébeline Malvret


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MessageSujet: Re: Crise de panique ~ ft Etienne Verney   Crise de panique ~ ft Etienne Verney Icon_minitimeMer 26 Aoû - 18:31

Ft. Étienne
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En attendant sa réponse, tu fixes les mains d’Étienne qui soignent la tienne, pour passer le temps. Il semble faire du bon travail et ses gestes ne te font presque pas mal, enfin il y a quand même ce picotement plus que désagréable qui persiste. Lorsqu’il se met à parler pour t’annoncer qu’il est libre aujourd’hui, tu ne l’écoutes déjà que d’une oreille même si l’information te fait plaisir. En fait, tu es trop occupée à regarder les yeux orages du jeune homme, son regard te perturbe. Pour ne pas paraître trop suspecte, tu baisses la tête sur ta main maintenant propre qu’il vient de lâcher, tu l’écartes et la refermes pour essayer d’évaluer les dégâts. En commençant à la refermer, une vive douleur t’indique de ne pas aller plus loin et tu rentres précipitamment ta main dans ta poche en réprimant une grimace de douleur. Cette foutue main ne veut pas te laisser tranquille apparemment. Pour ne pas qu’Étienne remarque ta douleur, tu lui souris en t’asseyant à ton tour en face de lui contre un mur.

L’armoire bondée de produit pour se nettoyer t’intrigue, serait-il un peu manique côté hygiène ? Ton attention est ensuite attirée par une arme qui semble aussi utile qu'originale. Tu crois reconnaître certains matériaux, mais il faudrait que tu sois plus prés pour pouvoir mieux juger de l’invention. Un avantage de cette arme semble être ses munitions qui sont réutilisables contrairement à celles d’une arme à feu classique. Intéressant… Les doigts dans ton dos se desserrent, apparemment la chance est de ton côté aujourd’hui. Alors comme ça, tu as le droit de lui poser des questions… Tu en as tellement que tu ne sais pas par où commencer.

Une sensation que tu n’as pas ressentie depuis longtemps monte en toi, tu as envi de plaire à cet homme. Pour te donner un air plus mature tu redresses tes cheveux en une queue-de-cheval dévoilant ton cou fin, ta sœur te disait toujours que tu étais plus belle comme ça. En ce moment, tu aimerais bien lui ressembler un peu, pour être plus désirable, sensuelle et sure de toi, mais tu dois faire avec ce que tu as. Maintenant, il faut que tes questions l’intéressent.

- Et bien depuis combien de temps fais-tu partie des sauveurs vu que je ne t’y aie jamais vu ? C’est toi qui as construit toutes les machines ? Le reste de la tuyauterie peut-il être réparé ? Tu as pensé à un moyen pour l’électricité ? Tu penses que je pourrais venir ici de temps en temps ? Tu as une copine ?

En entendant la dernière question, tu plaques ta main valide sur ta bouche… La honte. Ça y est tu t’es décrédibilisée toute seule. C’est toujours comme ça, tes pensées sont tellement nombreuses qu’elles s’emmêlent et ça finit toujours en boulette. Il faut que tu essayes de rattraper le coup et vite.

- Heu je suis désolée, oublie ma dernière question, c’était juste que je pensais à ça.

Génial, maintenant, il sait que tu penses à lui de cette façon. Tu as vraiment honte. Il ne manquerait plus que tu lui dises que tu le trouves pas mal et le tableau serait complet. Il est impératif que tu apprennes à te taire ou du moins à faire du tri dans tes pensées. Ton côté franc et précipité qui apparaît souvent comme de l’immaturité aux yeux des autres, t’énerve par moment. Tu soupires légèrement en le regardant pour essayer de savoir ce qu’il pense de tout « ça ». Au moins, il est fixé sur tes pensées et tu lui apparais aussi translucide que du verre, mais parfois garder ses petits secrets a aussi du bon. Ton souhait le plus cher est de construire une machine à remonter le temps pour revenir en arrière de quelques secondes, mais c’est malheureusement impossible. Si une telle machine existait, il y a tellement de choses que tu aurais à modifier que tu y passerais ta vie entière.

En te perdant une nouvelle fois dans tes pensées sans lâcher Étienne des yeux, tu te mets à triturer mécaniquement le bout de ta queue-de-cheval. Tu aimerais bien lui trouver un surnom, alors Étienne… titi ou tinou. La deuxième possibilité a ta préférence, mais tu te dis en souriant que tu n’es pas prés de l’appeler comme ça.
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MessageSujet: Re: Crise de panique ~ ft Etienne Verney   Crise de panique ~ ft Etienne Verney Icon_minitimeMer 26 Aoû - 19:23

La main d'Ebi était maintenant propre, Etienne n'était pas médecin, mais il pouvait deviner sans peine que la blessure guérirait avec un peu de temps. Avant qu'il puisse mettre un bandage, la jeune fille retira sa main, visiblement ça irait pour elle.
Le jeune homme sourit, si elle allait mieux c'était le principal.
Ebi se recoiffa en mettant ses cheveux en queue de cheval, il la regarda faire avec attention, puis les questions fusèrent toute à la fois. Naïf comme il était même la dernière question lui parut la plus normale du monde.


-Les sauveurs ? Et bien pas depuis très longtemps, en fait j’étais dans ce bâtiment avant leur arrivée, c'était là ou je stockais mes affaires, dans cette pièce précisément.

Le jour où ils étaient arrivés, Etienne les avaient vu s'approcher et prendre possession des lieux, amenant avec eux des enfants. C'était ce jour là où il les avaient rejoins en fait. Son premier contact avait été Karin, qui lui avait longuement parlé des sauveurs, et sans vraiment savoir pourquoi le jeune homme avait demandé d'aider à la reconstruction mettant à profit son savoir-faire.

-Pour les machines, non je ne les ais pas construit, pour la plupart je les ai juste déplacé de là ou je travaillait avant, les autres je les ai démontées puis remontées ici. Elles sont plutôt belle tu ne trouve pas. Il y à théoriquement de quoi faire n'importe quoi avec, le seul point négatif c'est que l'alimentation laisse à désirer, j'essaye de faire au mieux avec une batterie de voiture mais ce n'est pas facile.

En effet, un petit chariot à roulette contenait une grosse batterie qui pour le moment était reliée à deux fils au plafond, une petite jauge indiquait sa charge, souvent l'aiguille redescendait à zéro, signe que l'éolienne sur le toit cessait de fonctionner. C'était le soucis avec le vent, parfois il s'arrêtait et coupait l'apport en énergie? Heureusement la batterie pouvait être chargée grâce à l'éolienne.

-Le reste de la tuyauterie ? Mmmmh je ne pourrais pas le faire tout seul, la plupart des tuyaux sont soit bouchés soit en morceau, il faudrait auparavant en trouver d'autre ou réparer ceux avec des fuites, ça ferait beaucoup de travail et pour l'instant je ne pense pas que ce soit la priorité, surtout que la bâtiment est encore un vrai gruyère au niveau des entrées.

Et il avait bien essayé de commencer à tout réparer mais la tache était bien trop importante pour lui, et puis il n'aimait pas trop ça, sont domaine était avant tout les armes, et il en avait des plans entiers sur son établi. Beaucoup d'arme attendait aussi d'être rangées, il manquait vraiment une salle forte ici.

-Pour l'électricité ? J'ai bien ébauché des plans, mais les sauveurs n'ont pas encore les moyens pour mettre tout en place, comme je t'ai dit il faut penser à la sécurité avant de penser au confort.... Bon mon installation est antérieure aux sauveurs donc ç ne compte pas vraiment. Je peut bien laisser quelques membre important venir mais si je devais accueillir tout le monde, je n'aurai pas assez d'eau et je ne pourrais pas travailler.

Il imaginait déjà la file interminable dans le couloir, les enfants se chamaillant entre les machines et touchant des armes dangereuses, non pour le bien de tous il valait bien mieux que cela reste confidentiel. Durant toutes ses explications, sa voix n'avait pas excédé le volume du murmure, sa voix apparaissant trop douce pour passer au dessus.
A la dernière question, son visage d'habitude très pale vira au rouge, pour lui ce n'était pas vraiment une demande explicite, juste une simple question si bien qu'il ne prit pas la peine de ne justement pas y répondre.


-Et bien... non je n'ai pas de copine, en fait je ne parlais à personne avant l'arrivée des sauveurs et même là je reste assez isolé car mon travail m'éloigne du centre des activités

En fait à part à Karin, Etienne n'avait parlé à personne, il était mal à l'aise avec les enfants et les étrangers lui faisait un peu peur c'était bien pour ça que son atelier était loin de tout
Il leva enfin les yeux vers Ebi qui semblait préoccupée, triturant le bout de ses cheveux l'air pensif.
Rougissant il se détourna sa voix baissant encore d'un volume.


-Mais bon tant que tu est là si tu veux te servir de la douche hein, j'ai quelques trucs à faire en attendant
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MessageSujet: Re: Crise de panique ~ ft Etienne Verney   Crise de panique ~ ft Etienne Verney Icon_minitimeJeu 27 Aoû - 13:06

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À ton plus grand soulagement Étienne prit ta dernière question avec légèreté et ne se formalisa pas sur celle-ci. Il commence donc à répondre à toutes tes questions et tu l’écoutes avec attention, pour nourrir ta curiosité. Savoir qu’il vient juste d’intégrer les sauveurs te rassure, tu n’es donc pas folle en pensant l’avoir vu pour la première fois. Le jeune homme a donc dû vivre pendant une longue période seule au milieu de ce monde hostile et cette pensée te fait légèrement frissonner. Tu aurais été incapable de survivre plus de deux jours seule dans cet enfer et ne pouvoir parler à personne pendant longtemps t’aurait rendu folle.

Savoir qu’il n’a pas construit les machines te déçoit légèrement, il semble de plus en plus impossible de construire de toutes pièces des machines avec ce que vous avec sous la main. Ce que tu affectionnes par-dessus tout, c’est imaginer un projet et le voir se créer lentement, mais surement, cependant ce mode de réalisation semble désormais utopique. Tu ne peux désormais que réparer des machines déjà existence, dommage. En ce qui concerne la création d’armes, ce n’est pas le domaine dans lequel tu excelles, tu préfères largement la mécanique qui touche aux transports, que ce soit une voiture ou un vélo. Mais vu que l’essence est devenue extrêmement rare, travailler sur une voiture est devenue une perte de temps. Désormais, un de tes passe-temps est de te poser un problème et d’essayer d’ y trouver une solution. Quand tu t’es lancée dans quelque chose, tu vas toujours au bout de tes idées avant de te rendre compte que celles-ci sont devenues irréalisables.

En l’entendant parler de la tuyauterie qui semble être devenue un labyrinthe de tuyaux bouchés et cassés, ton cerveau se met automatiquement en marche. Tu aimerais bien pouvoir l’aider, mais il semble travailler seul depuis longtemps et tu ne sais pas si vous arriverez à vous accorder. S'il y a bien une chose que tu détestes, c’est être un gène pour quelqu’un ou qu’une personne te ralentisse dans ton travail. Le mot électricité recentre toute ton attention sur Étienne ou Tinou, mais tu es vite frustrée. Apparemment, ça ne semble pas être la priorité du moment et il te fait presque la morale… Si tu pensais à l’électricité, ce n’était absolument pas pour le confort, mais plutôt par ce que cette énergie est plus qu’utile.

En le voyant subitement rougir, tu ne peux t’empêcher de prendre aussi quelques couleurs. Savoir qu’il est célibataire te rassure, mais le voir se détourner en baissant la voix t’inquiète. Sa dernière phrase que tu entends difficilement est comme un coup de jus. Ces excuses pourries ne sont qu’un prétexte pour être seul et tu ne comprends pas pourquoi il ne te le dit pas directement. Il n’est pas question qu’il se débarrasse de toi comme ça, tu as encore plein de choses que u veux savoir. Tu te lèves donc pour venir te placer devant lui, n’essayant plus de faire bonne figure, mais laissant ton caractère s’exprimer librement. Tu pointes un doigt accusateur que tu viens coller sur sa joue en le regardant droit dans les yeux.

- Ne serais-tu pas en train de me fuir ?

Même si la perspective de prendre une douche est très alléchante, tu ne comptes pas le laisser se défiler comme ça. Tu te diriges vers la sortie de la salle de bains avant de t’arrêter au niveau de la porte pour te retourner en souriant.

- Mais je prends la proposition de la douche pour une autre fois.


S'il te le propose pourquoi s’en priver, en plus ça te donne un bon prétexte pour le revoir. Tu sens ton ventre qui gargouille et tu poses ta main dessus, tu n’as rien mangé depuis ce matin et ton corps te le rappelle. Le problème est que tu ne sais absolument pas où manger. Si le jeune homme vit ici, il doit bien y avoir de quoi manger… Tu regardes Étienne un peu embêtée en lâchant ton ventre pour te gratter la tête.

- Hum… Est-ce que tu aurais un petit truc à grignoter s’il te plaît ?

Bon, tu fais plus que profiter de son hospitalité, mais pourquoi s’en priver. Tu trouveras bien un moyen de lui rembourser sa gentillesse un jour ou l’autre. Et puis ce n’est pas comme si tu lui demandais un festin, juste de quoi combler ton appétit. S'il veut, tu peux même « cuisiner » un peu, enfin plutôt mettre en forme de la nourriture. En le regardant seul dans la salle de bains, tu te dis que ta présence doit lui être bien étrange, mais l’idée d’être un petit changement à son quotidien te plaît et te fait sourire. Par expérience, tu sais que la solitude n’est jamais une partie de plaisir même si certains la supportent mieux que d’autres. Si tu peux le faire sortir un peu de sa coquille, ça ne sera que bénéfique pour lui.
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MessageSujet: Re: Crise de panique ~ ft Etienne Verney   Crise de panique ~ ft Etienne Verney Icon_minitimeVen 28 Aoû - 18:51

Etienne tentait vaguement de paraitre détendus, le hellsing dans les mains, il ne cessait de vérifier le raccord du tuyau de pression, c'était un geste qui essayait tant bien que mal de le faire paraitre détendu, car sa proposition lui avait paru légèrement tendancieuse, ainsi quand Ebi se retrouva devant lui, pour demander si le jeune homme ne tentait pas de se débarrasser d'elle, il prit un air embarrassé et s'affola tout seul un petit moment.

-Mais bien sur que non ! Je proposais, vu le peu de monde qui vient ici, j'essaye au moins de paraitre gentil, sinon les seuls choses que les gens sauront ce sera que je suis un ours reclus dans son atelier. Enfin voilà après fait comme tu veux hein…

Il n'avait rien contre un peu de compagnie en ce moment, bien au contraire, le bâtiment semblait rempli de gens en deuils après la mort de William et même Karin semblait affaiblie. Lui était étranger au problème, il n'avait jamais connu le chef des sauveurs et ne le connaitrait jamais, à peine était-il un nom et une morale à retenir: ne pas faire confiance aux hyènes. Quand la jeune fille lui dit qu'elle gardait sa proposition pour plus tard, il sourit naïvement ne sachant s'il devait se réjouir où non après tout Ebi était à peu près la seule fille à qui il parlait depuis quelques temps.
Quand le ventre de la jeune fille se mit à gargouiller le jeune partit d'un rire détendu, voilà qui au moins réglait son embarras, et devant la demande, il ne put que lui sourire à nouveau. Se dirigeant vers l'espace délimité qui lui servait de chambre, il ouvrit une sorte de trappe qui révéla un nombre incroyable de conserves diverses et variés. En fait ce mini sous sol avait auparavant contenu du petit matériel et formait une petite cave, là on ne pouvait plus y accéder tant cela débordait.


-Mmmmh comment dire, cette pièce sous mes pieds est froide alors je stock pas mal de chose, en fait j'ai un peu pillé la cantine ici, et quelques magasins plus loin.

Il fallait comprendre que depuis qu'il vivait la dedans, il avait ratissé tous les magasins et commerces du coin jusqu'à avoir cette réserve qu'il partageait avec les sauveurs sans soucis. Etienne partit chercher le chariot qui contenait la batterie et le fit lentement rouler vers une petite table dans sa "chambre" où un petit réchaud électrique était posé. Il y brancha les deux pinces avant de se retourner vers Ebi.

-Choisis ce que tu veux la dedans, on pourra le faire chauffer la dessus, j'ai trouvé ce petit réchaud récemment, et il était cassé mais avec un peu d'ingéniosité, j'ai finit par le faire remarcher et honnêtement ça change ma vie ! C'est dingue de voir qu'un repas chaud peut redonner autant d'énergie, mais vu ce qui s'annonce je n'ai pas trop le choix.

Prenant une chaise, le jeune homme s'assit en face d'elle l'air pensif, son arme toujours en main. Il la manipulait sans trop la regarder, la démontant entièrement puis la remontant en réfléchissant, il en avait presque oublié sa compagnie tant il s'était perdu dans le futur travail. Ce n'est que soudainement qu'il sortit de ses pensées

-Désolé je pensais au travail à faire, tu sais forer les bases des fenêtres pour y placer des barres en acier. Et pour ça je n'ai pas de perceuse électrique, juste une perceuse à manivelle, je sens que ça va me prendre un temps fou !
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MessageSujet: Re: Crise de panique ~ ft Etienne Verney   Crise de panique ~ ft Etienne Verney Icon_minitimeMar 1 Sep - 8:59

Ft. Étienne
Verney
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Il existe des petits riens qui suffisent à redonner le sourire, des petites choses anodines qui éclairent une journée. La boite de conserve de lentilles encore fumante fait partie de ces plaisirs éphémères. Sans plus te préoccuper d’Étienne, qui semble autant perdu dans ses pensées que tu l’es dans ta nourriture, tu dégustes avec un plaisir intense chaque bouchée chaude. En y repensant, tu n’as pas mangé chaud depuis le début de l’épidémie et tu bénis Étienne de t’avoir trouvé dans le couloir. Maintenant, tu sais où te laver et où manger chaud, tout ça en la compagnie d’un jeune homme plutôt pas mal. Finalement, tu as plutôt de la chance. Au bout d’un moment, ta cuillère vient taper contre le fond de la boîte et tu réalises avec tristesse que tu as déjà finie. Même si tu n’as plus faim, tu aimerais bien sentir encore une fois la sensation de nourriture chaude dans ta bouche. Il faut qu'Étienne te réinvite à manger.

En relevant ta tête jusque-là plantée dans la boite, tu remarques que le jeune homme semble perdu dans ses pensées. En posant ta tête dans ta main droite, tu te mets à la regarder en attendant qu’il revienne sur terre. Ayant aussi tendance à te laisser porter par tes pensées, tu détestes quand quelqu’un te fait brutalement redescendre sur la terre ferme. Au bout de plusieurs minutes, il se décide enfin à parler et tu lui souris légèrement par réflexe. Oh… Penser au travail… Tu sais très bien ce que c’est, ton sourire s’étire à cette pensée. La perceuse à manivelle n’est pas un outil très utilisé, mais tu sais comment le manier.

- D’abord merci beaucoup pour le repas, c’était une sensation que j’avais oubliée de manger chaud. Et puis si tu veux, je peux t’aider à poser les barres en acier et à faire les trous. Je ne veux pas m’imposer, mais à deux ça irait surement plus vite.

Tes yeux fixés sur les ceux d’Étienne reflètent clairement que tu as plus qu’envie de participer à ces travaux. En voulant croiser les doigts pour espérer qu’il accepte l’aide que tu lui proposes, une douleur dans ta main gauche te rappelle l’état dans lequel se trouve ta main. Cette blessure bien que légère t’ennuie énormément et tu notes dans un coin de ta tête de ne jamais plus te blesser aux mains.

- Enfin dés que main ira mieux.

La tristesse qui pointe dans ces dernières paroles t’énerve et tu souris pour essayer de la faire passer à la trappe. Il n’est pas question que le jeune homme ait pitié de toi ou que tu aies toi-même pitié de toi. Pour essayer de changer de sujet, tu balayes des yeux la pièce à la recherche d’un indice. Ton regard s’arrête sur le deuxième lit avant de revenir sur Étienne. La question qui tu t’apprêtes à poser te fait légèrement rougir, mais la couleur rosée de tes joues est bien visible vu que tes cheveux sont attachés.

- Heu… Tu sais les sauveurs ne sont arrivés que depuis quelques jours et on n’a pas eu encore le temps de bien répartir les chambres ou même d'en mettre en place. Donc, je me demandais si je pouvais éventuellement rester dormir ici le temps d’avoir une chambre à moi s’il te plaît…

En fermant la bouche, tu te rends compte de la proposition tendancieuse que tu viens de faire et tu as juste envie de disparaître sous terre. Même s'il est vrai que tu en as marre de dormir serrée entre deux petites filles qui te prennent pour leur doudou, tu viens de demander à un homme si tu pouvais dormir avec lui. Enfin plutôt chez lui vu que l chambre possède deux lits. Tu le regardes avec des yeux interrogateurs en espérant qu’il n’interprète pas les choses avec un esprit trop pervers.


Dernière édition par Ébeline Malvret le Mar 1 Sep - 21:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Crise de panique ~ ft Etienne Verney   Crise de panique ~ ft Etienne Verney Icon_minitimeMar 1 Sep - 11:56

Etienne regardait son compagnon manger avec appétit souriant par empathie avec elle. Combien de temps cela faisait qu'il n'avait pas vu d'autres humains faire des actions aussi banales et quotidiennes ? Un an ? Étonnamment, cela faisait du bien, comme une grande bouffée d'air frai. Il la vit reposer avec déception la boite de conserve vide avant de lui proposer son aide.
Le visage du jeune homme s'illumina, il n'avait même pas osé imaginer qu'elle puisse l'aider, de plus même si Etienne n'osait pas vraiment se l'avouer à lui-même, il ne voulait qu'elle parte, sa présence était vraiment quelque chose qui le mettait de bonne humeur sans compter qu'elle était vraiment belle, il accepta donc volontiers la proposition avec un enthousiasme un peu plus visible qu'il ne l'aurait pensé.


-Avec plaisir ! J'ai suffisamment d'outils pour deux en plus ! On ira surement plus vite, et tant que l'on aura du travail tu pourras même te servir dans ma réserve ! Il faudra que je te prête des vêtements pour ne pas que tu salisses les tiens, je dois avoir ça dans un coin de l'atelier.

Visiblement, Ebi avait autant envie que lui de participer aux travaux, et savoir qu'il travaillerait avec elle lui donnait un sourire béat qu'il n'arrivait pas à contrôler, et même s'il ne savait trop à quoi cela devait ressembler, le jeune homme n'arrivait décidément pas à cacher sa joie, il commença même à se lever pour aller chercher ce dont la jeune fille aurait besoin dans un mélange de mouvement saccadés et trop précipités , il disparut derrière une machine de forge, et un grand bruit métallique se fit entendre. Un son de cataclysme ainsi que celui d'une avalanche suivit avant que l'artisan ne revienne avec ce qu'il était venus chercher, il y avait une ceinture identique à la sienne garnie d'outils semblables aux siens, à la seule différence était  qu'ils étaient neuf, à peine sortis de leurs boite, Etienne lui tendit donc le lot avec un sourire enjoué et des yeux pleins de joie.

-Et bien voila mon cadeau alors, normalement tu as tout ce qu'il te faudra la dedans, mais si tu as besoin d'autre chose n'hésite pas à me demander !

Vraiment heureux il commençait à boire, quand la demande d'Ebi le surprit. Elle le surprit à tel point qu'il commença à s'étouffer avec l'eau. Etienne se mit à tousser, pour tenter de dégager sa gorge. Trop d'émotions en même temps se bousculaient. Pendant une bonne minute il tenta de reprendre sa respiration. Néanmoins il n'était pas rouge à cause de ça mais à cause de la demande en soit, la jeune femme devait être autant gêné que lui, mais Etienne était quand même heureux de la demande. Il n'interprétait pas ça comme une demande perverse bien évidement, pour lui ce n'était tout simplement pas imaginable. C'est donc avec une voix enjouée qu'il répondit.

-Mais bien sur, tu peux rester ici si tu veux, prend le lit que tu veux, bon ils sont collés mais tout dépend de si tu préfère la gauche ou la droite. Je te ferai de la place si tu as des affaires à emmener.

Par contre il se surprit lui-même en disant la suite, encore une fois sa voix baissa de volume, et son visage devint encore un peu plus rouge.

-Mais bon… au cas où les sauveurs ne te trouvent pas chambre, tu peux t'installer ici définitivement hein….

Bien conscient que cela pouvait paraitre très étrange, Etienne fit de son mieux pour cacher sa nervosité, tentant de faire bonne figure devant sa nouvelle colocatrice, après tout elle ne connaissait pas encore sa petite particularité. Heureusement son malaise devant les femmes semblait ne pas faire effet sur lui quand il s'agissait d'Ebi
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MessageSujet: Re: Crise de panique ~ ft Etienne Verney   Crise de panique ~ ft Etienne Verney Icon_minitimeLun 7 Sep - 10:24

Ft. Étienne
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Pour ta plus grande joie, le jeune homme accepte avec beaucoup d’enthousiasme ta proposition. Il semble même plus heureux que toi et tu lui souris pour le remercier de sa gentillesse spontanée. Le sourire béat qu’il affiche, est absolument craquant et t’empêche de le lâcher des yeux. Toujours un sourire aux lèvres, tu le regardes s’éloigner en te demandant ce qu’il va faire. Plusieurs bruits inquiétants te font sursauter et tu te lèves précipitamment et un peu affolée. Il ne manquerait plus qu’Étienne finisse sous un monticule d’objets.

Alors que tu t’apprêtes à le rejoindre derrière la machine, tu le vois apparaître un sourire toujours aux lèvres et une ceinture pleine d’outils. Ne réalisant pas tout de suite que la ceinture est pour toi, tu la regardes les yeux pétillants de bonheur et d’envie. Ce cadeau est une des plus belles choses qui te sois arrivée depuis le début de l’épidémie et si tu était moins hypnotisée par la ceinture tu serais déjà en train de faire un câlin au jeune homme. Des petites larmes de bonheur perlent presque aux coins de tes yeux, en la maniant avec délicatesse, tu effleures du doigt chaque outil avant de l’attacher à taille. Avec ton nouvel attirail, tu te sens de taille à affronter n’importe qu’elle situation et tu ne remercieras jamais suffisamment Étienne de son cadeau.

- Merci beaucoup… Merci

Maintenait, c’est toi qui arbores un sourie béat tout en fixant le jeune homme avec un regard trahissant toutes tes émotions. Qu’est-ce que tu es heureuse, ce moment est parfait. Il faudrait juste qu’il accepte que tu dormes chez lui et cette journée deviendrait presque magique. Alors que tu allais te rasseoir, Étienne se met à s’étouffer et tu te précipites vers lui paniquée pour lui taper dans le dos. Même si ton geste est dénué d’utilité, tu continues jusqu’à ce qu’il retrouve un rythme respiratoire à peu prés normal. Tu n’as pas envie de perdre ton ange gardien.

En l’entendant te dire que tu peux rester dormir chez lui, tu rougis de la tête aux pieds, mais heureusement pour toi, tu te trouves derrière lui et il ne peut donc pas voir ton visage cramoisi. Alors comme ça, il accepte, lentement, tu prends conscience que cela implique que tu devras dormir avec lui étant donné que les lits sont collés et tu t’agites légèrement derrière lui en dansant d'un pied sur l’autre. Si tu dors avec lui, ça sera comme si vous étiez en couple et en général, les couples ils… bah ils ne font pas que dormir. En secouant la tête pour chasser toutes tes idées obscènes, tu essayes tant bien que mal de retrouver ton calme. Même si tu as déjà 24 ans, tu as eu très peu de rapports avec les hommes et pour la plupart, tu ne les aimais pas ou du moins, tu ne ressentais rien pour eux.

Mais Étienne est différent, il dégage quelque chose qui te met dans tous tes états et tu te contentes de fixer avec envie la nuque qui se trouve juste sous ton nez. Tu as envie de l’enlacer pour le remercier de tout ce qu’il a fait et aussi pour l’avoir dans tes bras. En l’entendant te proposer de rester définitivement avec lui, tu oublies toutes les règles de bienséance en passant tes bras autour de ses épaules et son dos, tout en posant ta tête sur son épaule droite. Bien que rouge, tu ne ressens aucune gêne à être aussi prés de lui, peut-être parce qu’il n’y a aucun sous-entendu dans ton étreinte. Il sent horriblement bon et tu réalises que c’est déjà la deuxième fois que tu te retrouves à lui faire un câlin, il va croire que tu es en manque affectif…

- Ça me ferait très plaisir. Merci pour tout, tu es très gentil.

En murmurant presque ces mots vus que tu te situes à quelques centimètres de son oreille, tu réalises que tu es en train de profiter de sa gentillesse. Mais en le rencontrant, tu as retrouvé quelque chose qui t’avait quitté depuis longtemps : une lueur d’espoir.
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MessageSujet: Re: Crise de panique ~ ft Etienne Verney   Crise de panique ~ ft Etienne Verney Icon_minitimeLun 7 Sep - 23:03

La joie, oui c'était bien de la joie qui envahissait Etienne, savoir qu'il ne serait plus seul. Trop de temps passé seul dans cette piscine abandonnée avait fini par le rendre nerveux. Il avait souvent rêvé d'avoir de la compagnie, mais jamais le jeune homme n'avait espéré que ce soit une fille comme Ebi. En plus, étrangement, son malaise avec les femmes ne semblait pas faire effet avec elle. C'était décidément une vraie bénédiction ! Les outils n'avaient pas été simples à trouver, en fait ils provenaient d'une boite à outils récupérée dans une ancienne station service. Tous avaient été bien inspectés par le jeune homme et lorsqu'il avait réuni de quoi faire la ceinture d'Ebi il n'avait pris que les plus neufs. Pas question de laisser à la jeune femme du matériel en mauvais état. C'était ce genre de petits détails auxquels Etienne veillait particulièrement. Un sourire jusqu'aux oreilles, il observa Ebeline découvrir son cadeau, difficile de dire lequel des deux était le plus heureux en entre elle ou lui. Il en tremblait presque de joie mais essayait de faire de son mieux pour que ça ne se voit pas. La jeune femme eu même la gentillesse de l'aider lorsqu'il s'étouffa  avec sa bouteille d'eau. Luttant pour reprendre son souffle, il finit enfin par y arriver avant de reprendre d'une voix encore enrouée.


-Mais voyons c'est normal, mon chez moi est aussi le tiens pour une durée indéterminée donc il faut que tu y sois bien, si tu as des affaires à emmener d'ailleurs.

Difficile de dire ce qui le surprit le plus entre le câlin d'Ebi  ou bien son absence de réaction négative. Maintenant qu'il s'était assuré d'être encore conscient, il glissa aussi ses bras autours de la jeune femme profitant de cette rare occasion de douceur. Son visage se glissa jusque dans son cou où il put fermer les yeux, c'était la première fois qu'il se trouvait aussi proche de quelqu'un et la chaleur de la jeune fille le gagnait lentement. Il ne tenait pas vraiment à bouger trop bien pour le moment.
Et lorsqu'il entendit la réponse de sa camarade, il se mit à sourire de plus belle, et failli même sauter de joie. Il voyait déjà toutes les améliorations à faire dans l'atelier: peut être faire une vraie chambre isolée, séparer peut être les lits ? Non en fait ce serait très bien, il aimait bien l'idée de ne pas dormir tout seul. Il se mit alors à parler la tête toujours dans le cou d'Ebi.


-Si tu reste avec moi… enfin ici, on pourrai peut être améliorer notre chez-nous enfin notre chambre, enfin…. Bref améliorer un peu le local qu'en penses-tu ? Des idées ?

Car oui maintenant qu'il avait une colocatrice, il ne comptait pas laisser la chambre dans cet état, peut être qu'un peu de décoration ferait du bien, des tapis ? Nettoyer les sols surement. En regardant les rideaux il se prit à les remplacer par un vrai mur et une porte qui garderait mieux les affaires, séparant le chambre de l'atelier qui lui-même était bien isolé du reste de la piscine. C'était bête à dire mais on aurait pu penser qu'un petit couple venait de s'installer dans le sous-sol de la piscine
Sa petite voix était étouffée mais restait clairement audible par la jeune fille qui était très proche, le jeune venait de se transformer en vraie peluche.
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MessageSujet: Re: Crise de panique ~ ft Etienne Verney   Crise de panique ~ ft Etienne Verney Icon_minitimeDim 13 Sep - 11:41

Ft. Étienne
Verney
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La tendresse issue de cette étreinte englobe doucement tout ton corps et ton esprit. Sans arrière-pensée, tu t’abandonnes complètement aux bras du jeune en profitant de ce moment durant lequel tu retrouves la chaleur qui t’avait réconforté auparavant. Naturellement, ta respiration vient se caler sur celle d’Étienne, tu te sens en sécurité et tu aimerais rester enfouie ainsi. Un peu envoûtée par l’odeur de ses cheveux propres, tu essayes de te concentrer sur ce qu’il dit en frissonnant au contact de son souffle sur ta peau. Jamais tu n’aurais pu imaginer te retrouver aussi proche de ce garçon en si peu de temps, mais chaque minute passée avec lui te semble comme une parenthèse à ce monde. Savoir que tu peux rester avec lui te soulages et chasses quelques sombres nuages de ton esprit, maintenant, tu n’es plus seule.

En l’entendant te proposer de modifier la chambre, tu manques de sauter d’excitation, mais tu te retiens pour ne pas briser votre petit halo de douceur. Des idées ? Bien sûr que tu en as, elles fusent déjà par centaines dans ta tête. En tournant légèrement, tu observes la chambre pour mieux juger de l’état de celle-ci. Tout d’abord, il faudrait tout repeindre, la couleur des murs te donne le cafard. Ensuite, vous pourriez éteindre des voiles ou des draps au-dessus des lits pour faire comme des lits à baldaquin, depuis que tu es toute petite, tu adores ces types de lit. Et puis, il faudrait décorer un peu l’ensemble, essayer de trouver des tapis, des coussins et pourquoi pas une ou deux peluches. L’idéal serait également de séparer la chambre de l’atelier même si l’idée de dormir au milieu des machines ne te gêne absolument pas.

Ton regard se pose finalement sur les lits et tu te rappelles en rougissant que tu devras dormir avec le jeune homme, au moins tu ne feras peut-être plus de cauchemars. Pour cacher ton embarras, tu enfouis ton visage dans l’épaule d’Étienne, te retrouvant menton contre menton avec celui-ci. En rougissant de plu belle, tu essayes de cacher ton visage le plus possible dans ses cheveux, malheureusement pour toi tes cheveux sont toujours attachés et ils ne cachent absolument pas ton visage. De plus, le contact du visage d’Étienne sur ton coup n’arrange rien à l’affaire et tes idées s’embrouillent.

- Oh oui ça serait géniale, mais tu ne m’avais pas dit qu’il fallait d’abord penser à la sécurité ?

En entendant ta voix rendue incertaine par la gêne, tu te rends de compte avec effroi que tu viens de jouer les rabats joie et que ce que tu as dit n’a aucun rapport avec ce que tu penses. En paniquant un peu, tu casses inconsciemment votre étreinte. Désormais face à face avec Étienne, celui-ci peut voir la jolie couleur cramoisie de ton visage. En regardant tes pieds pour fuir son regard, tu essayes de calmer ton rythme cardiaque.

- Oublie ce que je viens de dire, ça me ferait vraiment plaisir de rendre notre chambre plus accueillante.

Notre chambre… Ce groupe nominal tourne plusieurs fois dans ta tête et t’empêche de reprendre ton calme. Enfin ce n’est pas comme si vous sorties ensemble ou quoi que ce soit… Mais si vous dormez ensemble vous êtes quoi ? Des colocataires ? Mais des colocataires ne dorment pas dans le même lit… Plus tu y penses et moins tu comprends ce qui t’arrive. Pour ne pas paraitre trop suspecte, tu essayes de focaliser ton esprit sur autre chose. Étienne t’a parlé d’affaires, tu en as quelques-unes sur ce qui te sers de lit, mais avec le déménagement imprévu, tu n’as pas emporté qu’une infime partie de ce que tu possédais. Si tu te souviens bien du contenu de ton sac, les seuls vêtements que tu as pu emporter se trouvent sur toi et tu donnerais n’importe quoi pour te changer, surtout si tu prends une douche.

- Oui j’ai quelques affaires, enfin un sac à dos avec deux trois bricoles et mon vieil ordinateur. J’irai les chercher un peu plus tard.

En repensant à ton ordinateur qui patiente bien sagement dans ton sac à dos, tu souris légèrement. Cet ordinateur est la seule chose qui te relie au « monde d’avant », la seule chose qu’il transporte encore est le petit bout de papier laissé par ta sœur. Le souvenir de ta sœur fait toujours aussi mal et tu souris de plus bel pour lutter contre la nostalgie qui essaye de s’installer en toi. Pas question de gâcher ce moment avec Étienne. Maintenant, tu as trouvé quelqu’un avec qui construire des souvenirs plus joyeux pour chasser les anciens fantômes de ta vie. Un peu dans les nuages, tu t’avances mécaniquement faire le jeune homme avant de te mettre sur la pointe des pieds pour venir poser tes lèvres sur son front. Une fois ton baiser délivré, tu te recules légèrement.

- Merci pour tout.

Ce garçon est un cadeau en lui-même et tu comptes bien le garder le plus longtemps possible.

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Etienne Verney

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MessageSujet: Re: Crise de panique ~ ft Etienne Verney   Crise de panique ~ ft Etienne Verney Icon_minitimeMer 16 Sep - 21:15

Le câlin dura un bon moment, et le jeune homme tenta d'en profiter autant qu'il put: de telles occasions étaient bien trop rare. Il calla sa respiration sur celle d'Ebi dans un reflexe qu'il n'aurait jamais cru naturel. Etienne la senti bien entendu s'agiter un petit peu, mais préféra ne pas briser ce moment, l'instant était tout simplement trop beau pour être gâché. Son seul rappel à la réalité fut la réflexion de la jeune femme sur la sécurité du bâtiment. Dans un soupir; il répondit avec une voix qui trahissait son désintérêt pour la question en cet instant précis

-Oh…oui ça… il faudra surement s'en occuper un plus tard… Peut être ce soir ? Ou demain ? Je ne sais pas trop… pour l'instant je ne pense pas que les hyènes vont nous attaquer tout de suite.

Et puis finalement elle finit par abandonner l'idée par elle-même. C'st vrai qu'en cet instant, Etienne avait vraiment d'autre chose en tête. Par exemple se demander où chercher ce qui lui faudrait pour refaire la pièce. En majorité, il avait largement ce qu'il fallait mais peut être faudrait-il demander un peu d'aide. Par le passé, l'artisan avait déjà proposé ses services d'armurier contre des objets rares. Car oui dans cette période trouble, les talents d'un artisan même avec aussi peu d'expérience que lui valait de l'or. Car il était le seul à pouvoir créer des armes fiables ou de modifier durablement des bâtiments ou d'autres objets. Malgré ça, cela faisait bien trop longtemps qu'Etienne n'avait pas pu travailler sur une véritable arme à feu. Peut être que les futurs soldats de l'espoir qui viendrait dans le nouveau bastion le laisseraient jeter un coup d'œil à leurs fusils. Après tout il était le plus capable pour entretenir leur arsenal.
Reportant son attention sur, il se rendit compte grâce à sa réponse qu'elle n'avait comme affaire que ce qu'elle avait sur le dos si on ajoutait deux ou trois bricoles, c'est donc le plus naturellement du monde qu'il lui proposa de partager ses affaires.


-Si tu n'as rien à mettre, sers-toi dans mes vêtements, ils seront surement un peu larges, mais ils sont propres. Il y à quelques avantages à avoir rétablis l'eau courante ici

Il avait prononcé sa dernière phrase sur un ton conspirateur, bien conscient que tout cela était un luxe que peut pouvait se permettre en ce moment. Et c'est avec un certains embarras qu'il reçut le baiser d'Ebi sur le front. Tant de proximité était vraiment inhabituel, mais pas désagréable.

-Mais de rien ! Je suppose que c'est normal, enfin je crois…

Etienne ne se l'avouait pas encore, mais si ce n'avait pas été Ebeline, il n'aurait surement pas proposé tant de chose. Malgré lui, en sentiment étrange l'envahissait. Un sentiment sur lequel il ne voulait encore mettre de nom. Se relevant pour sortir de l'étreinte de la jeune fille, il finit par se motiver lui-même avant de déclarer

-Je te propose d'aller chercher tes affaires, on en profitera pour marquer à la craie les issues qui ont besoins d'être bouchées. Et enfin, on ira chercher de quoi aménager notre chambre

Notre chambre… voilà qu'il s'y mettait lui aussi…
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