Nom : Dagovicth Prénom : Mikaël Surnom : Dague En quelques mots : Ex-militaire, solitaire récemment arrivé à Paris cherchant la civilisation.
Âge : 24 ans Poids et corpulence : 1 mètre 80 pour 70 kilos. Svelte, ni vraiment maigre ni massif. Musclé et souple. Archétype : Caucasien, cheveux noirs, yeux bleus Sexe : Masculin
Mes écrits
Résumé
PrésentationPour mieux faire connaissance... Qui est Mikaël Dagovitch, et que vient-il chercher au milieu des ruines de la capitale?
Tour d'horizonAvec Teddy Grimford. Lorsque trouver un coin pour dormir devient une lutte pour la survie... Bienvenue à Paris.
Prier le cielAvec Étienne Verney et Sairina Kementari. Qui fait voler les avions au dessus de Paris, et pourquoi? Un seul moyen de le savoir: contacter un de ces mystérieux appareils.
La nuit du chasseurAvec K et Massial Jordan. Alors qu'une tempête de fin du monde fait rage au dehors, un petit groupe de survivants est confronté à un danger bien plus grand... Échapperont-ils au mal qui hante les souterrains de Paris?
Juste un visage d'adolescente sur une photo, un nom écrit d'une main hésitante et un cadavre, quelque part, dans ce chaos qu'est devenu Paris. C'est sans doute tout ce qui reste d'elle à l'heure qu'il est. Pourtant, elle est aussi le dernier espoir de rédemption d'un homme bourré de remord: son père, Damien Burel. Alors malgré le peu de chances qu'elle soit encore en vie, je cherche, pose des questions et exhibe sa photo. Je dois bien ça à Damien. Peut-être que je me ment un peu à moi-même. Je ne fais pas juste ça pour son père. Je fais aussi ça pour tous les gens que je n'ai jamais retrouvé, ou seulement cherché, trop occupé à survivre. Pour tous ces visages qui hantent mes nuits...
Pour survivre dans ce nouveau monde, on a tous dut sacrifier quelque chose, faire des choix difficiles. Je faisais des rêves, avant l'épidémie. Maintenant il ne reste que des cauchemars. Et toi Johanna, est-ce que tu rêve encore?
Le premier type vivant que j'ai croisé à Paris m'a sortit d'un mauvais pas, ou plus exactement d'un piège à survivant. On croit qu'on est sur ses gardes, jusqu'à ce qu'on se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment... Même si je doute qu'il reste beaucoup de coins sympas là dehors. Pour les bons moment, ça reste à voir. En tout cas une chose est sûre: je lui en doit une. Peut-être qu'un de ces jours j'aurais l'occasion de lui renvoyer l’ascenseur? Qui sais...
Il faut que je sois plus prudent. La capitale est l'épicentre de tous les dangers de notre nouveau monde, et elle est loin de n'abriter que des bons samaritains.
Le livre alors sera ouvert, où tous nos actes sont inscrits ; tout sera jugé d'après lui. Lorsque le Juge siégera, tous les secrets seront révélés et rien ne restera impuni. Dans ma détresse, que pourrais-je alors dire ? Quel protecteur pourrai-je implorer ? alors que le juste est à peine en sûreté…
Extrait du Dies Irae
J'arrive au bout de la route.
Je viens de manger, assis au sommet d'un camion. Devant moi s'élèvent les ruines de la ville lumière. Dans les rues en contrebas, les silhouettes des infectés déambulent entre les carcasse de voitures et les trous d'obus. Pas très accueillant.
Pourtant c'est là-bas, peut-être, que je trouverais ce que je suis venu chercher. La civilisation, mais aussi la chance de rédemption d'un homme bien. Alors que j'écrit ces lignes, j'ai ressorti la photo de Johanna Burel, la fille aux cheveux verts qui ne sourit pas. Les chances qu'elle ait survécu à tout ça et qu'elle soit encore là son infimes. Pourtant, mon instinct me dit le contraire.
Un nouvel avion passe au dessus de moi dans un grondement conquérant. C'est déjà le deuxième depuis ce matin. Pas de doute, ce que je cherche est ici.
Il est temps de refermer ce carnet et d'entrer dans Paris. La nuit sera là dans six heures, je dois trouver un abri avant.
Journal de Dague, Août 2023
[note manquante, à venir]
Le Louvre est désert.
À un moment, un groupe de survivants semblait s'y être établi, les "Sauveurs" dont on m'avait parlé. Mais je suis arrivé trop tard, ils ne sont plus là.
Je n'ai pas trouvé de traces de combats. Qui que soient les occupants des lieux, ils sont partis vite mais de leur propre volonté. Sans doute pour un repaire plus sûr, ou offrant plus de ressources.
Les couloirs du Musée sont plongés dans le silence et l'immobilité, si on excepte les quelques infectés qui déambulent ici et là. Heureusement ils sont rares. On trouve aussi quelques restes de vie, mais rien d'utile. L'endroit a été fouillé, avant et après le départ de ses habitants. Le groupe qui vivait là devait être assez nombreux. Je finirais peut-être par les retrouver, ailleurs en ville. Du moins c'est ce que j'espère.
En attendant une piste, le Louvre constitue un bon abri. Je suis déjà là depuis deux jours. Les rues ainsi que les bâtiments proches ont été fouillés, mais dès qu'on s'éloigne on peut trouver des ressources.
Je ne suis pas le seul à chercher dans le coin. Près des Halles j'ai trouvé un cadavre frais. C'était un gars jeune, à moitié dévoré par les infectés, étendu les bras en croix sur le bitume, fracassé comme un pantin dont on aurait coupé les fils. Manifestement il a chuté du bâtiment voisin. Il avait une casquette rouge, comme son sang.
Je me suis tout de suite demandé s'il était tombé ou s'il avait sauté de son plein gré, pour en finir. C'est le genre de pensées qui me viennent parfois, quand je passe trop de temps seul. On finit vite par se demander quel est le sens de continuer... Alors que tout ou presque a prit fin. Mais ça doit être ce presque qui fait la différence. Je suis encore là, non?
Le gars à la casquette n'avait pas de sac à dos, mais un couteau papillon à la ceinture et une vieille batte rouillée. Donc j'étais sûrement le premier à le trouver. Je suis entré dans le bâtiment le plus proche pour chercher le reste de ses affaires, ou pour comprendre ce qui lui était arrivé, je ne sais plus bien. J'ai dut tuer pas mal d'infectés là-dedans, avant de retrouver le sac du gamin, abandonné près d'un trou béant dans la façade. Il avait eu le temps de ramasser des conserves et des médicaments, mais je n'ai pas trouvé de quoi passer une nuit dehors. Peut-être qu'il appartient à un groupe, un de ces clans dont on m'a parlé, qu'il a voulu ravitailler en solo. À moins qu'il n'ait planqué ses affaires ailleurs, au cas où il ferait une mauvaise rencontre durant sa collecte.
Si je prend la peine d'écrire tout ça, c'est aussi parce que quand je mourrais, peut-être que quelqu'un lira ces lignes. L'idée de la mort devient plus supportable quand on sait qu'on laissera une trace, même quelque chose d'aussi dérisoire qu'un petit carnet.
Le gamin à la casquette n'en avait pas lui, alors j'écris aussi un peu en son nom.
Il n'a pas sauté. Je crois qu'il était blessé vu les traces de sang à l'étage, cerné par les infectés. Sa fuite a dut lui voler ses dernières forces. Sur le sol traître et inégal, il a sûrement trébuché. La chute l'aura achevé.
Le monde qu'on connaissait a été détruit, la mort rode partout et nous guette tous. Pourtant il reste de la vie et de l'espoir. Et dans le ciel de Paris, les avions volent encore.
J'ai encore une chose à faire ici. Ensuite j'irais chercher ces Sauveurs, s'ils existent encore.
Journal de Dague, Août 2023
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Dernière édition par Mikaël "Dague" Dagovitch le Mar 1 Déc - 10:29, édité 1 fois
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